Par une coalition heureuse mêlant envahis et anciens envahisseurs, l’alliance de circonstances établie entre le généralissime romain Aétius, le roi des Wisigoths Théodoric et Mérovée roi des Francs a permis la retraite en catastrophe de l’empire hunnique conduit par Attila. Les Huns, ces mystérieux nomades de type mongoloïde qui avaient surgi un siècle plus tôt de la lointaine Asie s’étaient installés dans la région du Danube.
Comme les autres Barbares, Attila combat les troupes de Constantinople puis il se mit à attaquer les Gallo-Romains. C’est ainsi qu’il franchit le Rhin et détruit Metz.
À Paris, qu’on appelle encore Lutèce, Sainte Geneviève recommande à ses concitoyens de jeûner pendant trois jours pour s’attirer la bienveillance de Dieu. Ô miracle, celui-ci exauce leurs prières et leur chef, celui qu’on surnommera bientôt « le fléau de Dieu », renonce à prendre la ville.
Le 14 Juin, les Huns venaient de faire irruption dans la ville d’Orléans, les habitants fuyant de toutes parts pour éviter le pillage et la mort, quand soudain étaient apparues les enseignes romaines et des troupes amies se précipitant sur les Barbares : les trois comparses avaient repoussé l’ennemi, jusqu’à l’acculer en direction des plaines de Champagne, aux environs de Troyes.
Une semaine après avoir subi ce revers devant Orléans, Attila s’arrêta dans les champs Catalauniques, appelés aussi plaines Mauritiennes, consultât ses devins qui le donnait perdant en contrepartie de la mort du chef adverse, qui, pensait-il, serait Aétius et ne tergiversa plus à combattre. Malgré sa superstition, il ne croyait pas assez à l’infaillibilité des augures pour perdre entièrement l’espérance de la victoire.
Du soir de la bataille jusque tard dans la nuit il fût mis en échec par les troupes alliées qui se démenèrent dans le plein espoir du triomphe.
Au point du jour, il rassembla ses principaux officiers, leur donna ses instructions pour la bataille ; et, afin d’exciter leur courage, leur adressa un discours dont voici les traits principaux :
« Méprisez ce ramas d’ennemis désunis de mœurs et de langage, associés par la peur. — Précipitez-vous sur les Alains et les Goths, qui font toute la force des Romains ! — Le corps ne se peut tenir debout quand les os en sont arrachés. Courage ! que la fureur accoutumée s’allume ! Le glaive ne peut rien contre les braves avant l’ordre du destin. Celte foule épouvantée ne pourra regarder les Huns en face. — Si l’événement ne me trompe, voici le champ qui nous fut promis par tant de victoires. — Je lancerai le premier trait à l’ennemi : quiconque oserait devancer Attila au combat est mort. »
Attila donna le signal de la bataille. Le centre de son armée enfonça le centre de l’armée d’Aétius et prit en flanc la cavalerie des Wisigoths, violemment ébranlée par ce choc. Le brave Théodoric, à cheval au milieu des siens, les animait du geste et de la voix, lorsqu’atteint d’un javelot lancé par un officier ostrogoth nommé Andage, il tomba au milieu des files ondoyantes des cavaliers, qui l’écrasèrent sous leur irrésistible flux et reflux. Dans le tumulte de l’action, les Wisigoths ne s’aperçurent pas de la chute de leur roi, et continuèrent à combattre avec la même ardeur. Après avoir enfoncé les Ostrogoths, qu’ils avaient en face, ils prirent à leur tour les Huns en flanc, et les chargèrent avec une telle impétuosité qu’ils les obligèrent à se retirer dans leur camp derrière les lignes de chariots qui en formaient les retranchements, et qu’Attila se hâta de couvrir de frondeurs et d’archers pour en défendre les approches.
La bataille fut gagnée sur tous les points par les Gaulois, Burgondes, Francs et Romains qui rivalisèrent de courage. Il est difficile, néanmoins, de se rendre compte des détails que renferme à ce sujet Jornandès, un historien de langue latine qui vécut au VIème siècle. On voit que la valeur personnelle du guerrier eut plus de part à la victoire que le talent du général. Chacun des chefs et chacun des soldats combattit en quelque sorte isolément et pour son compte, ne pouvant connaître, dans l’immense champ de bataille, ni tous ses auxiliaires ni tous ses ennemis. Cent soixante-deux mille cadavres couvrirent la plaine. Quelques auteurs disent même qu’il y eut trois cent mille morts.
Bien que battu aux « Champs Catalauniques », Attila poursuit sa route et se dirigea vers Rome. Aux portes de la ville, le pape Léon 1er le Grand le convainc de rebrousser chemin. Attila s’en retourna alors sur les bords du Danube où il décéda peu après (crise d’apoplexie ou assassinat).
Les Huns sortent de l’Histoire aussi soudainement qu’ils y étaient entrés.
Notre attention se portera pour finir sur Mérovée, ce roi si célèbre depuis cette bataille et dont l’appartenance raciale se rattache aux Francs Saliens, qui donna son nom à la dynastie des Mérovingiens, en même temps qu’un territoire à son peuple, terreau fertile grâce auquel un futur successeur du nom de Clovis put unir une mosaïque de peuples et qui deviendra France…
Concernant la rencontre Attila Léon 1er, j’avais lu (je n’ai plus la référence) que l’un des généraux d’Attila lui avait demandé pourquoi il avait été impressionné par un vieillard et n’avait pas pris Rome, Attila répondit: « de lui non mais de la personne qui était à côté (L’Archange Saint Michel), oui. »
UNE THESE QU’AUCUN HISTORIEN NE PRENDRA LE RISQUE DE SOUTENIR :
Il est intéressant de noter qu’après cette époque, marquant le fin de ce que l’on a nommé « l’Empire hunnique », c’est cette confédération de peuples nomades de la steppe qui ont constitué l’entité KHAZAR.
Thèse confirmée en 2016, avec la mise à jour, dans le KHAZAKSTAN, de la plus importante nécropole concernant les Huns.
Khazakstan dont sont originaires les Khazars, qui deviendront les Ashkenazes, après leur conversion au judaïsme, au début du VIIIème siècle.
Attila était un Germain. Son nom signifie Petit Père. La moitié de ses armées était germanique. L’aura qu’on a plaquée sur lui est due au fait qu’il était païen. L’idéologie monothéiste dominante a toujours stigmatisé les grands hommes païens, sans jamais reconnaître le moindre de leur mérite. Attila n’était pas un sauvage. Il connaissait bien Aetius, et a été formé à l’école romaine.
Même chose pour Néron, qui était un homme de culture.
Le révisionnisme ne doit pas s’arrêter à la 2eme GM !!!