Ahlam.H, gendarme radicalisée à l’islam, renseignait les islamistes
Écartée en 2013 de la gendarmerie de Saint-Maximin après avoir consulté des fichiers confidentiels, elle est soupçonnée de liens avec une filière de recrutement djihadiste.
L’uniforme de la gendarme adjointe volontaire cachait une jeune femme radicalisée, bien décidée à se rendre en terre de djihad. Cette gendarme, en poste «dans le sud de la France», se servait de ses fonctions pour consulter des fichiers administratifs et judiciaires en toute illégalité.
Ahlam H. était en poste, depuis 2012, au peloton autoroutier de Saint-Maximin/La-Sainte-Baume quand le pot aux roses a été découvert en novembre 2013. La jeune femme âgée d’une vingtaine d’années a alors été poussée vers la sortie.
Le tribunal correctionnel de Draguignan l’a condamnée, en avril 2014, pour la consultation illicite des fichiers confidentiels (personnes recherchées, antécédents judiciaires, etc.). Mais la destination des informations consultées depuis Saint-Maximin intéresse une seconde enquête.
La radicalisation de la mise en cause fait notamment peser des soupçons « d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ».