Samedi dernier, 6 février 2021, nous nationalistes, commémorions comme tous les ans cette date qui résonne dans nos cœurs révolutionnaires comme à la fois un solstice – celui de la nation -, une croisée des chemins et une fête des morts. Des morts qui sont les nôtres ; les victimes de 1934, Brasillach le poète fusillé à ce qu’ils appellent leur libération, son ami et beau-frère Maurice Bardèche, écrivain et essayiste qui sut garder allumer la flamme fasciste après 1945 et, pour la première fois, le très regretté Pierre Sidos qui fonda l’œuvre Française le 6 février 1968 – année funèbre dont on oublie parfois les retomber ; année durant laquelle, sous la poussée d’étudiants marxistes, le libéralisme et le libertarisme firent leur noce dans une révolution de carnaval, scellant le destin de l’Europe dans une voie matérialiste et mortifère dont nous voyons aujourd’hui les fins les plus abjects.
Nous étions au cimetière parisien de Charonne, dès 9h afin de nous recueillir sur les tombes de nos deux héros, Robert Brasillach et Maurice Bardèche. Nous fûmes d’abord accueillis par la police républicaine ; d’après leurs dires, une attaque d’opposants politiques n’était pas à exclure et ils insistèrent pour veiller aux grains ; il n’aurait pas fallu que ce moment sacré ne vienne perturber l’ordre public … Peu importe. Rien ne pourrait nous faire faillir à notre devoir envers nos morts et notre tradition nationaliste. Après la pose des gerbes sur les tombes, le chef des nationalistes Yvan Benedetti fit un discours et récita un poème devant la tombe de Brasillach.
Puis ce fut au tour d’Hélène Grimaldi, présidente du Cercle Franco Hispanique, de prendre la parole devant la tombe Maurice Bardèche. En évoquant le beau-frère de Brasillach, elle rappela également le souvenir d’un autre mort illustre, José Antonio Primo de Rivera, martyr de la phalange Espagnole.
Pour finir, on pouvait entendre chanter dans tout le cimetière « La cavalcade », entonné par les militants et sympathisants de tous âges. L’absence du père de l’œuvre Française, Pierre Sidos, se fit sentir pour la première fois en cette date illustre… Ainsi le chant eut ses trémolos et son image fut vive dans nos têtes et nos cœurs.
« Nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine » disait Pierre Teilhard de Chardin, et c’est tout naturellement que nous nous retrouvâmes dans une chapelle parisienne pour une messe solennelle célébrée pour le repos de l’âme des martyrs du 6 février. La prédication de l’abbé portait sur l’engagement – notamment des plus jeunes – sur l’abandon à une cause qui nous dépasse, l’oubli de soi pour défendre un idéal. Il fit un parallèle entre les morts du six-février 1934 et la figure de la patronne de Lyon, Sainte Blandine qui, jeune femme, n’abjura pas sa foi et subit le martyre sous l’Empire Romain. Furent évoqués aussi ces jeunes garçons de la Grande Guerre qui ont falsifié leurs papiers où mentirent sur leur âge pour répondre à l’appel de la patrie. Ces jeunes au cœur vaillant, âgés de 13 à 17 ans, qui étaient prêts au sacrifice tranchent terriblement avec l’apathie quasi généralisée de notre temps. Nous voyons malgré tout cette flamme se raviver, avec tout une génération de jeunes gens qui s’engagent, pour le plus grand malheur de nos ennemis.
Après le recueillement, place au réconfort autour d’une collation pour faire vivre l’amitié nationaliste. Les locaux furent vite bondés et les discussions et les rires réchauffèrent les âmes. Ainsi va la vie, que nous défendons. Après l’hiver vient le printemps ; après la mort viennent la vie et le combat qui lui est dû. D’autres prises de paroles eurent lieu ; Yvan Benedetti encore, ainsi qu’André Gandillon, rédacteur en chef de la revue Militant.
Nous avons évoqué le passé, discuté le présent et, déjà, envisagé l’avenir. Car le nationalisme, qui est ardeur et combat, ne se contente pas d’honorer ses morts une fois l’année lors d’une cérémonie. Le nationalisme honore ses morts en tenant sa promesse faite à eux comme à la France, en combattant encore et toujours, jusqu’au bout et sans trêve.
En avant la victoire ! Maitres chez nous !
Merci pour cet article très touchant . Pour information : sur DP / émission numéro SO6E05 , INVITÉ EXCEPTIONNEL , Vincent Reynouard qui évoque, entre autres hautes figures de la Résistance Actuelle , Maurice Bardèche . À mon avis , 95% de ceux qui prétendent aimer les J F S mentent. En réalité , ils les craignent plutôt .
la mort de Robert Brasillach, assassiné sur l’ordre de De Gaulle, a permis de sauver la vie de Lucien Rebatet et de Pierre-Antoine Cousteau. c’est ce qu’affirme ce dernier.
Lucien Rebatet a écrit « les Décombres », un chef d’oeuvre de la littérature française.
D’après mes souvenirs – mais j’ai une petite tête -, je crois bien que le mot « juif » ne figure pas une seule fois dans « les Décombres » : Me trompé-je ?… (Par contre les critiques de Maurras y abondent, pullulent !)
Que sont-ce ces photos affreuses où tout le monde est flouté, si ce n’est le Chef, Yvan ? Beau comme je suis, c’est une véritable attaque « ad personam » !… Debout loin derrière Hélène, avec mon col en fourrure, j’ai l’impression d’être René Bousquet sur la célèbre photo où – hilare -, il pose aux côtés du SS-Sturmbannfuehrer Bernhard Griese à Marseille le 23 janvier 1943 : à quoi bon commenter « sous pseudonyme » ?…