L’opposition progressiste à Marine Le Pen va pouvoir reprendre les arguments utilisés naguère contre son père pour obtenir une gauchisation accentuée du parti d’extrême droite. Loin des mensonges et des condamnations hypocrites, notamment de diverses dictatures pratiquant largement la torture, la présidente du Front national en a justifié l’usage hier dans les médiats.
« Moi je crois que les gens qui s’occupent des terroristes et accessoirement de leur tirer des informations lorsque ces informations permettent de sauver des vies civiles sont des gens qui sont responsables. Alors : y a-t-il eu des abus, peut-être [sic] c’est aux États-Unis de le déterminer. […] Il peut y avoir des cas permettez-moi de vous dire quand une bombe tic-tac tic-tac tic-tac doit exploser dans une heure ou dans deux heures et accessoirement [sic] peut faire 200 ou 300 victimes civiles, où il est utile de faire parler la personne pour savoir où est la bombe avec les moyens qu’on peut »
a-t-elle déclaré.
Malgré les circonlocutions, Marine Le Pen validait, comme autrefois son père, l’usage de la torture si nécessaire. Mais le courage de Marine Le Pen, cédant sur l’indépendance de la nation, comme sur la défense de la famille, comme sur la dénonciation des communautarismes, comme sur la lutte contre l’UMPS dont elle recycle désormais les rebuts par pelletées, s’est rapidement étiolé.
« Interprétation malveillante [sic]. Face au terrorisme, pas d’angélisme. Les moyens qu’on peut : les moyens de la loi, évidemment pas la torture »
a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.