Reconquista Press, 358 pages, 24 € port compris dans notre boutique
Il y a le bien commun, bien de l’espèce humaine, bien immanent parce que politique. Il y a le Souverain Bien qui n’est pas de ce monde. Il y a la vie et il y a la césure de la mort qui fait passer d’une vie à l’autre. La mort fait partie de la vie, il est naturel de mourir. Mais l’amour du bien immanent nous fait redouter la mort qui nous arrache à la Terre, cependant que l’amour du Souverain Bien, qui procède du désir de vivre et qui même nous fait vivre puisqu’il a pour nom « bonheur », nous invite à plébisciter cet arrachement : s’il est naturel de mourir, épouser la vie revient à consentir à la mort. Comment concilier bien commun et Souverain Bien ?
Les agnostiques et les athées font coïncider le bien commun et le Souverain Bien. Ils sont conduits, ce faisant, à tenter de réaliser le paradis sur Terre, ce qui les contraint, comme on l’a souvent remarqué, à précipiter la Terre en enfer, dans un processus nommé « subversion », qui dénature tant le bien commun que le Souverain Bien.
Les croyants font coexister les deux désirs qui se jalousent, se repoussent et s’appellent, ce qui les paralyse et les rend vulnérables à l’égard des entreprises subversives.
La décadence serait-elle une fatalité ? Et la philosophie peut-elle conjurer un tel échec ?
Disponible dans la boutique Jeune Nation
Bonne présentation de la problématique, mais on peut compliquer:
En réalité, il n’y a pas deux camps aussi nets, tout le monde pense qu’il y a quelque chose après la mort, l’espère ou le craint.
Tout le monde aussi en doute.
Et puis, nous faisons ici l’expérience du mal, de la peur, de la souffrance, alors, qu’est ce qui nous dit qu’il n’y a pas un souverain mal?
Que fait-on si Dieu est circoncis, a les yeux bridés et les cheveux crépus?