C’est là, en décembre 1979, qu’on a commencé à comprendre que quelque chose clochait, que nous étions peut-être en train de changer du futur, que nous assistions à la fin du rêve de Cecil Rhodes et que cela nous concernait tous, pour le pire.
Quand on voit ces hommes de l’infanterie légère en action, sur fond de leur impressionnant « one fire » ici chanté par « Rome », on se demande comment cela a pu arriver : le meilleur ratio de perte de toutes les forces anti-insurrectionnelles du monde, un tué dans ses rangs pour 25 chez l’ennemi, et ce ratio s’appliquait à toute l’infanterie légère, pas seulement à une section d’élite de type SAS.
Une meilleure question que « comment? », serait peut-être « pourquoi? ». Mais ce pourquoi, nous ne le reconnaîtrons jamais, jamais nous ne l’accepterons, nous préférons rester bloqués en 1979 avec ces hommes qui ont fait leur devoir avant de tirer leur révérence.
Quand on les voit et quand on voit ce que nous avons dans nos rues, nos armées et nos équipes de foot, on mesure ce que nous avons perdu. Il nous reste les paroles du feu qui les animait en dépit de tout et qui ne s’est éteint qu’avec le dernier d’entre eux, nous savons que dans l’éternité ils n’ont emmené avec eux aucun regret, aucun :
We won’t reveal our ailments and what haunts our sleep nightly
In this tiny little world, we’ve locked ourselves in so tightly
And the dead stand between us like wraiths and the people we’ve abandoned
The life, we’ve surrendered to the streams
Oh Rhodesia, I’ve given you my vow
And I owe nothing
Nothing, nothing, nothing, nothing
One fire fights, one fire
One-nil, one-nil
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail
One fire fights, one fire
One-nil, one-nil
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail
All that’s left now are dreams of kings we murdered to dissect
For our meddling intellect misshapes the beauteous forms of things
So we bleat a little, twist a little, rotting in the belly of the beast
While you feel you cannot be wrong
Oh Rhodesia, I’ve given you my vow
And I owe nothing
Nothing, nothing, nothing, nothing
One fire fights, one fire
One-nil, one-nil
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail
One fire fights, one fire
One-nil, one-nil
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail
One fire fights, one fire
One-nil, one-nil
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail
Oh Rhodesia, I’ve given you my vow
And I owe nothing
Nothing, nothing, nothing, nothing
One fire fights, one fire
One-nil, one-nil
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail
One fire fights, one fire
One-nil, one-nil
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail
One fire fights, one fire
One-nil, one-nil
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail
One fire fights, one fire
One-nil, one-nil
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail
One fire fights, one fire
One-nil, one-nil
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail
One fire fights, one fire
One-nil, one-nil
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail
Traduction au moins pour le refrain:
One fire fights, one fight –> l’idée, c’est que les soldats de l’infanterie d’élite sont tous animé d’un même feu, mieux, qu’ils forment ensemble un brasier. Littéralement « un feu combat », mais c’est un peu tarte, et on aura du mal à retrouver l’enchaînement des deux « f »
One-nil, one-nil –> qui ici ne veut bien sûr pas dire « un à zéro » mais « rien d’autre, rien d’autre » ou « que ça, que ça »: le « one » symbolise le « tout » qui est le brasier, le « zéro », symbolise le « rien », c’est à dire qu’il n’y a rien en dehors de ce brasier qui combat, qui ravage.
Rights by rights falter
Strengths by strengths do fail –> Mais ce brasier faiblit au fur et à mesure que les soldats tombent les uns derrière les autres et il ne s’éteindra définitivement qu’avec le dernier tombé.
Ce que vous dites est intéressant. La colonisation anglaise est cyniquement une colonisation de profit. Celle de la France est plus sournoise: il s’agit d’exporter le modèle révolutionnaire et de faire des citoyens du monde. Elle repose sur un quiproquo les exécutants étant souvent de bonne foi mais lâchés par les politiques ce qui sera à l’origine de bien des drames connus de nos milieux. Ce qui s’est passé en Rhodesie et en Afrique du Sud est le résultat du cynisme britannique seulement les dirigeants Anglo américains se sont heurtés à des hommes soucieux du bien commun. La guérilla fut orchestrée par les sovietiques avec la complicité active de la finance qui est derrière les Anglo saxons. Le rapport de force était inégal. Les Rhodesiens et les sud africains n’avaient aucun appui. Ils ont tout tenté mais furent trahis. Honneur à eux.
je ne sais pas la langue anglaise
Petit cocorico, les hélicoptères, des Alouettes françaises, de même que l’AML 90 roues canon qu’on voit traverser la rivière.
Je suis blanc, mais je ne m’identifie pas à ces gens là. Pour rester quelque part, il faut être ami avec les autochtones ou alors faire un génocide comme aux Etats-unis. Ils auraient dû le comprendre. Pourquoi il n’y a que dans les colonies anglo-saxonnes que cela s’est mal passé et pas dans les colonies espagnoles ? Il faudrait peut être se poser cette question.
Ce que vous dites est intéressant. La colonisation anglaise est cyniquement une colonisation de profit. Celle de la France est plus sournoise: il s’agit d’exporter le modèle révolutionnaire et de faire des citoyens du monde. Elle repose sur un quiproquo les exécutants étant souvent de bonne foi mais lâchés par les politiques ce qui sera à l’origine de bien des drames connus de nos milieux. Ce qui s’est passé en Rhodesie et en Afrique du Sud est le résultat du cynisme britannique seulement les dirigeants Anglo américains se sont heurtés à des hommes soucieux du bien commun. La guérilla fut orchestrée par les sovietiques avec la complicité active de la finance qui est derrière les Anglo saxons. Le rapport de force était inégal. Les Rhodesiens et les sud africains n’avaient aucun appui. Ils ont tout tenté mais furent trahis. Honneur à eux.
Attention la Russie, un rapport de perte favorable n’est jamais prédictif de la victoire.
Pour le Rhodésie, un blanc pour 25 noirs et ça n’a pas suffit.
Alors, avec un Russe pour 8 Ukrainiens, on est encore plus loin du compte: manœuvrez bordel!
(et on ne rappellera pas les rapports de pertes ultra favorable aux Allemands à Koursk, des Français à Dien Bien Phu ou Alger, des Américains au Viet Nam ou en Afghanistan)
Pour vous il n’y a pas eu de massacres d’Indiens dans les colonies espagnoles(et portugaise)! Alors pourquoi les Indiens ont disparu des Antilles espagnoles bien avant l’arrivée des Anglais ou des Hollandais? Il n’a pas que les maladies pour décimer les Indiens mais l’esclavage imposé par les Espagnols aux autochtones pour le travail dans les mines! Ailleurs les Espagnols font la chasse aux peaux rouges comme en Argentine, au Chili! Souvenez vous des « réductions » créées par les Jésuites au Paraguay, en Argentine, au Brésil, en Bolivie, pour les protéger des esclavagistes portugais de Sao Paolo :https://fr.wikipedia.org/wiki/Bandeirante.
Non la colonisation espagnole(et portugaise) sont en partie responsable de la disparition des Indiens.
Rapport de pertes:
d’après la deuxième vidéo, il y aurait eu 134 tués côté blanc (ou peut-être seulement 85 si les 49 tués en opération sont inclus dans les 85 morts au combat), et entre 12 et 15 000 rebelles tués.
Le rapport serait donc de plutôt de 1 à 100 et non de 1 à 25.