Édouard Drumont, né à Paris le mai 1844.
Très jeune il doit subvenir aux besoins des siens, en raison de la grave maladie dont souffre son père.
Il entre, à dix-sept ans, dès la mort de son père, à l’hôtel de ville où il travaille six mois. Son rêve est de devenir homme de lettres. Il se lance dans le journalisme et entre au Moniteur du bâtiment, puis il collabore au Diable à quatre, un journal d’Hippolyte de Villemessant .
Il travaille parallèlement à L’Inflexible, où il dévoile les secrets de Villemessant, qui le congédie.
Il publie des articles dans divers journaux comme La Liberté (où il s’occupe à la fois des reportages, des chroniques littéraires, des études d’art et même la dernière heure au Corps législatif). Drumont reste chroniqueur d’art à La Liberté de 1874 à 1886.
En 1880, Drumont rédige l’introduction d’un ouvrage inédit intitulé La mort de Louis XIV. Cet ouvrage est conçu par les frères Anthoine.
Drumont est converti par le jésuite Stanislas du Lac, qui l’encourage à écrire La France juive et lui fournit des fonds pour créer la Libre Parole.
En 1885, Drumont publie un opuscule de quarante-trois pages intitulé Le vol des diamants de la couronne au garde meuble.
Appelé à la direction du Monde en 1886, il publie, en avril de la même année, La France juive, qui est un succès éditorial avec 62 000 exemplaires vendus dès la première année et atteint vite la 150e édition.
L’ouvrage vaut à son auteur, en même temps que la notoriété, une condamnation à une forte amende et deux duels, notamment avec Arthur Meyer, directeur du Gaulois. Drumont publie ensuite, La France Juive devant l’opinion (1886), La Fin d’un monde (1889), La Dernière Bataille (1890), Le Testament d’un antisémite (1891), Le Secret de Fourmies (1892).
En 1890, Drumont fonde la Ligue nationale antisémitique de France. Drumont critique le cosmopolitisme de la race juive, ce qui s’oppose pour lui au nationalisme fort qu’il défend.
Pour donner plus d’ampleur à sa campagne, il lance le 20 avril 1892 La Libre Parole, avec comme sous-titre : « La France aux Français ».
Dans un article, il accuse le député Auguste Burdeau, rapporteur de la commission parlementaire chargée de se prononcer sur le renouvellement des avantages accordés au conseil de régence de la Banque de France, d’avoir reçu des fonds de la part d’un des membres du conseil de régence, le banquier Alphonse de Rothschild, pour conclure au renouvellement des privilèges. Très vite, il est emprisonné à la Prison de Sainte-Pélagie du 3 novembre 1892 au 3 février 1893, purgeant une peine de trois mois de prison infligée par la cour d’assises de la Seine pour avoir diffamé le député Burdeau.
Drumont révèle depuis sa cellule un à un les noms des politiciens et journalistes corrompus et les mécanismes de l’escroquerie du scandale de Panamá. L’écrivain Maurice Barrès y fait référence dans son livre Leurs Figures.
Dans ses colonnes, il qualifie le système politico-financier de « presque tout entier tenu par des mains juives ». Les articles, écrits à cette occasion, sont ensuite réunis en un volume : De l’or, de la boue, du sang, en 1896.
À la suite des émeutes antisémites d’Alger en 1898, l’agitateur Max Régis convainc Drumont de se présenter dans cette ville aux élections législatives : élu député d’Alger en mai, l’écrivain devient à la Chambre dirigeant du « groupe antisémite », composé de 28 députés.
Il s’oppose vivement à la révision du procès de Dreyfus (1897-1898), réclame des poursuites contre Zola et l’abrogation du décret Crémieux (1899), soutenu par les quatre députés d’Algérie.
Député d’Alger en 1898, il est exclu de la Chambre en 1901 pour avoir qualifié un député républicain « d’homme taré ».
En 1902, il lance le Comité national anti-juif, qui vise à « substituer une République vraiment française à la République juive que nous subissons aujourd’hui », avec les députés Charles Bernard et Firmin Faure, ce qui ne l’empêche pas d’être battu aux élections générales du 27 avril 1902, remportées par le Bloc des gauches.
Il reprend alors son métier de journaliste et d’écrivain. Le 22 février 1915, il prend la direction du journal Le Peuple français.
Il passe une partie de la fin sa vie dans l’Yonne, dans le village de Vallery près de sens.
Presque aveugle, Drumont meurt le 3 février 1917, dans sa demeure de Moret sur Loing. Ses obsèques se déroulent à Saint-Ferdinand des Ternes.
Édouard Drumont est provisoirement inhumé au cimetière parisien de Saint-Ouen. Sa dépouille est transférée le 11 novembre 1917 dans sa sépulture définitive au cimetière du Père-Lachaise. Le buste qui figure sur sa tombe est inauguré le 9 juin 1937. Ironie du sort, sa tombe se trouve dos-à-dos avec celle de l’escroc juif Alexandre Stavisky.
En 2000, un arrêté municipal du Conseil de Paris, présidé par Jean Tiberi, profane la tombe en faisant buriner l’épitaphe, considérée comme constituant « un trouble à l’ordre public ».
D’autre part, il existait une plaque fixée au 3 bis passage Landrieu sur la maison où a habité Édouard Drumont. Il y était écrit « Ici a vécu Édouard DRUMONT, l’immortel auteur de La France juive, qui avait, dès 1886, prévu le mal dont la France a failli mourir. En reconnaissance et en réparation ».
L’association française, Les amis d’Édouard Drumont, est fondée en 1963 par Maurice Bardèche en collaboration avec Xavier Vallat, Jacques Ploncard d’Assac, Abel Manouvriez, Hubert Biucchi et Henry Coston . L’association regroupe des écrivains et des journalistes, comme Emmanuel Beau de Loménie, Robert Coiplet, P. E. Cadelhoc, Pierre Dominique, Jean-André Faucher, Georges Gaudy, Philippe Roussel, Saint-Paulien.
Ce groupe a pour but de perpétuer la mémoire et l’œuvre d’Édouard Drumont.
Afin de rééditer ses ouvrages et, en particulier, ses analyses sur les Protocoles des Sages de Sion, l’association fonde une « Société des amis d’Édouard Drumont » qui se charge de ce travail éditorial. L’association devait aussi décerner un prix annuel pour récompenser l’auteur de la meilleure publication sur Drumont et son œuvre.
Le décès, durant les années 1990, de la plupart des membres actifs de l’association, laisse celle-ci en sommeil aujourd’hui.
La lecture de cet article m’amène à me poser – ou plutôt me reposer – la question de savoir « comment nous en sommes arrivés là ». Une question qui me lancine depuis un bon bout de temps…
Je ne parle pas de la situation de la France – hélas catastrophique comme vous le savez – mais de l’Occident plus généralement, cet Occident qui avait incarné l’essentiel de la civilisation mondiale depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.
Nous sortons de « l’Europe » pour entrer dans la mondialisation, mais nous n’avons fait pour cela que suivre un fil directeur dont la question est de savoir qui le tenait…
Toutes les fois où j’ai réfléchi aux mécanismes de la mondialisation, une même chose m’a frappé : c’est la rencontre, c’est la conjonction de deux sortes d’individus que tout opposait à priori : les ultra-capitalistes en col blanc de Manhattan et de la City, et les gauchistes de toutes chapelles, les cols bleus, les ex-prolos, les écolos et j’en passe. Les premiers parce qu’ils veulent créer un marché le plus large possible à l’échelle du monde, les seconds parce que le mythe qu’ils poursuivent depuis le début leur commande d’être supra-nationaux, d’ouvrir toutes les frontières, de lever toutes les barrières pour aboutir à un monde supposé meilleur.
Les seconds n’ont pas compris qu’ils ne sont, dans cette entreprise, que les idiots utiles des premiers, mais ce n’est pas grave, là n’est pas la question.
La question, c’est de savoir qu’est-ce qui a pu faire se rejoindre ces deux sortes d’individus si antinomiques, pourquoi et comment ?
Je reviens à l’article sur Drumont qui apporte involontairement un élément de réponse. Il faudrait peut-être se poser la question autrement : QUI a pu faire se rejoindre ces deux sortes d’individus si antinomiques, pourquoi et à quelles fins ?
Votre analyse lucide sur l’union entre les cols blancs et les gauchistes de tous poils apparemment antinomique, s’est concrétisée lors de le seconde guerre mondiale, avec l’union des ‘alliés » et des hordes staliniennes, qui a réussi à écraser celui qui avait tout compris et les dénonçait. Qui fut le trait d’union, qui donc, pas difficile, puisque c’étaient les mêmes qu’on retrouvait des deux côtés, sous des aspects différents, mais bien dissimulés.
Quant au nouvel ordre mondial, s’ils arrivent à leurs fins en Occident , ce sera plus difficile avec la Chine et la Russie actuelles, qui ne pactisent pas avec qui vous savez et qui en sont diabolisés.
Pas compliqué : les chefs et les meneurs révolutionnaires sont de la même engeance que les grands ploutocrates… les uns sont internationalistes, les autres cosmopolitistes, tous sont sans-frontièristes. Ces puissants groupes au sommet (aux avant-gardes) très ethno-culturellement, t homogènes, pensent et raisonnent comme un seul homme, les uns esclades par la face nord, les autres la face sud pour mieux se rejoindre au firmament de la domination.
Cette contamination sémitique à pu se faire des l’ origine à cause de la faiblesse du chrétien blanc …Le blanc est de nature à majorité innocente ce qui lui fait difficilement imaginer la réalité du Mal …la race nomade à su tirer profit de cette lacune dans une longue période historique ….nous avons tous été plus ou moins victimes de notre naïveté et sommes tombes dans le piège de demons séducteurs ….mais aujourd’hui avec internet et ses réseaux sociaux la réalité circule à grande échelle et la principale inquiétude des » zelotes » de Davos à été le contrôle de l’ information…
Les Juifs portent en eux une vision eschatologique qui leur confère un destin spécifique, celui de l’arrivée du Messie, d’un retour à l’âge d’or du royaume de Salomon, du rétablissement des sacrifices dans le Temple de Jérusalem reconstruit, et du règne d’Israël sur le monde depuis la ville sainte. Pour les religieux juifs, il s’agit d’une certitude inscrite dans leur Livres, et pour les laïcs d’un mythe qui sous-tend leur identité, et sans lequel cette identité n’aurait aucun sens.
Force est de constater que les événements du monde se déroulent exactement selon leur schéma eschatologique, qui est déjà presque entièrement réalisé. Pour ne citer que les derniers événements majeurs, la guerre qui implique aujourd’hui la Russie fait partie des guerres de Gog et Magog, qui doivent permettre non pas d’anéantir la Russie, mais d’écraser la tête du serpent qu’elle est censée incarner, et donc de faire tomber le régime fort qui la dirige. Le serpent sans tête devrait ensuite prendre la tête d’une coalition regroupant les ennemis d’Israël et lancer une guerre finale en Terre Sainte.
L’immense influence juive sur l’Europe permet d’instrumentaliser ses peuples, d’en faire des outils du projet eschatologique. C’est pourquoi l’Europe doit continuer la guerre contre la Russie jusqu’à la chute attendue du régime russe, quoi qu’il lui en coûte. Une fois la population ukrainienne épuisée et en grande partie exterminée dans ses forces vives, nos soldats seront appelés à combattre et à verser leur sang.
Un autre événement attendu dans le schéma eschatologique juif est la défaite de la Perse contre Edom, c’est-à-dire de l’Iran contre la coalition occidentale. Quelle que soit l’apparence préservée par le régime états-unien pour laisser croire aux opinions publiques qu’il ne cherche pas la guerre contre l’Iran, un événement surviendra, probablement une attaque majeure sous faux drapeau, pour précipiter cette guerre.
Par rapport à l’époque d’Édouard Drumont, la France a beaucoup changé. L’Église catholique romaine est tombée. Elle a renié sa Tradition et s’est mise au service d’intérêts extérieurs, largement dominés par la vision eschatologique juive. Le peuple chrétien a abdiqué sa foi, ou l’a laissée corrompre en assimilant le message du Christ à une théorie d’amour universel sans force d’âme, et sans consistance.
On peut légitimement s’étonner de voir une communauté humaine capable d’influencer le destin du monde sur une succession de générations. Il faut pour cela de la constance, de la patience et de la puissance. La puissance est visible, mais se masque derrière la fausse apparence d’une volonté de faire le bien des peuples, de préserver la planète ou de faire régner la justice. La constance et la patience s’illustrent par la capacité de la communauté juive et de ses élites à transmettre au travers des siècles une vision d’elle-même ontologiquement différente de celle des autres communautés humaines.
Il existe sans doute une autre raison, que nous ne ressentons que confusément, à la réussite de la communauté juive à accomplir ses ambitions. Selon les rabbins, il s’agit de la puissance de Hachem, c’est-à-dire de Dieu sans le nommer explicitement, et de Sa volonté de distinguer le peuple juif en l’élevant au-dessus des Nations. Il existe certainement une face plus sombre, qui trouve son origine dans l’exil du peuple juif à Babylone sous Nabuchodonosor, dans son immense rancœur, et dans l’apprentissage de pratiques relevant de la magie. La magie se nomme aujourd’hui technologie, et est devenue l’un des outils de notre asservissement.
La France ne survivra pas dans la continuité de la trajectoire qu’elle a empruntée, sous influence, depuis la Révolution française. Cette France court à l’abîme, à la destruction par les guerres contre la Russie, contre l’Iran, et par une guerre civile intérieure. Une autre France peut-elle naître ou renaître avant que le pays ne soit réduit en cendres ? Cela tient aujourd’hui de la gageure. Je ne vois d’espoir que dans le ressourcement profond, l’union des hommes de foi, et le combat, s’il le faut jusqu’à la mort. Dieu donnera certes la victoire à ceux qui ont compris l’essence de Son message aux hommes, du message qu’Il a inscrit au plus profond de chaque être humain, et qui est rappelé dans les Livres sacrés. Qui sont ces vainqueurs ? La réponse est désormais imminente.
Un grand homme qui devrait être au Panthéon. Grâce à lui, les goyms chrétiens français ont pu préserver leur prépuce, ce que peu de gens savent.
Mais rien n’est « écrit » à l’avance et la fable de la prédestination, de l’élection divine et d’une pseudo-volonté divine n’est qu’une manipulation psychologique visant à soumettre inconsciemment les gogos qui y croient. Si le « petit peuple » a si bien « réussi », c’est précisément parce qu’il connaît parfaitement les ressorts émotionnels de la nature humaine, et en premier sa cupidité. Voilà pourquoi le libéralisme mercantile sous son emprise est destiné à abattre tous ses ennemis par l’arme de la corruption.
La seule solution, c’est soit une catastrophe naturelle majeure qui remet les compteurs à zéro, soit une force politique d’un pays non soumis à cette engeance ploutocratique, sachant se créer sa propre indépendance financière et déterminé à en finir avec la cause réelle de la maladie qui frappe ce qui est communément appelé « l’Occident » mais qui devrait porter un autre nom (censuré) que la « liberté d’expression » interdit de nommer !!!
Toutefois, le fait que des sites comme celui-ci existent toujours ne peut que rassurer les résistants de l’Identité !
Bonjour,
J’ai lu et lis avec un intérêt vos articles. Vous avez en grande partie raison. Vous savez, un rabbin m’a dit un jour : » Ce qui fait que nous Juifs réussissont, ce n’est pas D. ni la Torah… En réalité, c’est notre capacité à travailler et à produire. Là est le plus grand drame de notre civilisation, c’est d’avoir fait de la Torah une religion. Cela va déplaire à beaucoup, mais nous ne sommes au-dessus de personnes, et la notion même de peuple élu est une façon de dominer et d’éduquer notre propre communauté… Elle ne concerne pas les non-juifs ». Ce que j’ai retenu de l’enseignement de ce rabbin, c’est que ce qui fait la force de ces gens, c’est l’éducation, la réussite sociale et le partage par la Tsedaka (nullement lié à l’argent comme beaucoup le sous-entendent). Dans le peuple juif comme en Israël, on compte autant d’imbéciles que de fous dans un hôpital psychiatrique et c’est à vous, hommes et femmes d’apporter à ces gens une autre lumière, car vous avez autant part à la vie future qu’eux… Ceux qui avancent le contraire sont juste des idiots qui n’ont jamais étudié ou qui ne savent pas que D. existe. En tout cas, en tant que « Président de la République Française », je porterai un regard totalement indifférent. Pour s’imposer dans le monde, il faut savoir, être sage et imposer une autorité qui imprime dans l’âme humaine un respect au-delà même des races, des religions ou des misères de ce monde.
‘ »La France juive » , un livre toujours d’actualité, c’est le moins que l’on puisse dire.
Paru à l’époque où on pouvait appeler un chat un chat!
Les nationalistes de tous les pays européens ont bien aidé au génocide européen de 1914-1918. Ce qui est arrivé est aussi leur faute. Triste à dire.