Par Nicolas Faure, animateur du média Sunrise Alors que l’hystérie sanitaire semble reprendre de plus belle, les politiciens et les « experts » de plateau évoquent de manière croissante la vaccination des enfants. Nicolas Faure suit cette crise sanitaire depuis ses prémices. Voici son regard sur la vaccination des enfants. (Polémia)
« Vacciner les 5-11 ans, ça arrivera. C’est obligatoire vu ce qui se passe sur la planète. C’est fait d’abord pour les protéger [car] il y a un certain nombre d’enfants qui meurent. […] Il n’y a aucun problème, le rapport risques-bénéfices est clairement établi. » Gilbert Deray, LCI, 16 novembre 2021
« L’intérêt collectif des enfants – même l’intérêt individuel des enfants –, c’est de retourner à une vie normale, d’aller à l’école sans avoir à porter le masque, c’est d’arrêter de faire des tests continuellement. […] [On a] montré l’innocuité des vaccins, ce qui a été le cas puisque des études ont été publiées et ont été bien menées. » Karine Lacombe, France Inter, 15 novembre 2021
Les médecins de plateau comme Gilbert Deray ou Karine Lacombe multiplient les appels à la vaccination des enfants. Parallèlement, les médias et les hommes politiques évoquent de plus en plus ce sujet.
Si le gouvernement semble hésiter, la vaccination des enfants parait malgré tout être la prochaine étape logique de cette hystérie sanitaire délirante.
Pourtant, la vaccination des enfants est particulièrement absurde.
1/ Les jeunes ne risquent rien
Le gouvernement et Santé Publique France ne fournissent pas de données claires et précises sur les comorbidités et la classe d’âge des personnes en réanimations ou décédées à cause du Covid-19.
C’est évidemment un scandale absolu puisque ces données sont fondamentales pour évaluer la pertinence d’une politique vaccinale, notamment pour les plus jeunes.
Ceux qui me suivent sur Twitter le savent déjà mais je me suis donc attelé à produire un tableau avec la mortalité par classe d’âge (en utilisant des données de l’Ined datant du 11 novembre 2021) ainsi qu’une estimation du nombre de décès chez les personnes sans comorbidité, en m’appuyant sur le fait que Santé Publique France répète à plusieurs reprises dans diverses publications (par exemple dans son bulletin du 27 mai 2021) que 95 % des décès concernent des personnes avec comorbidités.
(…)
Comme je l’explique en longueur dans un article publié sur mon blog, les données officielles sur lesquelles je me suis appuyé pour établir ce tableau souffrent de deux limites.
Première limite : je me base sur des chiffres officiels de décès qui semblent gonflés, chez les plus jeunes au moins. Imaginez en effet la folie médiatique si les journalistes avaient pu « exhiber » des victimes de moins de 20 ans ! Les médias avaient par exemple publié de nombreux articles sur les bébés atteints du syndrome de Kawasaki ou encore sur Julie, jeune de 16 ans décédée du Covid-19. Où sont les publications médiatiques sur les 24 autres jeunes décédés du Covid-19 ?
Il est donc possible que ces chiffres aient été gonflés en y incluant des jeunes (et moins jeunes) décédés d’une autre maladie que le Covid-19 mais testés positifs.
Autre limite : il est tout à fait possible que le taux de décès sans comorbidités soit largement inférieur à 5 % des décès chez les plus jeunes.
Au Canada, les spécialistes affirment par exemple que, avant 45 ans, 100 % des personnes décédées du Covid-19 ont au moins une comorbidité !
Reste que ce tableau est édifiant : on voit clairement que les jeunes en bonne santé ne risquent quasiment rien !
2/ Le Covid-19 est moins mortel pour les jeunes que d’autres maladies communes
Dans un texte daté du 14 septembre dernier, la Société française de pédiatrie a frontalement remis en cause la vaccination des plus jeunes :
« Les prédictions les plus alarmistes sur le nombre d’enfants susceptibles d’être contaminés à leur retour à l’école ne doit pas faire de vue que parmi tous les virus épidémiques qui touchent l’enfant, SARS-CoV2 est un des moins pathogènes. »
« Depuis le début de la pandémie, les hospitalisations des enfants entre 0 et 9 ans n’ont représenté que moins de 1% des hospitalisations pour COVID19. »
« En nombre absolu, en une année en France, moins de 3000 enfants de moins de 10 ans, et près de 3300 enfants et adolescents entre 10 et 19 ans ont été hospitalisés avec une PCR positive pour SARS-CoV2.
Douze décès d’enfants ou adolescents entre 0 et 19 ans sont à déplorer dans les 12 derniers mois.
En comparaison, le virus respiratoire syncytial de la bronchiolite est responsable chaque année de près de 30000 hospitalisations et de 20 décès chez l’enfant de moins de 1 an.
De même, le virus influenzae de la grippe est responsable chaque année de 3600 hospitalisations chez l’enfant de moins de 5 ans et 250 décès entre 0 et 19 ans.
Chaque année également, les gastro-entérites virales sont responsables d’environ 14 000 hospitalisations d’enfants âgés de moins de 3 ans, avec un nombre de décès estimé entre 7 à 17 par an.
Enfin, chaque année, plus de 35000 enfants de moins de 10 ans sont hospitalisés pour une crise d’asthme, principalement déclenchée par les virus respiratoires.
Malgré le fort impact sur la santé des enfants de ces nombreux virus, aucune fermeture de classe ou de collectivité n’a jamais été envisagée jusqu’à SARS-CoV2. »
Ces éléments viennent parfaitement compléter la première partie de ce texte, consacrée à la mortalité quasi-inexistante du Covid-19 chez les jeunes.
La folie actuelle n’en apparaît que plus absurde et cruelle.
(…)
4/ Une balance bénéfice-risque négative
Les bénéfices de la vaccination des enfants (hors lourdes comorbidités) sont inexistants au niveau individuel et collectif. Ils ne risquent rien de cette maladie et la transmission aurait lieu quoi qu’il arrive.
Si les risques de la vaccination étaient simplement minimes, la balance serait donc déjà négative !
Or, on le sait désormais, les experts se sont trompés sur énormément de choses durant cette crise, y compris sur la dangerosité des vaccins !
Souvenez-vous des autorités médicales et politiques qui conseillaient encore le vaccin AstraZeneca pour les jeunes… 24 heures avant qu’il soit interdit à cette partie de la population !
Même chose pour le vaccin Moderna plus récemment.
Je rappelle que les autorisations de mise sur le marché des différents vaccins sont considérées « conditionnelles » et ont été accordées à titre exceptionnel vu l’ampleur de la crise.
S’il est éventuellement compréhensible de procéder à la vaccination des personnes à risque volontaires avec des vaccins dont on ne connait pas totalement les effets secondaires, il est délirant de procéder à une vaccination générale de la population, y compris des groupes n’ayant aucun risque de mourir du Covid-19 !
Il n’aura échappé à personne que des cas suspects de myocardites ou de péricardites post-vaccination existent et que certains effets secondaires dévastateurs de la vaccination peuvent toucher des jeunes en bonne santé.
La moindre des choses serait donc de respecter le principe de précaution pour les populations n’étant pas à risque.
(…)
À la lecture de l’ensemble des données présentées dans ce texte, il est impensable de soutenir la vaccination des enfants.
Maintenant, deux options :
- soit les « experts » de plateau et nos dirigeants ne connaissent pas ces données ;
- soit ils les connaissent mais les ignorent sciemment.
Dans le premier cas, ce sont des incapables.
Les « experts » coupables de cette méconnaissance dramatique doivent immédiatement cesser de prendre la parole publiquement.
Et l’incompétence effarante des hommes politiques ne connaissant pas ces données devrait entraîner une démission ou une destitution immédiate.
Dans le deuxième cas, ce sont des traitres qui doivent être jugés de toute urgence.
Nicolas Faure
21/11/2021
Source : polemia.com