Le maire d’extrême gauche de Grande-Synthe Didier Carême, ex-PS, membre Europe écologie-Les Verts (EÉLV), commence à prendre conscience du drame de l’invasion. Il dénonce la présence sur le sol de sa commune d’un camp de migrants qui s’étend et devient incontrôlable. Déjà 1 200 à 1 500 envahisseurs sont présents sur place.
« [L’évacuation du camp de Téteghem] aura une conséquence, l’augmentation du nombre de réfugiés dans le camp de Grande-Synthe qui deviendra de facto le seul camp du Dunkerquois avec un risque majeur : celui d’en faire l’équivalent de celui de Calais. […] C’est sur ma commune que résideraient tous les dangers, avec des conséquences désastreuses pour l’image de cette banlieue, la plus pauvre de l’agglomération. Calais est une catastrophe humanitaire liée à l’inconséquence des décisions des États. […] Elle ne trouvera pas de place dans ma commune. À défaut de recevoir des réponses claires et rapides, je prendrai toutes mes responsabilités d’élu afin que l’État assume pleinement ses devoirs et engagements auprès des Grand-Synthois »,
se plaint le maire.