Syrie : la bataille finale pour le contrôle total d’Alep approche
Depuis quelques semaines, l’Armée arabe syrienne et ses alliés ont respecté une pause dans leurs offensives à Alep, à la demande des États-Unis et des Nations-Unies, afin de permettre aux rebelles de quitter la ville ou aux populations encerclées de fuir par des « corridors humanitaires ».
Pourtant pendant ces périodes de trêve, les forces syriennes loyales et leurs alliés ont essuyé des assauts massifs des pseudos « rebelles modérés », vrais jihadistes affiliés au terrorisme islamique international d’al-Qaeda. Les forces de l’Armée arabe syrienne comme leurs alliés du Hezbollah à Alep ont été la cible d’attaques d’une rare violence ayant mobilisé plusieurs milliers de jihadistes, utilisant plusieurs dizaines de voitures piégées accompagnées d’attaques suicides par des kamikazes, qui ont fait de nombreuses victimes dans leurs rangs.
Ces derniers, ne reculant devant rien, ont même bombardé au chlore et au phosphore blanc, le 30 octobre dernier, des quartiers d’Alep tenus par les forces loyales à Bachar el-Assad. Des munitions non explosées, prélevées par le Centre russe d’étude des unités de protection radiologique, chimique et biologique, ont révélées l’utilisation d’armes chimiques par les islamo-terroristes, tuant deux soldats et conduisant à l’hospitalisation de nombreux civils intoxiqués. Dans son communiqué, Staffan de Mistura, envoyé spécial des Nations-Unies affirme avoir des informations crédibles faisant état « d’un grand nombre de civils tués, dont plusieurs enfants, ainsi que de centaines de blessé », dénonçant également de possibles crimes de guerre.
Dans la zone d’Alep appelée des « 1070 habitations », quelques dizaines d’hommes du Hezbollah ont également résisté héroïquement aux assaillants. Ils ont réussi à repousser les vagues des jihadistes, conservant leurs positions et parvenant même à avancer dans ce quartier qui constitue un lieu stratégique. Les combattants du Hezbollah ont en effet empêché les assaillants de faire la jonction entre leurs combattants encore installés dans les quartiers d’Alep-Est et leurs renforts en provenance d’Idlib, recevant pour cela les félicitations du général iranien Kassem Soulaymani, considéré comme l’un des chefs militaires clés dans la direction des opérations militaires en Syrie.
Ainsi, avec leurs alliés, les soldats syriens ont ainsi réussi à retourner la donne dans la région d’Alep, neutralisant les deux assauts des dernières semaines. Et diverses sources confirment maintenant que les Russes auraient informé leurs alliés de leur intention de lancer la bataille d’Alep, pour la reprise des quartiers Est de la ville encore sous le contrôle des islamo-terroristes et qu’il n’est plus question de mener des négociations politiques avant que cela soit réalisé.