Le samedi 8 février les nationalistes français étaient présents aux côtés de nos camarades falangistes afin d’honorer la mémoire de Matias Montéro.
Matías Montero y Rodríguez de Trujillo est né à Madrid, rue Carranza, le 28 juin 1913. Il a étudié au Colegio de los Sagrados Corazones, rue Martín de los Heros, à Madrid. Il ne pouvait pas entrer à l’école navale pour cause de myopie, il a donc décidé d’étudier la médecine.
Il écrit à Ledesma Ramos le 9 février 1931 pour lui demander des informations sur la JONS, où il finit par militer. Il a collaboré à la rédaction des statuts del SEU (syndicat étudiant phalangiste), avec Manuel Valdés Larrañaga, Julio Ruiz de Alda, David Jato Miranda et Alejandro Allanegui. Il fut le premier étudiant tombé, le 9 février 1934, tué lâchement de 5 balles dans le dos alors qu’il rentrait chez lui après avoir vendu le numéro 6 du magazine FE. Il avait 20 ans et était en 5ème année de médecine.
Le meurtrier était le socialiste Francisco Tello Tortajada, du groupe de la milice de gauche de Santiago Carrillo, membre de la jeunesse socialiste et de la FUE. Francisco Mellado Menacho a également été arrêté en tant que complice.
Des funérailles ont eu lieu quelques jours plus tard pour le repos de l’âme de Matías Montero dans l’église des Sacrés-Cœurs de Madrid. Y ont assisté José Antonio, M. Goicoechea et 1 500 sympathisants.
Pendant la guerre et par arrêté du 5 février 1938, le ministère de l’Éducation nationale, dirigé par Pedro Sainz Rodríguez, a déclaré jour férié dans les centres d’enseignement de toute l’Espagne le 9 février de chaque année, appelé le jour de l’étudiant déchu. La date est devenue l’une des plus importantes de la Phalange elle-même, et a continué d’être célébrée après la mort de Franco, elle l’est aujourd’hui encore.
Cette année comme chaque année l’hommage a été rendu. Les nationalistes français se sont joints aux nationalistes espagnols grâce à l’invitation de la Phalange de notre correspondant qui a pris la parole au nom des Nationalistes français.
Le voici ci-dessous.
Discours en français :
Bonsoir à tous
Pour commencer je tiens à vous remercier pour votre invitation.
Merci beaucoup à Manuel Andrino (chef de la Phalange espagnole) et à Alejandro Mille (respondre du syndicat falangiste étudiant SEU).
Je vous prie également de me pardonner pour mon espagnol.
Je représente ce soir, avec beaucoup d’humilité, le mouvement des nationalistes Français, en particulier leurs militants jeunes et étudiants. Et je tiens à vous témoigner toute notre amitié la plus la plus sincère et la plus solide.
La première fois que je suis venue à Madrid nous sommes allé avec le groupe de Français au siège de la Vieille Garde et nous avons vu dans le bureau du fondateur de la Phalange ces mots de José Antonio pour Matias Montero : ¡Que Dios te dé eterno descanso, y a nosotros nos niegue el descanso hasta que sepamos ganar para España la cosecha que siembra tu muerte! (Que Dieu de donne le repos éternel, et à nous aucun repos jusqu’à ce que nous sachions gagner pour l’Espagne la récolte semée par ta mort)
A ce moment j’avais plus ou moins le même âge que Matias Montero lors de sa mort. Quand un ami falangiste nous a raconté son histoire je me souviens avoir été très émue et m’être dit « Et nous ? Serions-nous prêts à mourir Pour Dieu et la Patrie ? Prêts à voir tomber nos amis et continuer le combat jusqu’à les avoir vengés ?
Pouvoir lui rendre hommage en personne ce soir est donc un honneur et un privilège pour moi.
Aujourd’hui nous aussi en France nous rendons hommage à nos morts : ceux du 6 février 1934 abattus lorsqu’ils qu’ils se rendaient à l’Assemblée Nationale pour se révolter contre les politiques corrompus. Beaucoup d’entre eux étaient jeunes.
Nous rendons aussi hommage au poète et écrivain Robert Brasillach fusillé par De Gaulle le 6 février 1945.
Aujourd’hui comme hier le combat est le même, l’ennemi est le même, l’objectif est le même. Nous voulons la Justice, nous voulons la Révolution pour redevenir Maîtres de notre destin !
Le sang versé est toujours pur. Ce soir nous rendons hommage au sacrifice de Matias Montero et nous renouvelons la promesse des militants qui nous ont précédés : nous continuerons le combat jusqu’à la Victoire !
Jose Antonio pensait que la jeunesse est un état d’esprit que certains auront toujours et que d’autres n’aurons jamais.
Je suis un peu plus vieille qu’une étudiante alors je vous le dis : vous vivez vos années les plus importantes. Celles où vous devez faire un choix entre une vie paisible et une vie de Rebellion !
J’ai choisi la Rébellion il y a plusieurs années et je ne le regrette pas.
Des années de militantisme au cours desquelles on se forme et on se forge une identité. Des années de combat avec des compagnons qui pour les plus fidèles deviendront vos amis les plus proches, des camarades. Des camarades qui vous aideront à vous relever, vous aiderons toujours et vous vengerons si vous tombez.
C’est pour cela que nous nous sommes là ce soir, pour Matias Montero, fiers de son sacrifice.
Ce soir nous regardons les héritiers de ses assassins droit dans les yeux et nous leur disons : nous avons choisi la Rébellion – Venez nous arrêter si vous le pouvez !
Matias Montero? Presente !
Vive l’Espagne !
Qui Vive ? France !
Discours en Espagnol :
Buenas noches a todos
Para empezar, quiero agradeceros por vuestra invitación.
Muchas gracias a Manuel Andrino y Alejandro Mille.
Os ruego me perdonéis por mi español.
Represento esta noche, con mucha humildad, el movimiento de los nacionalistas franceses, en particular a sus militantes jovenes y estudiantes.
Y quisiera aseguraros de nuestra amistad la mas sincera y la mas solida.
La primera vez que viné a Madrid, fuimos con el grupo de los franceses a la vieja guardia y vimos en el despacho del fundator de la Falange estas palabras de Jose Antonio para Matías Montero : « ¡Que Dios te dé eterno descanso, y a nosotros nos niegue el descanso hasta que sepamos ganar para España la cosecha que siembra tu muerte ! ».
En aquel momento tenía mas o menos la misma edad que Matías Montero cuando fue asesinado. Cuando un amigo falangista nos contó su historia, me acuerdo haber estado muy emocionada y haberme preguntado : » Y nosotros ? Estaríamos dispuestos a morir por Dios y la Patria ? Dispuestos a ver caer nuestros amigos y seguir la lucha hasta haberles vengados ?
Rendirle homenaje esta noche en persona es por tanto un honor y un gran privilegio para mi.
Nosotros también en Francia también rendimos homenaje a nuestros muertos : los del 6 de febrero del 1934, murieron cuando iban al parlamento francès para rebelarse contra los politicos corruptos. Muchos de ellos eran jovenes.
También rendimos homenaje al poeta y escritor Robert Brasillach fusilado por De Gaulle el 6 de febrero de 1945.
Hoy como ayer la lucha sigue egal, el enemigo es el mismo, el objetivo también.
Queremos la Justicia, queremos la Revolución para volver a ser dueños de nuestro destino.
La sangre derramada siempre es pura. Esta noche rendimos homenaje al sacrificio de Matías Montero y renovamos el compromiso de los camaradas que nos han precedido : seguiremos la lucha hasta la victoria !
José Antonio pensaba que la juventud era un esperitu que unos siempre han tenido y que otros nunca tuvieron.
Soy un poco más major que una estudiante y por eso os lo digo : vivis los años más importantes, aquellas en las que debereis elegir entre una vida tranquila o una vida de Rebelión !
Elegi la Rebelión hace muchos años y no lo lamento. Son años de militancia durante las cuales uno apprende mucho y se forja una identidad. Son años de lucha con compañeros que para los más fieles se convertiran en vuestros amigos los más entrañables, en camaradas. Camaradas que os ayudarán a leventarse, os apoyarán siempre y os vengarán si caéis.
Es por ello que estamos aquí esta noche, por Matías Montero, orgullosos de su sacrificio.
Miramos a los herederos de sus asesinos diractamente a los ojos y los decimos : Elegidos la Rebelión ! Pradnos si podéis ! »
Matías Montero ? Presente !
Arriba España !
Qui vive ? France !