En 2015 un « examen préliminaire » avait été ouvert par la Cour pénale internationale (CPI), après le bombardement de Gaza durant 50 jours dans le cadre de l’opération de ratonnage hébraïque « Bordure protectrice » datant de 2014.
Ensuite fin 2019, le procureur Fatou Bensouda, avait réclamé l’ouverture d’une enquête sur d’éventuels « crimes de guerre » commis notamment par l’État juif qui occupe illégalement la Palestine, dans les territoires occupés. Jugeant que des « crimes de guerre ont été commis ou sont en train de l’être », elle s’était déclarée « convaincue qu’il existe une base raisonnable justifiant l’ouverture d’une enquête ».
Enfin, il y a quelques jours, le 3 mars 2021, le procureur général vient de confirmer dans un communiqué l’ouverture d’une enquête sur ces crimes de guerre présumés !
Le conflit avait fait 2 251 morts côté Palestiniens, en majorité des civils, et 74 du côté de l’agresseur israélien, essentiellement des soldats.
Dans un communiqué, le ministère palestinien des Affaires étrangères s’est réjoui :
« Les crimes commis par les dirigeants de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien, qui sont des crimes continus, systématiques et généralisés font que l’enquête est nécessaire et urgente. »
Hazem Qassem, un porte-parole du mouvement Hamas a, pour sa part, affirmé qu’il saluait « la décision de la CPI d’enquête sur des crimes de guerre de l’occupation israélienne ». Il a ajouté :
« Notre résistance est légitime et concerne la défense de notre peuple. Toutes les lois internationales reconnaissent la résistance légitime. »
De son côté, le ministre des Affaires étrangères de l’État sioniste, Gabi Ashkenazi, a qualifié de « faillite morale et légale » la décision de la CPI, qu’il a accusée d’avoir « perdu toute légitimité ». Et le Premier Ministre juif Benjamin Netanyahou a immédiatement brandi le chantage à la pleurniche affirmant que la décision de la Cour est « l’essence même de l’antisémitisme et de l’hypocrisie », confirmant une fois de plus son mépris à l’égard du droit et de la communauté internationale :
« Nous défendrons chaque soldat, chaque officier, chaque civil et je vous promets que nous allons nous battre pour la vérité jusqu’à ce que cette décision scandaleuse soit annulée »
Dans une prise de parole début février, il avait déjà dénoncé du « pur antisémitisme » après que la Cour qui siège à La Haye avait affirmé sa compétence pour enquêter sur d’éventuels crimes de guerre commis dans les territoires occupés.
De l’autre côté de l’Atlantique, le toutou américain de l’État juif, par la voix du porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, s’est empressé d’affirmer sa solidarité à l’égard de son maître :
« Nous nous opposons fermement à l’annonce par les procureurs de la CPI d’une enquête sur la situation palestinienne et nous en sommes déçus. Nous continuerons à soutenir fermement Israël et sa sécurité, notamment en nous opposant à des actions qui visent Israël de manière injuste »
Ned Price a de nouveau estimé que la Cour n’était « pas compétente » car l’Etat hébreu n’a pas signé le traité de Rome qui lui a donné naissance et les Palestiniens, selon lui, « ne sont pas un Etat souverain » [et pour cause mais qui en est donc responsable ?] :
« Les Etats-Unis ont toujours estimé que la compétence de la Cour doit se borner aux pays qui la lui accordent ou alors en cas de saisine par le Conseil de sécurité de l’ONU »
Une enquête qui arrive malgré tout bien tard et qui ne garantit pas, à ce stade, que des poursuites seront bien conduites contre les gouvernants de l’État juif, responsables de « Bordure protectrice ».
Et encore moins qu’il sera rendu justice aux innombrables victimes de la barbarie israélienne dont cette opération ne représente qu’un échantillon parmi les nombreuses exactions commises depuis la déclaration unilatérale d’indépendance d’Israël (du 14 mai 1948) suivie des innombrables expulsions et conquêtes violentes de territoires : bande de Gaza, péninsule du Sinaï, Cisjordanie (dont Jérusalem-Est, partie de la Cisjordanie) et plateau du Golan.
Des « territoires occupés » dont l’Entité sioniste ne s’est d’ailleurs jamais retirée en violation de la résolution 242 de l’Organisation des Nations unies du 22 novembre 1967 ! Mansuétude du Conseil de Sécurité et silence de la « communauté internationale »…
Toujours cet éternel chantage à l’antisémitisme et ce même éternel paravent qui marche toujours. J’espère que cette enquête ira jusqu’au bout. Je me méfie aussi de ces enquêtes que l’on ouvre, non pas par souci de justice envers les victimes, mais qui visent à disculper les accusés.
jeune nation defend les enturbanés? ou allons-nous
les ennemis de nos ennemis sont potentiellement des alliés objectifs… Les juifs en occident encouragent l’immigration de remplacement et la subvertion (donc ouvertement notre extermination).Les palestiniens eux souhaitent l’extermination des juifs…moi j’ai choisi mon camp sans état d’âme…
Un crime de guerre ça n’existe pas!!!!
Notons au passage que les jugement de Nuremberg furent basés sur des chefs d’accusations qui n’existaient pas au moment des faits reprochés.
En temps de guerre les populations sont des objectifs militaires:
Les bombardements au Japon et en Europe de l’ouest furent fait avec des bombes aux phosphores. Hors le role de tel munition est l’application stricte de la terre brûlées par les anglo-américains.
L’état d’Israel ne fait que suivre la tradition…tuer le bétail,bruler les habitations,pourrir les récoltes et exterminer les civils pour briser le moral des combattants. Les techniques de contre guérilla qui datent des guerres latines son toujours observées par les armées modernes qui estiment qu’une armée irrégulière n’a aucun droit(et sa population avec) .