Aujourd’hui, la Serbie est traversée par un important courant de contestation vis-à-vis du pouvoir d’Alexandre Vucic. Ce qui lui est notamment reproché c’est son accointance avec des intérêts étrangers comme la Chine qui a construit plusieurs infrastructures dont une gare qui s’est effondré et a fait plusieurs morts. Il y a également Israël ce qui est particulièrement grave quand on connaît la nocivité de l’entité sioniste avec notamment le soutien aux terroristes albanais du Kosovo. Ces événements sont l’occasion de revenir sur un personnage qui, lui, a œuvré pour l’indépendance de son pays sans tomber dans le chauvinisme. Il s’agit de Milan Nedic.
La Serbie a joué pendant la Seconde Guerre mondiale un rôle nuancé, les forces de l’Axe ont été sur un territoire d’une instabilité importante durant l’occupation.
Certains Serbes ont compris l’enjeu de cette guerre qui consistait à défendre la nation, la spiritualité, la solidarité et l’histoire. Parmi eux il y a Milan Nedić, cousin d’un autre Serbe qui avait compris l’enjeu de la guerre, Dimitrije Ljotić, et cela a permis une coopération face aux épreuves.
Né le 2 septembre 1878, Milan Nedić fut un général et un homme politique serbe qui joua un grand rôle avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il naît dans la banlieue de Belgrade, Grocka. Son père était chef de district et sa mère enseignante dans un village près du mont Kosmaj. Aussi, il a pour neveu l’écrivain et réalisateur Stanislas Krakov. Le jeune Milan Nedic termine ses études secondaires à Kragujevac et entre à l’académie militaire en 1895 puis dans l’armée en 1904.

Il rencontra Sivka Pesic, fille du lieutenant-colonel Petrolije Pesic, l’épousa et eut avec elle 5 enfants. Un garçon, Dusan, et quatre filles, Andelija, Devanka, Branka et Leposava.
En 1910, Milan Nedić est promu général, par la suite il sert dans la guerre des Balkans de 1912 à 1913 et est promu lieutenant-colonel.
Durant la Première Guerre mondiale, il est, en 1915, promu colonel et sert à l’état-major puis, de 1915 à 1916, ses troupes couvrent la retraite de l’armée serbe à travers le Monténégro et l’Albanie.
– En 1923, général de division.
– En 1930, général.
– Entre 1934 et 1935, il commande l’état-major de l’armée yougoslave.
En 1939, il devient ministre de l’Armée et de la Flotte.
Cependant il eut le temps de servir la cause nationale à son poste. En effet, la même année de sa nomination, le gouvernement serbe faisait interdire la presse du parti politique de son cousin Dimitrije Ljotić, ZBOR.

Ljotić lui demande alors de l’aider à contourner cette interdiction et donc la censure. Milan Nedić s’y employa en distribuant le Bulletin au sein de l’armée royale yougoslave et en le faisant imprimer dans une imprimerie militaire afin de le diffuser dans tout le pays.

Milan Nedić a tenté, avant d’être forcé à la démission, d’amener la Serbie à signer le pacte tripartite. Il est donc contraint à la démission le 6 novembre 1940 pour sa sympathie affichée pour le Führer Adolf Hitler.
La défaite et l’invasion de la Serbie par l’Allemagne du 6 au 17 avril 1941 firent changer la situation. Il fut nommé par le commandant de la Wehrmacht, Premier ministre du Gouvernement de salut national.

Le 1ᵉʳ septembre 1941, il déclara à la radio vouloir sauver le noyau du peuple serbe.
Avec son cousin, il entreprit une collaboration avec l’Axe afin de redresser le pays. L’un des points majeurs fut le rétablissement de l’ordre contre les communistes et les Tchetniks qui s’opposaient au nouveau gouvernement.

Plusieurs membres de ZBOR intègrent son gouvernement, mais pas son cousin Dimitrije Ljotić, qui souhaitait rester en dehors de la structure étatique, préférant la discrétion et diriger par les ficelles de ses réseaux.
Malheureusement le vent tourna en défaveur de l’Europe libre et le 4 octobre 1944, son gouvernement se dispersa et il dut s’enfuir. Il fut capturé le 1ᵉʳ janvier 1946 et le 5 février les journaux rapportèrent qu’il se serait suicidé en profitant d’un moment d’inattention des gardes en sautant par la fenêtre… Ainsi mourut Milan Nedić, un Serbe qui tenta de redresser la Serbie par la collaboration avec l’Axe.
Les opposants rouges et les Tchetniks purent goûter à la victoire de l’URSS en terres balkaniques. Dans des moments comme celui-ci, le chauvinisme a coûté extrêmement cher à ceux qui n’ont pas compris les enjeux.
Il figure aujourd’hui sur une liste des 100 Serbes les plus éminents et ceux à la 84eme place.
Des jugements ont eu lieu pour sa réhabilitation et il y a une décision en suspension depuis 2019 sur cette question.
Pour conclure, rappelons que Milan Nedic voulait préserver la nation Serbe, tandis que les élites mondialistes actuelles en plus d’être lié à des intérêts étrangers ont récemment fait savoir qu’il allait faire venir des milliers de Ghanéens dans le pays ce qui constitue une attaque contre la Race Blanche. On voit qui sont les véritables gouvernements fantoches. Ce n’était pas le cas de Milan Nedic qui œuvra pour l’avenir de la Serbie.
Salut à toi Milan Nedic.
Ton honneur s’appelait fidélité.
Qui Vive ? France !