390 pages, 35,76 €
Encyclopédie biographique des dirigeants du IIIème Reich : cadres du NSDAP (Reichsleiter, Gauleiters, Gauleiters adjoints), Généraux de la SS (Allgemeine-SS, Polizei, Waffen-SS), SA, NSKK et NSFK (grade de Brigadeführer et au dessus). Au total, 181 portraits (lettres A à C), près de 300 photos. Une somme de données à ce jour inédite en français.
Voici les organisations étudiées et les critères retenus pour leur inclusion dans ce dictionnaire :
– Le NSDAP (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei) : plus simplement connu sous le vocable de « parti nazi » dans nos contrées. L’organisation « parapluie », qui regroupe toutes les autres. Et dont le chef ultime est bien sûr le Führer, Adolf Hitler.
Sont inclus les titres / grades de Reichsleiter (le plus haut dans la hiérarchie du parti, après le Führer), Gauleiter (responsables régionaux du parti, à la tête d’un Gau, la subdivision régionale du NSDAP), et Stellvertretender Gauleiter (soit Gauleiter adjoint). Sont également inclus les Gauleiter (et Stellvertretender Gauleiter) de l’Autriche d’avant l’Anschluss.
– La SS (Schutzstaffel) : la plus connue des organisations de l’Allemagne nationale-socialiste. Fondée en avril 1925, initialement chargée de la protection rapprochée d’Adolf Hitler, la SS devient au fil des années un État dans l’État, accumulant les compétences et les missions et passant du stade de groupuscule à celui d’une énorme organisation, avec des ramifications dans d’autres pays via la Waffen-SS durant la guerre. Progressivement, ses domaines d’activité se multiplient. Elle a une fonction politique, notamment au travers de l’Allgemeine-SS, répressive avec le RSHA et le contrôle des camps de concentration, idéologique et raciale au travers du Lebensborn et de l’Ahnenerbe, militaire après la création en 1934 de la SS-VT, connue sous le nom de Waffen-SS à compter de 1940, et devient également un empire économique. Entièrement dévouée à Hitler, elle est dirigée pendant la quasi-totalité de son existence par Heinrich Himmler. A partir de 1940 la SS compte des antennes étrangères et des unités de Waffen-SS sont formées à partir d’une trentaine de nationalités (même si une poignée seulement furent généraux, et entrent donc dans le cadre de cette étude).
Sont étudiés les titulaires des grades équivalents aux généraux : Brigadeführer, Gruppenführer, Obergruppenführer, Oberst-Gruppenführer1 et Reichsführer-SS. Et ce pour toutes les branches de la SS : Allgemeine-SS (SS Générale), Polizei et Waffen-SS.
– La SA (Sturmabteilung) : les troupes de choc du parti, dont le rôle et l’activisme permanent furent cruciaux durant les années avant la prise de pouvoir et aux débuts du IIIème Reich. Après juin 1934, et l’élimination de plusieurs de ses principaux dirigeants durant la nuit des Longs Couteaux, l’influence et le rôle de la SA tendent à se réduire progressivement au profit de la SS. A partir de septembre 1939 et jusqu’à la fin de la guerre, la SA continue d’exister, mais son rôle est désormais plus honorifique et intérieur qu’autre chose (notamment due à la diminution des effectifs consécutive à la mobilisation de masse).
Sont étudiés les titulaires des grades équivalents aux généraux : Brigadeführer, Gruppenführer, Obergruppenführer, Stabschef der SA et Oberster SA-Führer (ou faisant fonction de facto).
– Le NSKK (Nationalsozialistische Kraftfahrkorps) : Le NSKK est fondé le 20 avril 1931 par la transformation du NSAK mais demeure un organisme auxiliaire de la SA jusqu’au 25 octobre 1933, date à laquelle il devient une formation SA à part entière. Le 23 août 1934, le NSKK absorbe la SA motorisée et devient un corps indépendant au sein du NSDAP. Le NSKK est le responsable de toutes les activités liées aux véhicules motorisés (le transport, les mécaniciens, les clubs de voitures et de motards, etc). Pendant la guerre le NSKK accepte de recevoir des volontaires étrangers qui forment des unités nationales avec un encadrement principalement composé d’officiers allemands.
Sont étudiés les titulaires des grades équivalents aux généraux : Brigadeführer, Gruppenführer, Obergruppenführer et Korpsführer.
– Le NSFK (Nationalsozialistisches Fliegerkorps) : le NSFK est fondé le 15 avril 1937 pour succéder à la Deutscher Luftsportverband (l’Association allemande des sports aériens) ; cette dernière avait été active pendant les années où une force aérienne allemande était interdite par le traité de Versailles. L’organisation du NSFK était étroitement liée à l’organisation paramilitaire de la SA. Au cours des premières années de son existence, le NSFK a contribué à la formation de l’aviation militaire sur des planeurs et des avions privés.
Sont étudiés les titulaires des grades équivalents aux généraux : Brigadeführer, Gruppenführer, Obergruppenführer, Ehrenführer2 et Korpsführer.
– La Wehrmacht, avec ses trois branches : Heer (armée de terre), Luftwaffe (armée de l’air) et Kriegsmarine (marine de guerre). N’entre pas en tant que telle dans cette étude, mais bon nombre de cadres du régime ont également servis dans l’une ou l’autre de ses branches, leur rôle est donc un minimum étudié. Quand un soldat a reçu une décoration notable, cela est indiqué avec une abréviation : RK (Ritterkreuz des Eisernen Kreuz), DKG (Deutsches Kreuz in Gold), DKS (Deutsches Kreuz in Silber) sont les plus courantes.
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