Après avoir passé déjà dix ans derrière les barreaux, où il se trouve actuellement, le révisionniste autrichien Wolfgang Frölich sera une fois encore jugé par les tribunaux d’occupation de son pays jeudi à Krems.
C’est à travers son travail que cet ingénieur chimiste spécialiste des questions de désinfection en est arrivé à la conclusion que l’histoire officielle imposée par les armées coalisées anti-européennes en 1945 était fondée sur un mensonge. Ce cadre du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ, Freiheitliche Partei Österreichs) avait rapidement été exclu de ce parti libéraliste d’extrême droite inféodé à Israël. Il avait témoigné comme expert au procès de Jurgen Graff en 1998 en Suisse, avant de subir les premières attaques judiciaires. Il avait envoyé jusque-là de nombreux messages aux notables autrichiens : juges, avocats, parlementaires, etc. faisant part de ses doutes – et de ses certitudes – sur ce sujet sans trop de résultats. La publication de son livre Le Mensonge des chambres à gaz en 2001 accéléra les persécutions contre lui.
Il avait alors demandé l’asile politique à l’Iran, mais avait été arrêté en 2003 et condamné à 23 mois de prison. En 2005, il écopa d’une peine de quatre ans de prison ; il fut cependant relâché en 2006 après un appel ayant réduit sa peine à un an et demi. Il put participer à la conférence de Téhéran sur le prétendu « Holocauste ». Il y fit une brève déclaration pour préciser que s’il prenait la parole, il serait à nouveau renvoyé dans les geôles de leur république. Cela n’avait pas tardé.
Poursuivant courageusement son travail d’information, il fut encore arrêté et condamné en janvier 2008, à quatre ans de prison, auxquels s’ajoutaient deux années d’un précédent sursis. En prison, il a continué à écrire des messages aux personnalités autrichiennes, ce qui lui a valu deux ans de prison supplémentaires, soit huit en tout.
Il est possible de lui envoyer un mot de soutien (en allemand) :
Wolfgang Fröhlich
JVA Stein, H. Nr. 46484
Steiner Landstr. 4
A-3504 Krems/Stein (Autriche)