« La France, c’est la France. Et ça n’empêche pas le Béarn d’être le Béarn » (Alexis Arette)
Alexis Arette-Hourquet, ou Arette-Lendresse est né le 20 juin 1927 à Momas et mort le 15 janvier 2023. Il était un paysan, combattant, élu et poète français et gascon.
Il s’engagea en Indochine en 1949 dans une unité parachutiste. Blessé, il reçut la Légion d’Honneur et la médaille militaire.
« Cadet de Gascogne, engagé dans le commando Nord-Vietnam numéro 9, il y rejoint ses alter égos Vietnamiens, hommes de la terre, avec qui il partage tout, ses peurs, ses joies, ses espoirs et ses désespoirs. »
À son retour, il reprend la ferme de ses parents en 1953 « fidèle au mode de vie et de pensée des générations précédentes, de tous ces paysans qui ont contribué, au fil des siècles à ce que France continue malgré les éléments, les guerres et les famines » se plaçant dans la continuité du leader Henri Dorgères, fondateur des « chemises vertes ». Il est élu « premier paysan de France » au concours du Centre National des Jeunes Agriculteurs.
« Sa vie durant il a fait perdurer l’esprit mousquetaire, rude et indompté, né sur cette terre béarnaise âpre mais fertile qu’il a cultivé lui-même à la suite de ses aïeux. »
Proche du combat de l’OAS (emprisonné en 1962), puis, plus tard, conseiller régional d’Aquitaine du Front National entre 1986 et 1998, Alexis Arette-Lendresse ne cessa jamais de combattre, d’apprendre, de faire des recherches et d’écrire.
« Après les combats en jungle, il opte pour le combat nationaliste dans le civil, la cause paysanne, mais aussi la préservation de la culture béarnaise »
Avec sa disparition, le monde des Lettres et de la culture gasconnes perd assurément aussi un de ses représentants les plus brillants, écrivain, reçu « maître en gai savoir » du Félibrige en 1957, vice-président de l’Académie de Béarn en 1970 où il avait été élu au treizième fauteuil comme successeur de Simin Palay, un des fondateurs du Festival de Siros et de l’Institut béarnais et gascon.
« Il aura œuvré aussi toute sa vie pour la préservation de la culture béarnaise en écrivant de nombreux poèmes dans la langue de ses rêves. »
Adishatz !
Sur Jeune Nation :
Lettre ouverte à Éric Zemmour à propos du Général de Gaulle Par Alexis Arette
Ses ouvrages :
- Les Damnés de la terre, Le Flambeau, 1994,
- On m’appelait Bleu de Noir, Chroniques d’Indochine, Biarritz, J. et D., 1997,
- Les Dieux du crépuscule, Paris, Éditions Godefroy de Bouillon, 1998,
- L’Éternel et le temps des dieux : propos d’un paysan chrétien à un ami païen, Paris, Éditions Godefroy de Bouillon, 2001,
- Nos bêtes d’Aquitaine dans la langue, l’histoire et le légendaire gascons, coédition Institut béarnais et gascon et Princi negue, coll. « Radics » no 29, Orthez, 2003,
- Nos fleurs d’Aquitaine dans la langue, la sorcellerie et la médecine gasconnes, coédition Institut béarnais et gascon et Princi negue, Monein, 2003,
- La Longue marche des Aquitains, Pyrémonde, 2007
- Méthode simplifiée de poétique, Editions des régionalismes, 2010
- Las espernicades : fables e gnargues, Pyrémonde, 2010
- Fils d’Homme, je t’ai fait sentinelle, L’Æncre, 2013
- Office des Ténèbres, L’AEncre, 2014
- La Bible en examen, Dualpha
- Le grand malentendu ou Le testament d’un hérétique, L’AEncre, 2017
- Le temps d’aimer et d’en mourir, France Libris, 2018
J’ai découvert Alexis Arette lors de meeting du FN des années 80, et j’ai lu son premier livre.
C’était un homme qui maniait la rhétorique avec une certaine aisance, et fleurait bon la France profonde.
J’ignorais qu’il avait quitté ce monde, et je remercie Jeune Nation de me l’apprendre.
Vivant dans le sud ouest et d’ origine béarnaise du côté maternel j’ ai rencontré Alexis Arette il y a plusieurs années de cela ……dans une rue de Pau : portant béret et vêtu d’ une cape noire , muni d’ un bâton de berger ….une autre fois, lors d’ un rassemblement du FN près de Biarritz ….il est des êtres qu’ on n’ oublié pas