Depuis janvier, des milliers de policiers et militaires français sont affectés à la garde de lieux de cultes islamistes et judaïstes. Combien parmi eux sont liés à des groupes terroristes de type l’État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya) ou Ligue de défense juive (LDJ) ? Combien de ces centres de propagande des ennemis de la France abritent des armes, de la propagande raciste antiblanche, appelant aux meurtres et à l’esclavage des goys et mécréants ?
C’était le cas d’un lieu de culte islamiste installé à Lagny-sur-Marne, connu depuis sa création sous l’ère Sárközy comme extrémiste. Elle avait alors été fondée par Mohamed Hammoumi, parti depuis en Égypte cette année, après avoir formé selon les autorités une dizaine de tueurs ayant rejoint les groupes terroristes en Syrie. Trois autres avaient été arrêtés après avoir lancé une grenade contre une épicerie communautariste juive à Sarcelles.
Durant les perquisitions menées dans la mosquée et chez ses responsables, les enquêteurs ont découvert un pistolet 9 mm, un disque dur caché et une dizaine d’ordinateurs chez le président qui gérait une école illégale.
Le préfet a imposé après cette opération 22 interdictions de sortie du territoire et neuf assignations à résidence.
Avant les faits, deux responsables de ce lieu de culte islamiste avaient fait pour l’un l’objet d’une mise en examen dans le cadre du démantèlement d’une filière terroriste, le second d’une interdiction du territoire. Un proche d’Amédy Coulibaly, Medhi Sabry Belhoucine, accusé d’avoir convoyé la compagne du premier en Turquie après l’attaque d’une autre épicerie communautariste juive en janvier dernier, était aussi un fidèle de cette mosquée.