2020, Reconquista Press, 164 pages, 13,5 €
Doctrine élémentaire du bien commun.
Le mondialisme satanique est l’horizon de plus en plus visible de l’histoire contemporaine frénétiquement secouée par des aspirations eschatologiques dévoyées, vécues sur le mode d’un collapsus mortifère de toutes les identités nationales traditionnelles. Le mondialisme est satanique parce qu’il est la forme politique que se donne l’homme révolté pour procéder à une réalisation terrestre du Souverain Bien, c’est-à-dire du Royaume qui pourtant, par essence, n’est pas de ce monde. L’imminence d’un tel danger invite les croyants, les patriotes et plus généralement tous les hommes de bonne volonté attachés à l’ordre des choses, à se tourner, pour le conjurer, vers des solutions exclusivement non politiques (telle la prière). Quand, par ailleurs, le souci de la chose politique n’est pas négligé, ils ont recours à des solutions théologico-politiques orientées vers le service du Bien commun transcendant et séparé, au détriment du service d’un bien commun immanent supposé solidaire, à cause de son immanence, de la pathologie mondialiste, à tout le moins tenu pour impuissant à la détruire. L’objet du présent travail, qui prolonge notre Réflexions sur le nationalisme : En relisant « Doctrines du nationalisme » de Jacques Poncard d’Assac, est de montrer que ces solutions sont ou bien illusoires, ou bien insuffisantes. L’organicité politique, adéquatement thématisée dans la doctrine bien comprise du nationalisme, demeure, plus que jamais, la médiation obligée entre nature et surnature, vie terrestre et fins dernières. Et toute tentative de conjurer le mondialisme en faisant l’économie d’une réhabilitation de l’organicité nationaliste est vouée à l’échec.
Disponible sur la Boutique Jeune Nation