Selon plusieurs rapports de la Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (FNUOD), la mission onusienne censée vérifier la délivrance du plateau du Golan par l’occupant juif, des échanges quasi quotidiens d’informations, d’hommes et de matériels se déroulent près du Golan entre le Front pour la victoire du peuple du Levant (Jabhat an-Nuṣrah li-Ahl ash-Shām dit Front al-Nosra) et l’État criminel d’Israël.
La section syrienne d’al-Qaïda n’est pas le seul groupe soutenu par l’entité sioniste, mais ce sont particulièrement les liens avec ce groupe qui intriguent l’ONU. Ces rapports sur l’action criminelle d’Israël ont été adressés aux quinze membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Aucun (Chine, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni; et Angola, Chili, Espagne, Jordanie, Lituanie, Malaisie, Nigéria, Nouvelle-Zélande, Tchad et Venezuela) n’a dénoncé la position israélienne
Au total, 59 réunions se sont déroulées entre le 1er mars et le 31 mai 2014, soit plus d’une tous les deux jours, durant lesquelles des égorgeurs valides passaient en Israël, des caisses au contenu indéterminé transitaient dans l’autre sens, etc.
À cause de l’appui d’Israël aux islamistes, les casques bleus ont été contraints d’évacuer la zone et ne peuvent plus désormais surveiller les actions criminelles de l’entité juive. Toujours à cause du soutien d’Israël aux islamistes, l’armée syrienne a été contrainte d’abandonner de larges pans du territoire dans cette zone de tensions entre la Syrie, Israël mais également le Liban.
Selon des spécialistes du renseignement israélien, l’État criminel, outre l’assistance matérielle et des livraisons d’armes létales, outre des informations stratégiques, entraîne depuis plusieurs années les terroristes islamistes avant de les envoyer en Syrie.
Le plus fidèle allié d’Israël, les États-Unis d’Amérique (ÉUA, United States of America), qui se prétendent à la pointe du combat contre le terrorisme islamique, sont de facto impliqués dans ces livraisons d’armes, d’informations et l’entraînement des terroristes, puisque, de 1948 à 2005, l’assistante directe militaire des ÉUA a concerné 154 milliards de dollars ; en 2014 et 2015, l’aide américaine à Israël – et aux terroristes – se monte à 3,1 milliards annuels. C’est donc aussi avec le matériel et les techniques américaines que les terroristes sèment la mort en Syrie.