L’entité sioniste cache de moins en moins son soutien aux groupes islamistes et rebelles désormais sous la coupe du Front pour la victoire du peuple du Levant (Jabhat an-Nuṣrah li-Ahl ash-Shām dit Front al-Nosra) ou d’autres groupes salafistes dans le sud de la Syrie, près de la frontière avec la Palestine occupée. Un rapport de l’ONU avait déjà confirmé l’aide importante apportée par Israël aux groupes terroristes : blessés soignés, envoi de matériel, formation, etc.
Ces derniers jours, l’aviation israélienne a violé à plusieurs reprises l’espace aérien syrien pour attaquer l’armée syrienne. Les criminels ont ciblé des bases abritant des missiles et des convois militaires, soutenant de facto l’offensive de l’État islamique (ÉI) et d’al-Nosra contre la Syrie. Les attaques contre la 155e et la 65e division de l’armée syrienne auraient fait plusieurs dizaines de morts. Quatre membres du Parti d’Allah (Hezbollah) ont également été assassinés près du plateau du Golan occupé illégalement par le régime sioniste en début de semaine.
« Israël mène ce genre d’actions en Syrie lorsque ses services de renseignements estiment que les intérêts de leur pays sont menacés, que les armes transférées par le régime de Damas au Hezbollah rompent l’équilibre dans la région. En janvier, c’est d’ailleurs dans ce cadre qu’un convoi de jeeps civiles transportant un général iranien et ses adjoints, ainsi que des hauts gradés du Hezbollah en reconnaissance du côté syrien du plateau du Golan, a été détruit, faisant douze morts »,
a affirmé un spécialiste israélien. Or, pour Israël, un pays fondé sur les mensonges liés à la Seconde Guerre mondiale, sur les crimes terroristes, les meurtres de civils et de diplomates par des groupes qui ont constitué ensuite l’armée israélienne, tout ce qui n’est pas Juif ou n’est pas totalement acquis aux intérêts du sionisme est une menace.
En cinq jours, Israël a mené plus d’opérations contre la Syrie et assassiné plus de Syriens que durant toute l’année 2014, annonçant un changement de stratégie du gouvernement réélu de Benyamin Netanyahou. Si jusque-là les Syriens et les Libanais ont refusé de répondre aux provocations et aux crimes d’Israël, ce dernier semble chercher un nouvel embrasement de la région.