Déjà condamné dans le passé pour corruption, le député de l’UMP Patrick-Balkany est actuellement mis en cause dans trois affaires politico-financières. Conformément à la demande des juges, et mis devant des faits graves et concordants de corruption, l’immunité parlementaire du récidiviste Patrick Balkany-Smadja a été levée hier à l’Assemblée nationale.
Le corrompu a cependant rejeté toute idée de démission, tant de son poste de député que de celui de maire. Durant les mois que durera l’instruction, il continuera donc à toucher chaque mois plusieurs milliers d’euros.
Il pourra continuer à siéger dans les parlements aux côtés de Serge ‘Dassault’ Bloch, de Jérôme Lavrilleux, de Thomas Thévenoud, etc. Il devrait être rapidement placé sous contrôle judiciaire. Comme à son habitude, comme avant ses précédentes (très faibles au regard des faits) condamnations, il s’est présenté comme la victime d’indignes persécutions, allant même jusqu’à faire publier un communiqué par sa femme et néanmoins coreligionnaire, Isabelle Smadja-Balkany. Il n’a pas oublié de faire une référence à la Seconde Guerre mondiale, comme si pour lui « justice en marche » rimait avec « nationalisme en place ».
Les deux corrompus déjà condamnés osent dénoncer « le déferlement insensé de mensonges » et « la violence du déchaînement [sic] des médias ».
« Il est insupportable, voire douloureux, d’être ainsi jeté aux chiens et à une sorte de justice en place publique qui rappelle les plus sombres périodes de notre histoire »
lance l’israélite touché par le délire de persécution.
L’Union pour un mouvement populaire (UMP), dont se revendique explicitement Patrick Balkany, très proche de Nicolas Sárközy, n’a pas réagi.