Leur ‘rappeur’ africain à papiers états-uniens qui se fait appeler ‘Snoop Dogg’ circule actuellement en Europe pour y répandre ses miasmes rythmiques lors de concerts. Cependant, il vient de faire l’objet de deux mesures de police… qui ne l’ont pas empêché de continuer son circuit.
En Suède, soupçonné d’avoir consommé des drogues, il a été soumis à un test au commissariat. Il y a trois ans, tentant d’entrer en Norvège avec des produits stupéfiants, il avait écopé de deux années d’interdiction de séjour. La même année, il avait été photographié en train de se droguer avec son fils.
En Italie, leur star – qui devrait s’appeler Sniff Droog ? – a été interpellée, cette fois, avec 422 000 dollars états-uniens – équivalant à 383 000 de leurs euros – transportés dans deux taies d’oreillers. En ayant provisoirement laissé sur place la moitié, à titre de caution pour assurer le paiement ultérieur de l’amende (pour transport de plus de dix mille euros en espèces), leur idole est repartie libre, avec 211 000 dollars en poche donc, pour continuer sa suppuration musicale à Londres.
La dernière histoire en date s’est déroulée lors du passage en Corse du trafiquant. Hébergé à l’hôtel Casa del Mar à Porto Vecchio, il a affirmé avoir été l’objet d’un cambriolage jeudi. Il prétendait que des bijoux et de l’argent liquide avaient été volés. La direction de l’hôtel s’empare aussi de l’affaire et les gendarmes interviennent. Mais telle une femme policière refoulée par un maître séoudien du gouvernement sur une plage privatisée, l’entourage de ‘Snoop’ a empêché les enquêteurs d’approcher des lieux. Les hommes en bleu ont finalement quitté les lieux non seulement sans avoir pu réaliser la moindre constatation, mais encore sans la moindre plainte : délire de drogué ? Peur du trafiquant que les gendarmes ne trouvent armes, argent et drogues dans le palace ? Faits dont la « star » a compris qu’elle était l’œuvre de l’un des siens ? La raison du comportement des gorilles de Snoop n’est toujours pas connue.