Les juges rouges ont multiplié les procès à travers la France pour de prétendues « apologies d’actes terroristes » depuis janvier. De simples visuels sur Facebook, de simples remarques à des policiers, ou des SMS envoyés à des amis. Pour avoir crié « 100 % Kouachi », un occupant de Nice a écopé de six mois de prison. L’humoriste africain Dieudonné, pour avoir simplement énoncé « Je me sens Charlie Coulibaly » risque 30 000 euros d’amende ou 200 jours de prison : c’est ce qu’a réclamé un procureur de Paris, Annabelle Philippe, lors de réquisitions dignes d’un procès de Moscou. Les nationalistes n’échappent pas à cette vague de répression : Yvan Benedetti, le directeur de Jeune nation, devra affronter la justice d’occupation pour ce motif.
Ce ne sera pas le cas au contraire de Jean-François Chazerans, enseignant d’un lycée de Poitiers, qui non seulement avait fait l’apologie d’actes terroristes, mais l’avait fait le lendemain des attentats, jour de « deuil national [sic] » en France. Autre circonstance aggravante : il avait délivré son message antifrançais devant une classe de lycéens, usurpant son autorité de professeur pour faire passer un message politique. Mais les juges rouges qui par ailleurs vont très au-delà de ce qui dit la loi ont cette fois estimé que :
« les propos imputés n’apparaissent pas, en eux-mêmes, constitutifs du délit d’apologie d’actes de terrorisme prévu par l’article 421-2-5 du Code pénal qui impose de présenter des actes de terrorisme sous un jour favorable. Ils ne pourront donc pas faire l’objet de poursuites pénales »
a prétendu le procureur. Selon que vous serez admirateur de Staline et de Marx ou de Jeanne d’Arc et de Charles Martel, la justice vous relaxera ou vous persécutera…
Pour bien comprendre la décision de la justice républicaine, il faut préciser que s’il a défendu et repris les thèses complotistes des islamistes, ce professeur est un activiste d’extrême gauche. Et s’il a justifié les meurtres commis par les islamistes, il l’a fait en attaquant la France et ses militaires, qui sont pour lui des « terroristes ». Dans une République où des magistrats peuvent traiter de « con » les parents de victimes de meurtres sauvages, il apparaît logique qu’il reçoive l’absolution de ses juges antifrançais.
Après cette annonce, sa mise à pied à titre conservatoire pour quatre mois devrait être rapidement levée. L’extrémiste pourra sans doute revenir avant l’été propager sa haine de la France et des Français à ses élèves, l’enquête ayant montré que, de façon habituelle, cet extrémiste se servait de ses cours pour diffuser sa propagande marxiste.
Il avait organisé au lendemain de l’attaque des frères Kouachi contre Charlie hebdo un « débat » opposant des partisans d’une totale liberté d’expression à un groupe défendant une liberté limitée. Lui-même instrumentalisait le débat pour diffuser ses opinions politiques extrémistes.
Ses propos avaient choqué plus que d’ordinaire ses élèves, notamment des fils de militaires. Après avoir évoqué largement ce cas, les journalistes s’étaient tus en apprenant que le proterroriste était l’un des leurs, avant de multiplier les articles en sa faveur.