Encyclopédie de l’Ordre Nouveau – Hors-série – Français sous l’uniforme allemand Partie III : Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme ; 484 pages ; 37,87 €
Cet ouvrage comporte 484 pages, environ 350 notices biographiques principales (de quelques lignes à plusieurs pages), environ 400 photos et de multiples annexes (dont des organigrammes et des listing inédits).
Dans les deux volumes précédents étaient présentés les hommes ayant appartenu à un moment ou à un autre à la Waffen-SS (principalement la Sturmbrigade « Frankreich » let 33ème Division de grenadiers SS « Charlemagne »). Mais il exista antérieurement une autre grande unité de volontaires français en uniforme allemand : la Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme, ou Infanterie-Regiment 638 pour la Wehrmacht. Elle dépendait de la Heer, l’armée de terre allemande. Sa création est une initiative privée, décidée en juillet 1941 par les chefs des partis collaborationnistes à Paris, suite à l’attaque de l’URSS par l’Allemagne. Non reconnue par le gouvernement de Vichy, elle prend la forme d’une association loi 1901 ! A partir de février 1943, elle sera officiellement reconnue d’utilité publique par les autorités civiles et militaires de l’État Français, qui au départ voyait d’un mauvais œil cette initiative privée partis fascistes, tout comme les Allemands, qui freineront initialement le recrutement de la LVF. D’abord limité à 15 000 hommes maximum sur décision d’Hitler, ce chiffre ne sera jamais atteint.
Ainsi, en 1943-1944, la LVF était en quelque sorte considérée par l’Etat Français comme un régiment de l’armée française (rappelons que la France n’a plus d’armée après le sabordage de la flotte de Toulon en novembre 1942, et la dissolution de l’armée d’armistice) portant l’uniforme allemand sur le front de l’est. Les volontaires de la LVF étaient donc autorisés à porter un uniforme français quand ils étaient sur le territoire national. Bien entendu, sur le front de l’est, la LVF était militairement subordonnée à l’état-major de la Wehrmacht.
Mise sur pied entre juillet et octobre 1941, elle compte près de 2300 hommes en octobre 1941, chiffre qui ne sera jamais atteint à nouveau par la suite. Elle monte en première ligne, et combat devant Moscou début décembre 1941, par des températures et des conditions épouvantables. Décimée par le froid et la maladie plus encore que par les attaques soviétiques, la LVF est retirée du front pour être reconstituée. Désormais, elle sera employée contre les partisans, dans les forêts et marais impénétrables de Russie centrale et Biélorussie, de mai 1942 à juin 1944, participant à plusieurs opérations de grande envergure. Fin juin 1944, l’armée rouge progresse, et la LVF se retrouve à nouveau, par la force des choses, en première ligne. Près de 600 légionnaires combattront en première ligne, à Bobr, tenant tête à des forces en surnombre. Un rapport de l’Armée Rouge parlera de « deux divisions françaises » ! La LVF est chassée de Biélorussie et retraite avec le reste de l’armée allemande vers l’ouest.
A travers les trois années de son existence (juillet 1941 à août 1944), la LVF a vu passer dans ses rangs près de 6000 hommes (les chiffres varient de 5800 à 6400). En août 1944, les légionnaires au repos apprennent qu’ils vont être versés à la Waffen-SS, joignant d’autres français en uniforme allemand, pour former une seule grande unité ! L’on sait désormais que près de 1500 légionnaires ont été intégrés à la Waffen-SS à dater du 1er septembre 1944. Il restait donc potentiellement 4500 hommes, à être précédemment passés dans ses rangs, mais qui, à l’été 1944, avaient déjà été démobilisés, démissionnaires, tués ou blessés à travers les trois précédentes années. Bien entendu, comme pour les deux premiers volumes, il est quasiment impossible à l’heure actuelle de lister tous les volontaires.
Ce volume comprend donc la biographie de 187 officiers (et aspirants) de la LVF, et une centaine de sous-officiers et soldats parmi les plus marquants. Deux chapitres sont consacrés à la Légion Tricolore (36 officiers hors LVF) et à la Phalange Africaine (21 officiers hors LVF). Cette dernière unité, de la taille d’une grande compagnie, fut formée au début de 1943, après le débarquement des Alliés en Afrique du nord. Portant un mélange d’uniforme français et allemand, la Phalange combattra en avril 1943 aux cotés des Allemands contre les troupes du Commonwealth en Tunisie. Peu d’entre eux parviendront à gagner la métropole, après la prise de Tunis début mai 1943. Les phalangistes seront rétroactivement considérés comme des membres de la LVF.
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Autres ouvrages de l’auteur :
Encyclopédie de l’Ordre nouveau – Hors-série Wallonie – Parties I et II
Encyclopédie de l’Ordre Nouveau – Hors-série Wallonie – Partie III
Encyclopédie de l’Ordre Nouveau – Hors-série – NSDAP / SS / SA / NSKK / NSFK
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