Après une nouvelle attaque contre un tramway à Nantes dans la nuit de dimanche à lundi, le gestionnaire de la ligne, la SÉMITRAN (Société d’économie mixte des transports en commun de l’agglomération nantaise), a annoncé non seulement le renforcement de la présence d’agents de sécurité, mais encore l’équipement des tramways avec des « protections ». Par ces nouveaux investissements, qui seront facturés aux Français pour des dégradations et des attaques commises par les occupants, la SÉMITRAN espère calmer les syndicats qui ont une nouvelle fois arrêté le travail après la dernière attaque. Près de la station « Égalité », le tramway avait été caillassé violemment : 9 baies vitrées et 6 fenêtres de portes avaient été touchées.
Une compagnie de CRS sera désormais affectée à la surveillance des lignes ; les véhicules seront en plus équipés de « protections » sur l’ensemble des vitres.
Ce n’est pas tout : la mairie PS a annoncé une action de « sensibilisation » : les contribuables devront en plus payer, dans un racket déguisé bien connu dans les zones occupées, des « médiateurs », évidemment issus de ces quartiers. Ils parcourront la zone pour expliquer aux racailles qu’il n’est pas très gentil d’envoyer des pavés sur les tramways, qu’il n’est pas toujours bien de brûler des voitures et qu’il peut ne pas être normal d’agresser les gens dans la rue pour les voler.