L’Europe carolingienne entre avilissement et espérance :
L’afflux de ces Proche-Orientaux à la frontière séparant la Biélorussie de la Pologne, frontière datant du pacte germano-soviétique, rappelons-le, a provoqué une crise en Europe, du fait du refus du gouvernement polonais de laisser entrer ces envahisseurs sur son sol. Un pouvoir polonais bien esseulé car fort peu soutenu par l’U.E. qui n’a rien d’autre à proposer que d’envoyer les agents de Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes dont l’action est ou bien inefficace, si l’on est indulgent, ou bien celle d’une passoire à envahisseurs si l’on est réaliste. Si l’U.E. n’a pas osé fustiger cette Pologne qui défend par ses propres moyens sa frontière orientale, elle ne la défend pas non plus et les critiques fusent pour dénoncer l’attitude inhumaine de la Pologne, s’appuyant sur une déclaration du 22 octobre 2021 de l’UNHCR (Agence des nations unis pour les réfugiés) qui qualifient les mesures de protection polonaises de « violation du droit international ».
Cette affaire appelle deux remarques : primo, ces envahisseurs ont eu la malchance de vouloir entrer dans l’U.E. par la mauvaise porte car, s’ils s’étaient présentés quelque part en Méditerranée, ils auraient été accueillis à bras ouvert et bénéficié d’une prime ! Secundo, le fait que Loukachenko a semble-t-il usé de l’arme des migrants, à l’instar d’un Erdogan, pour faire pression sur une U.E. qui ne cesse de l’ostraciser, montre en quelle piètre estime il tient cette U.E. et ceux qui la dirigent car, lui qui est soucieux de maintenir l’homogénéité européenne de sa population, a parfaitement compris qu’il pouvait jouer la menace ethnique contre l’U.E. dans la mesure où cette dernière est devenu une poubelle ethnique de la planète. En un sens, il n’a pas vu malice à pousser vers l’Ouest européen quelques milliers d’envahisseurs de plus qui, comparés aux trois millions que Merkel a laissé entrer en Allemagne en 2015, ne sont qu’une goutte d’eau !
En la matière, la France républicaine est déplorable lorsqu’un Darmanin, chargé pour le compte des Anglais de protéger les frontières du Royaume-Uni à la suite des scandaleux accords dits « du Touquet » signés en 2003 par l’équipe Chirac- Raffarin (ce qui en dit long sur la nocivité du personnel politique depuis des lustres), a déclaré à propos de la noyade de 27 « migrants » que c’était « la faute des passeurs ». Mais qui laisse faire les passeurs ? Et qui les laisse proliférer ? Quant aux discussions avec Londres sur cette affaire, comment ne pas remarquer que Macron est incapable d’établir le moindre rapport de forces, alors que l’occasion lui en est offerte, ne serait-ce qu’à propos du conflit des licences de pêche dans les eaux britanniques où les moyens de pression ne manquent pas, notamment en bloquant les débouchés des pêcheries anglaises dont la France est un gros client ? Et que dire du même Macron qui fait des amabilités à un Biden, peu après avoir reçu de sa part un camouflet monumental dans l’affaire des sous-marins australiens ?
A l’évidence, s’il fallait encore le montrer, cette classe politique issue de celle mise en place après 1945 ne sert pas notre civilisation européenne et chrétienne. Elle représente l’anti civilisation. Elle est l’ennemie des peuples d’Europe, martelons-le. Elle ne veut pas leur bien mais leur mort.
Or la goutte d’eau journalière du « bourrage de crâne » régimiste produit ses effets sur les masses, décérébrées, zombifiées. Et ces politiciens, relais des ennemis de notre civilisation, si lâches et méprisés à juste raison par des dirigeants – que nous ne jugeons pas ici – qui conservent un bon sens élémentaire tel un Erdogan un Poutine, un Xi Jinping, répriment avec la plus extrême dureté ceux qui refusent l’asservissement. Après la répression de la « Manif’pour tous », celle des Gilets Jaunes, nous avons la répression contre ceux qui, nullement hostiles aux véritables vaccins, refusent de se laisser piquer par des produits incertains aux multiples effets secondaires, parfois mortels : ils sont ostracisés, calomniés, voire traités en criminels.
Remarquons ceci : les États s’autorisent à violer l’intégrité de la personne humaine car leur fondement est le matérialisme : l’âme, le spirituel est nié, ignoré. Dans une société où existe une véritable transcendance, essentiellement dans un monde catholique, l’État, le « pouvoir » ne s’attaque jamais à cette intégrité, car l’homme est fait à l’image de Dieu et seul l’Esprit Saint peut y avoir accès et y intervenir.
Ainsi, comme encore trop de gens refusent de se laisser piquer, on veut les piquer de force. C’est le cas en Autriche où il apparaît que le chancelier Schallenberg a pris cette décision après la visite d’Alexandre Soros, le fils de George, faisant la tournée des dirigeants en Europe. Attendons-nous à ce que d’autres États l’imitent. La présidente de la Commission de Bruxelles, Von der Leyen, bien que l’U.E. n’ait pas de compétence en matière de santé, parle de « vaccination » obligatoire. Et cela, après être allé à Washington remettre un prix au PDG de Pfizer, le ladino Albert Bourla. Et l’oligarchie devient sanguinaire : le gouvernement hollandais n’a pas hésité à faire tirer à balles réelles sur des manifestants opposés au pass sanitaire. En Australie, on interne les opposants.
Pour faire échec à ces menées, il faut qu’une masse importante refuse de coopérer avec le régime, à l’instar des Antillais lesquels, peut-être ataviquement marqués d’un syndrome anti-esclavagiste, résistent à la Macronie, au point qu’elle est prête – ce qui n’a rien à voir avec le sujet – à donner plus d’autonomie à nos anciennes « Iles à sucre », montrant ainsi que, pour peu qu’existe une masse critique des gens déterminés, il est possible de débarrasser la France des parasites qui l’étranglent.
Encore faut-il que ce soit le cas. N’est-il pas inouï pas d’apprendre que les Suisses ont accepté à 65 pour cent de se laisser mettre les fers du pass sanitaire lors de la votation du 28 novembre 2021! Or, conditionnement médiatique aidant, les Helvètes ne sont pas les seuls à réagir ainsi : les gouvernements jouent sur la peur depuis bientôt deux ans. Et cela fonctionne d’autant plus que, pour le plus grand nombre, la vie a perdu toute dimension spirituelle, l’espérance se limitant aux jours inévitablement comptés que nous avons à passer sur Terre.
Répétons-le : la crise covidienne est artificielle et le virus peu létal. Le covidisme est l’expression de la lutte menée par l’oligarchie mondialiste contre les peuples. La mise en place de traitements préventifs du virus a été entravée afin de pouvoir imposer « en urgence » des thérapies géniques expérimentales et incertaines. 680 mds € de dettes auraient dû être évités si on avait soigné les malades. Les gouvernements poussent au piquage des jeunes générations, celles-là même qui sont peu menacées par le covid, avec pour premiers effets un quadruplement des suicides ! Mais qui donc ne se rend pas compte de l’arnaque d’un « vaxxin » qui perd son efficacité au bout de six mois et qui immunise peu ou pas ?
Mais rabâchons-le, cela va plus loin : il s’agit, avec le pass sanitaire, d’amorcer la mise sous contrôle des populations entières. Aujourd’hui, nous vivons la rencontre du pire du communisme et du capitalisme : le pass sanitaire n’est pas uniquement une question de vaccination ; il doit déboucher sur le contrôle numérique des populations, notamment à travers des algorithmes destinés à surveiller leurs dépenses, mettant en place un contrôle de chacun de nos gestes à la manière chinoise. Et quand le covid sera passé, gageons que le réchauffement climatique prendra le relais : cela se profile avec les interdictions de circuler des véhicules à pétrole dans les villes. Cela dépasse le seul contrôle des injectés ou non injectés.
Le projet, ancien, n’a rien de « complotiste » : il suffit de lire les déclarations d’un Attali, d’un Rockefeller, d’un Edmond de Rothschild. Et citons le calamiteux Sarkozy, alors occupant de l’Élysée, le 16 janvier 2009 : « on ira ensemble vers ce nouvel ordre mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer. Car, à travers le monde, les forces au service du changement sont considérablement plus fortes que les conservatismes et les immobilismes. »
Pourtant, les projets totalitaires échouent toujours : le réel est trop grand pour eux. Aujourd’hui ostracisés, isolés, les nationalistes doivent rester fermes et sereins : loin d’être les derniers d’hier, ils sont les premiers de demain et proclamer « Charlemagne, nous voilà ! »
SOMMAIRE :
- L’Europe carolingienne, entre avilissement et espérance (MILITANT)
- Rétablir la France : Programme pour l’élection présidentielle 2022
- La philanthropie selon Bill Gates (André GANDILLON)
- Allemagne : un nouveau gouvernement pour mieux sombrer (Albert FOEHR)
- Problèmes d’indépendance céréalière de l’Europe (Maurice GUFFROY)
- L’imposture de l’Etat de droit (Emile MALLIEN)
- Le Poil à gratter
En somme, faire l’unité autour de Charlemagne, un empereur qui était le génie de la Division, me souffle un esprit malin.