Fermeture de quatre mosquées aux prêches radicaux en Ile-de-France
Les lieux de culte visés par cette fermeture administrative sont situés dans le Val-de-Marne, les Yvelines et en Seine-Saint-Denis.
Le ministère de l’Intérieur a publié, mercredi après-midi, un communiqué dans lequel il annonce la fermeture administrative de quatre mosquées soupçonnées de promouvoir une idéologie radicale en France. Ces décisions ont été prises sur le fondement de l’article 8 de la loi d’urgence. Cet article autorise la fermeture des lieux de culte dans lesquels sont tenus des propos relevant d’une provocation à la haine, à la violence ou faisant la promotion d’actes de terrorisme.
Selon le Le ministère de l’Intérieur, ces lieux abritaient «des réunions visant à promouvoir une idéologie radicale, contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer un risque grave d’atteinte à la sécurité et à l’ordre publics».
Dans le Val-de-Marne, il s’agit de la mosquée Al-Islah, située à Villiers-sur-Marne, où une école coranique clandestine avait été découverte lors d’une perquisition menée à la fin du mois d’août. Elle était connue des services de renseignement pour avoir été fréquentée par douze personnes condamnées en avril pour leur participation présumée à une filière djihadiste à destination de la Syrie.
Dans les Yvelines, c’est la salle de prières d’Ecquevilly qui a été fermée, «un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, prônant un islam rigoriste, appelant à la discrimination et à la haine, voire à la violence», selon l’arrêté du préfet des Yvelines.
En Seine-Saint-Denis, il s’agit de la mosquée Ar Rawda, à Stains. Elle accueillait entre 500 et 600 personnes pour la prière du vendredi, «compte parmi ses anciens fidèles de très nombreux individus djihadistes». Certains sont soupçonnés «d’être les instigateurs d’une tentative d’attentat terroriste sur le territoire français», est-il ajouté dans l’arrêté. Un autre lieu baptisé Masjid Al Fath, à Clichy-sous-Bois est également concerné par la fermeture.