Alerte sur la chute de niveau des travailleurs du nucléaire

Alors que le gouvernement de Macron a relancé le secteur du nucléaire en décidant de la construction de trois paires de réacteurs « EPR2 » (après avoir fermé arbitrairement la centrale de Fessenheim !), une inquiétude se fait jour sur la baisse de niveau des salariés du secteur.

Ce sont les formateurs qui depuis des décennies transmettent leur savoir aux futurs travailleurs des centrales nucléaires qui en font le constat.

Cette baisse de niveau s’observe objectivement dans la nature des tests que l’on fait passer en fin de formation. Dans les années 80, les tests comportaient des questions ouvertes. On demandait par exemple de dessiner le schéma de principe d’une centrale nucléaire de type réacteur à eau pressurisée, avec ses trois circuits de refroidissement successifs. Aujourd’hui, les stagiaires des formations doivent simplement répondre à des QCM avec une seule bonne réponse possible. Beaucoup de ces questions sont très faciles.

Certaines municipalités pour trouver une occupation la journée aux « jeunes des cités », qui brûlent des voitures la nuit, demandent à l’Etat de prendre en charge leur formation afin de les envoyer dans le nucléaire. Leur niveau est terriblement faible. Nombre d’entre eux sont incapables d’effectuer une division, même de diviser un nombre à deux chiffres par deux. L’un d’entre eux s’est montré incapable de répondre à la question : « si tu reçois un débit de dose de 2 mSv/h, quelle est la dose que tu as reçue en une heure ? » Et encore, la question initiale portait sur la dose reçue en une demi-heure…On voit qu’ils ne maîtrisent pas non plus les éléments de base de la langue française. Certains d’entre eux ne montrent aucune envie de travailler et préfèrent se livrer au trafic de drogue plus rémunérateur. Pour d’autres un peu plus motivés, les formateurs sont obligés de rester tard le soir pour expliquer et réexpliquer le cours.

Le petit matériel des centres de formation disparait subrepticement. On constate qu’il n’y a plus de torches électriques, disparues dans les poches des élèves. Un formateur s’est rendu compte une fois qu’un élève n’avait pas rendu le pied à coulisse qui lui avait été prêté ; il l’avait caché dans son cahier. 

Quelles sont les conséquences de cette chute de niveau ? Faut-il s’attendre à une prochaine catastrophe nucléaire en France ? Evidemment, les équipes de conduite d’une centrale nucléaire bénéficient de formations très poussées et font l’objet d’une rigoureuse sélection. Mais la baisse de niveau général finira par avoir un impact même sur les meilleures équipes. Et les travailleurs de base d’une centrale nucléaire ont aussi une importance, puisqu’ils peuvent être amenés à travailler sur des matériels importants pour la sûreté d’une centrale nucléaire, par exemple un chaudronnier sur une tuyauterie. On peut donc s’attendre – et c’est bien déjà ce qu’EDF observe – à de nombreuses irrégularités conduisant à des ESS (événements significatifs sûreté) ou des ESR (événement significatif radioprotection), déclarés à l’ASN, l’autorité de sûreté nucléaire. 

Quelles sont les causes de cette chute de niveau ? Celle-ci s’observe plus généralement sur le reste de la population. On peut citer deux causes majeures, l’une environnementale, et l’autre biologique : 

• la baisse des exigences et l’introduction de méthodes d’apprentissage contreproductives à l’école après Mai 68
• l’import de populations à faible QI, phénomène que même Libération avait fini par admettre. C’est aussi bien sûr un constat effectué par des formateurs du nucléaire.

Mais tant que le présupposé que tous les hommes ont les mêmes capacités et que c’est l’environnement seul qui le façonne restera, la baisse de niveau se poursuivra avec des impacts dans tous les domaines y compris les plus sensibles, comme le nucléaire. Les Français doivent réagir !