La France avait des domaines réservés, des règles intangibles qui conféraient à la morale un temps, puis, à la simple idéologie républicaine venue remplacer par ses idoles les saints d’alors. Mais l’homme, dont le corps est devenu le temple du « Dieu raison » a gardé une sacralité laïcisée. Au nom des Droits de l’homme, au nom de son respect, le corps était réputé « indisponible », faisant converger droit naturel et temporel en une même loi.
Mais la hiérarchie ordonnant les différents domaines juridiques a été bouleversée, renversée par le Conseil d’État l’été dernier, consacrant le commerce en valeur absolue auquel se réfère dès lors toute législation. La coutume de l’homo œconomicus a fait loi.
Il s’agit d’une nouvelle révolution, d’une révolution assassine, aussi meurtrière que celle de 1789, mais sourde et sournoise, car elle tue sans que cela se voie, non seulement des hommes, mais une Nation, une civilisation.
Une jurisprudence criminelle :
Un événement fondamental s’est produit dans l’indifférence générale. Depuis lundi 2 février, l’Établissement français du sang, l’ÉFS, a perdu son monopole du don du sang avec les conséquences catastrophiques que cela implique. Alors que le Conseil d’État est censé faire appliquer la loi, il s’est fait une fois de plus réformateur de la morale et de l’éthique, acteur de la décadence et de la soumission, il s’est rendu coupable de la mise en danger des Français, car cette décision ouvre la porte à des infamies, à dessein.
L’article 16-5 du Code civil prévoyait la nullité de toute convention conférant une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments et ses produits. Le Conseil d’État est passé outre, a renversé ce principe intangible créant ainsi une jurisprudence dangereuse, se substituant au législateur censé représenter le peuple. La décision fera date, prise dans le silence d’un tribunal, loin de la place publique. Une brèche est ouverte, un gouffre s’est créé laissant libre cours à la légitimation du commerce de l’humain. Au-delà de légitimer le commerce des êtres, la prostitution, la vente d’organe (car s’il s’agit de sang aujourd’hui, qu’est-ce qui empêchera de vendre demain un rein, un cœur, un poumon, etc.), cette réforme autorisera le commerce d’enfants et la gestation pour autrui. Car s’il ne fait nul doute que ce gouvernement de dégénérés ne pense pas à rétablir l’esclavage que l’on pourrait dès lors revendiquer, il semble grossièrement s’inscrire dans la continuité du mariage pour tous.
Une légalisation de la GPA symbolique :
En effet, si l’article 16-5 empêchait jusque-là le commerce du corps et de ses dérivés, l’article 16-7 du Code civil prévoit la nullité de toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui. Cela n’est pas un hasard. La jurisprudence du Conseil d’État, l’exécutant des basses œuvres du gouvernement, permet dès lors la transgression de tout l’article 16. Ils ont légitimé, légalisé la GPA, en se retranchant derrière la pseudo justice.
Cette affaire est hautement symbolique et crée un précédent. Depuis 1952, les Français étaient « unis dans le sang », le sang étant décrété par la loi, comme tout « tissu du corps humain », ne pouvant constituer ni bien du commerce ni médicament. Désormais, seul compte le marché. La chambre d’enregistrement des forfaitures de l’État, saisie par une société étrangère (Suisse) Octopharma, avec l’appui des directives européennes, a fini de tout désacraliser, a fait tomber toutes les frontières, morales et éthiques. C’est l’alliance exemplaire de notre gouvernement servile, de l’Union européenne fossoyeur des nations, et du marché, de l’argent roi, du veau d’or, bien représenté dans toute son hypocrisie et son horreur par les laboratoires pharmaceutiques dont on ne connaît que trop bien les accointances avec les politiques.
C’est une infamie, un scandale, une outrance… un crime !
C’est la vente en esclavage de tout un peuple sur l’autel du marché, par la prostitution de certains.
Le mariage pour tous n’était qu’un préliminaire, ils passent désormais à l’acte. Ce qu’a refusé le peuple à grands cris, ils l’ont passé dans le silence, dans l’indifférence de tous, dans le silence assourdissant des médiats et de la classe politique.
Ceux qui nous ont précédés ont fait don de leur personne, don de leur sang pour que la France soit, pour que France vive. Ne laissons pas les marchands du temple la démanteler, détruire notre pays et notre nation. Des esclaves du système se sont faits esclavagistes de la Nation, des prostituées se sont octroyé le droit de vendre les enfants de Jeanne, de faire de la France un grand lupanar pour les marchands du temple.
Parce que cette jurisprudence viole tous les principes de la morale
Parce que cette jurisprudence est le fruit du mariage républicain de l’anti-France
Parce que cette jurisprudence ouvre la voie à la commercialisation du corps humain
Parce que cette jurisprudence légalise la GPA et la vente des enfants aux homosexuels
Parce que cette jurisprudence est une condamnation pour la Nation France
Parce que cette jurisprudence est parangon de décadence
Mettons fin à cette forfaiture !
Révolution nationale !
On voit encore une foi le courage de leur démocrâssie,comme pour le mariage des pair(e)s,ils n’osent pas demander l’avis du peuple par le plébiscite.On l’a vu avec Mr Sarkozy en 2005,le peuple a mal voté,Mr Sarkozy a fait revoter la nouvelle constitution européenne de Mr Giscard par les députés qui l’ont acceptée!Pour notre malheur…
Eh oui,il n’est pas donné à tout le monde d’organiser des plébiscites,avec des résultats en sa faveur de l’ordre de 90%,comme un certain AH à partir de 1933…
Les faits sont les faits.