Accéléré par la crise en Ukraine, le chaos arrive en Europe. Transformons-le en moment salvateur !
Tout indique que les prochains mois, voire les prochaines années, vont être tourmentés. L’oligarchie mentalement détraquée et sataniste qui domine le monde occidental, multiplie les décisions inconséquentes, notamment à propos de la Russie, aveuglée qu’elle est par son obstination à refuser d’accepter le monde multipolaire qui vient inéluctablement.
Les élites – au sens de ceux qui détiennent les différents canaux de pouvoir – ont fait sécession du peuple et en sont devenues les ennemis. Maintenant, ce sont les classes populaires, la substance des peuples, qui font sécession face à ces élites. Ainsi, la « woke-culture » ne concerne que 1 % de la population. Il existe ainsi deux populations qui n’ont rien en commun. Même les syndicats, soit disant émanant du peuple, en sont déconnectés. Cette ambivalence s’est vue avec les Gilets jaunes et se voit avec ces personnels médicaux mis au ban de la société pour avoir refusé de se faire injecter les mixtures expérimentales anti-covid, à bon droit, au vu de leurs graves effets secondaires.
On sent monter la colère sourde partout en Europe, notamment en France. Tous les ingrédients sont là : chômage de masse, forte inflation, pénurie énergétique, médicamenteuse voire alimentaire, développement de l’ultra violence, de la délinquance, de l’immigration incontrôlée – Macron, avec l’Océan Viking, accueille emblématiquement un bateau d’envahisseurs rejeté par l’Italie -, de l’ensauvagement, tandis que le régime réprime systématiquement et violemment les manifestations populaires. Macron s’évertue, sous l’égide de Bruxelles et de l’Otan, à détruire, abimer et mépriser les derniers vestiges d’une France, encore grande voici un demi-siècle ; et cela, pour servir des intérêts privés atlantistes, laisser libre cours à sa fascination morbide de voir dissoudre la nation, avec une politique brutale qu’il tente d’envelopper dans des sacs poubelle de fausse démocratie. Il a ainsi bradé EDF, Alstom, dans la continuité de l’assassinat, voici trente ans, de Péchiney, Arcelor etc..
Macron vise des objectifs qui sont ceux de l’étranger apatride. Les Français, il s’en fiche ; il espère seulement les calmer avec des aides par ci par là. La famille il s’en moque : il n’en a pas. Il présente un budget faux car il prévoit une croissance en 2023 alors qu’on est en récession, en grande partie à cause de son inepte politique anti-russe. Le déficit budgétaire est sous-estimé. L’inflation est officiellement à 5,4 % mais elle est dissimulée par des aides : en fait, on est sur un rythme de 10 %.
Les entreprises ne trouvent plus de personnel : pharmacie, restauration, SNCF. Les gens qualifiés font défaut. Les déserts médicaux s’étendent et les hôpitaux ferment par manque de personnel.
Or l’opposition politique visible à la Macronie, avec ses supplétifs LR, ex UMP, est une opposition de pacotille. Ce n’est pas avec leurs ridicules motions de censure contre l’usage du « 49-3 » que la Nupes et le parti lepéniste changeront quelque chose. Tous ont en commun de vouloir jouer les utilités par souci d’éviter le pire, de trouver des solutions… pour réparer un système nuisible, par conséquent destructeur, toujours plus lézardé : bref, un système qui n’est pas réformable et qui, plus que jamais, est parasitaire.
Pourtant, ce pouvoir n’a pas de soutien populaire réel. Il est sorti du champ démocratique, ausens traditionnel du terme et, telle l’aristocratie de l’Ancien régime, considère le peuple comme un ennemi politique avec en prime un détestable et effroyable esprit de classe et de mépris pour la France périphérique, les « sans dent », les « gens qui ne sont rien ». Il ne cherche qu’à casser cette masse jugée débile, insupportable, rétive à toute forme d’intelligence, la sienne.
Actuellement, les émotions populaires des Français sont repoussées au fond des cafés charentais, auvergnats, picards etc.. Mais lorsque les Français auront vraiment faim et qu’ils se rendront compte que la France a été trahie et n’est grande que par son peuple, cette élite ira remplir les poubelles et les décharges de l’histoire. Car avant d’être des travailleurs, des précaires, des chômeurs, des consommateurs, des retraités, des salariés, des artisans, les Français sont au plus profond d’eux-mêmes des êtres culturels et il faut combattre quiconque veut leur porter atteinte, toujours et partout. Voilà la grande cause du peuple contemporain. Les réactions des Français seront aussi puissantes qu’elles sont charnelles et que l’oligarchie est tournée contre une culture millénaire, jusqu’à la nier dans ses racines.
La démocratie libérale est un totalitarisme, sous forme réticulaire, visant à l’établissement d’un contrôle total de la population, sur le modèle du système mis en place en Chine mais qui, là-bas, n’est que la réalisation d’un projet vieux de 2500 ans, celui des « Légistes » qui rêvaient de pouvoir contrôler chaque mouvement des sujets de l’empire. Lorsque l’oligarchie se prétend défenseur de la liberté, cette dernière n’est que le masque de la plus abjecte soumission à l’économique et à la finance, préfiguration aveuglante de la servitude totalitaire. Ce régime est celui qui fait plus de mal à notre civilisation que n’importe quel autre visiblement totalitaire avec la matraque comme outil de gouvernement, parce qu’il asphyxie lentement les peuples avec le gaz mortel de sa propagande.
Les pass sanitaire n’est qu’une prémice de ce totalitarisme en marche, l’intimidation en étant le corollaire. Avec l’informatique, l’oligarchie pense avoir trouvé l’outil imparable du contrôle total des populations, dont l’intelligence est atrophiée : avec l’informatique et sa pensée binaire et unidimensionnelle – oui/non, d’accord/pas d’accord – on formate la manière de penser. Par ailleurs, l’inversion des mœurs vise à dénaturer la société et à détruire tout réflexe immunitaire et sain des peuples. Au XIXe siècle – déjà ! – Proudhon parlait de « femmelins » (Nouvelle librairie nationale, rééd. 1912) pour désigner ces hommes dénaturés se conduisant comme des femmes. Aujourd’hui, après l’avortement, voici l’euthanasie. Et il est en quelque sorte consternant de constater que les musulmans ont protesté plus que les évêques qui ont fait des compromis avec les puissances des ténèbres. L’Eglise de France, pataugeant dans ses scandales, ferait mieux de retrouver sa doctrine, s’occuper d’enseigner que de faire du social.
Conjointement, tout est fait pour déraciner les populations, le déracinement étant la première étape du totalitarisme car, lorsqu’on en sait pas d’où on vient, que l’on n’a pas de terre patrimoniale à défendre, on se laisse plus facilement manipuler. Macron veut répartir les migrants dans toute la France : l’affaire de Callac sonne le tocsin. Et un jour on dira que les musulmans, installés dans quelque campagne, pourront prendre l’église romane du lieu pour en faire une mosquée. Cela, alors que les Français tendent à être dépossédés de leurs biens : la fiscalité est devenue une chasse aux propriétaires, notamment avec l’impôt foncier qui augmente vertigineusement.
Que dire sur le plan international ? Dans le conflit en Ukraine, notre intérêt, celui des peuples d’Europe, est de ne pas jouer le jeu de Washington contre la Russie, jeu où la corruption règne au bénéfice de l’oligarchie occidentale, le régime de Kiev étant des plus corrompus qui soient. Les sanctions antirusses relèvent du suicide dont les peuples de l’U.E. sont les premières victimes. Or Macron, caniche d’un Washington en déclin, est fauteur de guerre : au lieu de jouer honnêtement les médiateurs, il envoie des armes au régime mafieux de Kiev. Mieux : le voilà qui, le 9 novembre, a dit vouloir préparer les armées au pire, alors que la France est largement désarmée.
Quant au faux « couple franco-allemand », il montre sa vacuité. Le chancelier Scholtz, qui s’est volontairement privé du gaz russe avant de voir sa veine jugulaire économique tranchée par l’explosion du gazoduc Nord Stream – méthode de mafieux yankee sonnant comme un avertissement à Berlin de ne pas copiner avec Moscou (alors que, scandale non dit, les Américains continuent de commercer avec Moscou !) – est allé seul à Pékin, toute honte bue, en disant en substance aux Chinois : on s‘est automutilé ; dites aux Russes qu’on n’est pas fâché avec eux et pouvez-vous recevoir nos usines pour continuer à produire ? L’Allemagne, pour se sauver, est en train de casser l’U.E. et l’euro, ce dont nous ne nous plaindrons pas car les peuples doivent retrouver leur souveraineté. Et, avec l’énergie chère, le « modèle » économique de l’U.E. prend l’eau, avec les conséquences qui vont en résulter.
Gardons l’esprit clair. Ce que nous vivons est un processus obligé, le passage nécessaire pour sortir de la pourriture et retrouver un monde nettoyé. Le chaos qui se développe est le résultat de ce qui soit se produire lorsqu’une oligarchie corrompue, mentalement atrophiée, veut poursuivre ses chimères idéologiques contre le réel et nécessairement finit par prendre des décisions fatales. Il faut que brûlent le bois mort, les putréfactions d’un monde devenu le trou noir de la civilisation, sachant que la civilisation, selon le mot de Baudelaire, est la diminution des traces du péché originel. Œuvrons à transformer le chaos qui vient en un passage salvateur.
Éditorial de MILITANT, revue nationaliste pour la défense de l’identité française et européenne, fondée par Pierre Bousquet, Pierre Pauty et Jean Castrillo en 1967. Son rédacteur en chef est aujourd’hui André Gandillon, cadre nationaliste et écrivain.
SOMMAIRE :
- Transformons le chaos à venir en moment salvateur (MILITANT)
- Agents d’influence … (Sylvain FLANOIT)
- La guerre commerciale Chine Etats-Unis (André GANDILLON)
- Les Etats-Unis préparent la guerre en Europe (Pierre OLIVIER)
- La poudrière de l’Artsakh (Nicolas OUGAROV)
- Elections au Brésil (Emile MALLIEN)
- Le Poil à gratter
Franchement comment coaguler partout en France la classe moyenne à la classe populaire (de 15 à 60 ans) avec des cadres urbains généralement des bourgeois boomers(+60 ans…) parisiens CATHO-TRAD???????????
Cela fait dix ans que je le braille à toutes les réunions…et pour tous les cadres c’est la fuite en avant.
Un individu écrivant dans ce journal plus haut m’a meme prit à part pour me dire que j’avais fondamentalement raison sur le fond mais il ne faut pas en parler car cela fait désordre en interne…
En occident on manque de courage.
Le courage c’est de faire son autocritique ou plutot sa révolution intérieure avant de faire « LA REVOLUTION! »