BIS REPETITA. La mairie de Vichy avait déjà fait pression avec succès sur le restaurant où devait être remis le 25 janvier 2020 le Prix international Robert Faurisson. Après deux ans d’interruption, non de la remise du Prix mais de la réunion dans la sous-préfecture de l’Allier à cause des confinements et restrictions covidesques, était à nouveau organisé le mercredi 25 janvier 2023 un rassemblement, d’abord sur la tombe du professeur Faurisson au cimetière de Vichy, 17 rue des Bartins, puis dans un restaurant ou, à l’issue du déjeuner, a eu lieu la cinquième remise du Prix portant le nom du regretté universitaire. Or, avant même que cette manifestation ait eu lieu, quelques heures seulement avant sa tenue, le maire de Vichy, le LR Frédéric Aguilera, a pris un arrêté visant à interdire ce rassemblement et Madame le Préfet de l’Allier a fait de même, au nom de l’Etat (mais non de l’Etat français de 1940 !), toutes affaires cessantes. « Ce rassemblement, mettant à l’honneur une personne qui minorait ou contestait les faits commis sous l’Occupation, notamment la persécution des juifs, constitue une atteinte au respect de la personne humaine et par là un trouble à l’ordre public ».
Se recueillir paisiblement sur le tombeau d’un défunt, à l’occasion de l’anniversaire de sa naissance (Robert Faurisson est né le 25 janvier 1929 à Shepperton et décédé à Vichy le 21 octobre 2018), puis remettre un Prix à un chercheur non conformiste dans un restaurant vichyssois est considéré comme un acte inqualifiable par leur République judéo-maçonnique. Voilà où en sont les libertés aujourd’hui dans notre malheureux pays. Et en effet, à notre arrivée en fin de matinée au cimetière de Vichy, nous attendaient trois voitures de police, deux à l’extérieur du cimetière, une troisième circulant à l’intérieur. Fort heureusement, comme nous sommes arrivés en ordre dispersé et en nombre limité, il n’y a pas eu d’attroupement et nous avons donc pu nous recueillir quelques minutes sur la tombe du Professeur.
Bien que le cimetière soit immense et compte de nombreuses allées, la pierre tombale est facilement reconnaissable car n’est gravé qu’un prénom, Robert, le nom patronymique n’apparaissant pas. A côté, sur la gauche, l’on peut voir le dessin d’une coccinelle. Robert Faurisson y tenait. Il aimait en effet particulièrement cet insecte dont la spécialité est de dévorer les larves. Or, toute sa vie, l’intrépide professeur a été confronté à la lâcheté humaine. Il en a connu maints exemples, en a éprouvé toute l’horreur, a détesté le côté visqueux, fourbe et couard de beaucoup d’âmes. Bien que très humain et compréhensif quant aux défauts et aux travers de l’humanité, sachant se montrer délicieux, généreux et fidèle en amitié envers tous ceux pour qui il avait de l’estime, étant accueillant et disponible pour tous ceux qui venaient le voir, Faurisson avait en horreur la lâcheté, surtout lorsque ceux qui en faisaient preuve se grimaient en hommes habiles, fiers et courageux, se mettaient en avant, plastronnaient, se haussaient du col, ne répugnaient pas à faire la leçon aux autres.
Cette année, pour sa cinquième édition, le Prix international Robert Faurisson a été décerné à Vichy à l’ingénieur allemand Germar Rudolf auquel on doit un Rapport d’expertise sur les « chambres à gaz d’Auschwitz » et beaucoup d’autres études pour lesquelles il a été condamné en Allemagne et emprisonné pendant près de trois ans de 2006 à 2009. Né à Limbourg en Allemagne le 29 octobre 1964, Germar Rudolf a étudié la chimie à l’université de Bonn de 1983 à 1989 et a préparé une thèse à l’Institut Max-Planck de recherche sur l’état solide à Stuttgart de 1990 à 1993. Il s’agit d’un institut de recherche extrêmement qualifié fondé en 1969 et qui se concentre sur l’étude des propriétés chimiques et physiques des solides. Il s’intéresse plus particulièrement aux matériaux complexes ainsi qu’à la physique et à la chimie à l’échelle nanométrique, et donc aux processus de transport des électrons et des ions. En 1991, Germar Rudolf a été contacté par des avocats pour préparer un rapport d’expertise qui serait présenté devant un tribunal allemand pour savoir si l’usage présumé de gaz pour le meurtre de masse de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale au camp de concentration d’Auschwitz peut être scientifiquement prouvé ou réfuté.
Le rapport qui a servi dans huit procès allemands et suisses a été publié pour la première fois en 1993. Une édition revue et complétée est actuellement disponible en allemand et en anglais sur le site www.HolocaustHandbooks.com Par ailleurs, un livre plus complet qui a fait appel aux compétences d’ingénieurs et d’architectes est paru en 1994. Pour son Rapport, Germar Rudolf a été condamné par la justice allemande à 14 mois de prison ferme. Pendant le procès, il n’a pas été autorisé à prouver que ses conclusions étaient justes et raisonnables. Essayer de démontrer devant un tribunal la justesse, le bien-fondé et la cohérence ce que l’on affirme dans ce domaine est interdit, voilà où en est la Justice aujourd’hui en Occident !
Voici les persécutions qu’a subies ce chercheur indépendant. Il est important de les rappeler pour se rendre compte de la gravité de la situation dans ce que l’on appelait autrefois le monde libre pour l’opposer au monde communiste. Avant qu’une injonction de se constituer prisonnier lui fût adressée, Germar Rudolf a quitté l’Allemagne au début de 1996 et a rejoint l’Angleterre, d’autant plus rapidement que d’autres de ses publications scientifiques avaient fait l’objet de poursuites judiciaires dans l’intervalle. Au Royaume-Uni, l’infatigable Rudolf a fondé une petite maison d’éditions appelée Castle Hill Publishers dont le sujet principal était de publier le résultat de ses recherches scientifiques. Las, les media et les politiciens britanniques ont finalement découvert ses activités et se sont livrés contre lui à une vraie chasse à l’homme fin 1999. Se sentant piégé, Rudolf est allé à l’ambassade iranienne à Londres pour demander l’asile politique. Mais on l’a poliment congédié, lui demandant de prendre un rendez-vous. C’est pourquoi, dans un acte désespéré, il s’est échappé aux Etats-Unis où il a demandé l’asile politique. Pendant que son dossier suivait son cours, il a redoublé d’efforts pour publier les résultats de sa recherche critique sur la Shoah. Il a ainsi lancé une série ambitieuse intitulée « les livres sur l’Holocauste » (www.HolocaustHandbooks.com).
SANS SUPRISE, ce travail n’a pas plu aux autorités américaines. En 2004, Rudolf s’est marié à une citoyenne américaine. Un an après cette union, il devait s’adresser aux officiers de l’immigration américains pour que son mariage fût pris en compte pour obtenir la résidence légale permanente aux Etats-Unis. Cependant, après avoir reconnu son mariage comme valide, il a été arrêté sous le prétexte qu’il avait manqué des interrogatoires au bureau de l’immigration plus tôt dans l’année, interrogatoires qui, en réalité, n’ont jamais existé. Il a été détenu pendant quatre semaines avec un bracelet indiquant comme cause de son incarcération « non délinquant », ce que même les gardiens de prison ne comprenaient pas. Comment un non-délinquant peut-il être en prison ? […]
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Source : Éditorial de Rivarol
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