Nous avons reçu ce jour, des nouvelles de Vincent, en provenance de sa cellule écossaise, où il croupit depuis le 10 novembre 2022, dans l’attente d’une décision de la justice locale portant sur une demande d’extradition de la France. Les nouvelles sont quelque peu inquiétantes.
Vincent a reçu hier son deuxième avocat, qui a repris le dossier après avoir été victime d’un problème de santé. Voici le déroulé des semaines à venir.
Dans un premier temps, une audience devrait avoir lieu prochainement, sans doute le 10 août, pour évoquer la peine d’un an qu’il aura purgée en totalité (9 mois effectifs).
Se tiendra ensuite une autre audience, prévue le 19 octobre prochain, mais sans doute reportée une nouvelle fois en novembre, portant sur la demande d’extradition.
L’avocat de Vincent lui a dit que le procureur allait invoquer le précédent d’Alison Chabloz en affirmant que « le révisionnisme est de l’antisémitisme », pour justifier d’une « double incrimination », tant en France qu’en Écosse des faits pour lesquels Vincent a été condamné en France. Ce qui rendrait alors la demande d’extradition recevable. Pour sa défense, l’avocat mettra en avant les limites existantes entre le révisionnisme de type « universitaire » qui expose ses arguments de manière référencée, dans un langage clair et posé, et des chansons qu’il qualifierait de « manifestement antijuives ». Reste à savoir si ces arguments seront entendus par le juge.
Alison Chabloz est la seule pour l’heure à avoir été poursuivie et incarcérée, ce qui a créé un précédent au Royaume-Uni, ouvrant une brèche très dangereuse, dont Vincent risque d’être le premier à faire les frais. Son avocat a été très clair sur ce point-là. Il y a donc un véritable danger pour Vincent à voir la demande d’extradition validée.
La justice anglaise cherche, de fait, à assimiler ce qu’elle juge comme « offensant vis-à-vis d’un groupe en particulier », assimilé à de l’antisémitisme dans le cas d’Alison Chabloz, ce qui lui a valu plusieurs semaines de détention, et le révisionnisme de Vincent. Ce qui reviendrait alors à amalgamer les deux « délits » en affirmant que le révisionnisme découle d’un antisémitisme. Alors, la justice écossaise aurait toute liberté pour valider l’extradition.
Il apparaît évident que tous les moyens seront utilisés et que toutes les constructions intellectuelles et juridiques seront mises en place pour aboutir à une décision qui satisfasse les autorités françaises.
Pourtant, comme l’écrit Vincent : « Toute ma vie, j’ai tenté de montrer, par mes agissements, que l’on pouvait être révisionniste sans être haineux ».
Il semble, qu’à l’instar de la justice française, la justice britannique ait pour objectif de faire taire de manière implacable et systématique, les libres penseurs, pacifiques et agissant en toute transparence.
C’est dire la menace qu’ils font peser sur les « gardiens de la mémoire », par leurs simples écrits, qu’ils soient historiques ou satiriques.
Tout notre soutien à Alison et à Vincent !
À propos de Vincent Reynouard
À propos d’Alison Chabloz
Sachant que la justice franque au temps de Charlemagne aurait sans doute fait la même chose:
https://www.theoccidentalobserver.net/2023/04/17/823-2023-1200-years-ago-agobards-letter-to-louis-the-pious-about-the-insolence-of-the-jews/
La collusion ne date pas d’hier.
Tout mon soutien également à Jeune Nation et Vincent ! Effectivement un libre penseur que ce dernier NB, et mieux encore, un historien fidèle aux faits historiques même (et à titre de preuves de ses narratifs ceux-ci NB). (Et non un conteur, au service des satanistes qui « tiennent la main » (depuis toujours) sur cette planète.
Théoriquement, il y passera si ce n’est que pour satisfaire un lobby transnational qui a bien plus de pouvoir que n’importe quel pays en question. Ce fut le cas pour Imam Abou Hamza, ce malade mental qui haranguait toute une foule de musulmans en critiquant la politique étrangère de son pays d’accueil et les attaques menées par les ricains de par le monde au Finsbury parc à Londres. Un jour les ricains avaient tout d’un coup « découvert » une action terroriste auquelle il aurait pris part, lui ont intenté un procès pour ensuite réclamer son extradition. C’est avec plaisir que les anglais ont tout fait pour se débarrasser de cet individu encombrant qui pourtant possédait la nationalité anglaise.
@Glen
«C’est avec plaisir que les Anglais ont tout fait pour se débarrasser de cet individu encombrant qui pourtant possédait la nationalité anglaise.»
Sous-entendu: «Comme il avait la nationalité anglaise [c.-à-d. britannique], il n’aurait pas dû être extradé par les autorités anglaises.»
Là encore, ce n’est pas si simple.
Certes, en règle générale, la France n’extrade pas ses ressortissants (tout comme la grande majorité des pays dont le système juridique est fondé sur droit romano-civiliste).
Mais il n’en va pas de même du Royaume-Uni et des autres pays dont le système juridique est fondé sur la common law : ces pays, en règle générale, extradent leurs ressortissants (le fait que le Royaume-Uni peut extrader ses ressortissants est clairement rappelé sur la page du site internet du gouvernement britannique dédiée aux extraditions).
D’ailleurs, cela n’a rien de surprenant en soi : c’est la logique interne à chacun de ces deux systèmes juridiques qui en veut ainsi.
À noter toutefois que des extraditions et des refus d’extradition demeurent possibles chez les uns comme chez les autres (d’où les deux «en règle générale» qui accompagnent mes explications).
Alison par ses provocations a ouvert la voie dans laquelle s’engouffre la justice anglaise.
C’est peut-être très drôle 5 min d’écouter ses chansons mais au final on en tire rien contrairement à VR qui travaille sérieusement.
A méditer pour tous les nationalistes qui passent leur temps à passer leur frustrations sur tel ou tel groupe plutôt que de travailler sérieusement à la relève inéluctable du système moribond qu’il convient de laisser à son triste sort.
Et voilà! Nous y sommes! La stratégie catastrophique d’Alison Chabloz est sur le point de servir à interdire le révisionnisme au Royaume-Uni et à faire extrader Vincent Reynouard!
Pour rappel, Alison Chabloz, chanteuse satirique, fut mise en procès et condamnée pour propos grossièrement offensants à cause de sa chanson «(((survivons)))» dans laquelle elle comparait la déportation des juifs à des voyages organisés. Pour se défendre, Alison Chabloz se présenta comme révisionniste et, en tant que telle, excipa du droit à la liberté d’expression.
À l’époque (c’était en 2017, si mes souvenirs sont bons), certains avaient déjà sonné l’alarme, indiquant que cette stratégie comportait le réel danger de créer, aux yeux de la Justice britannique, l’amalgame entre les propos satiriques de la chanteuse et les travaux académiques des véritables chercheurs révisionnistes.
Et de fait, c’est exactement ce qui se passa: la stratégie d’Alison Chabloz non seulement ne permit pas à la chanteuse d’échapper à sa condamnation (pour la bonne et simple raison que les paroles de sa chanson n’avaient rien d’un article révisionniste académique, et que, dès lors, elle ne pouvait exciper de la liberté d’expression accordée aux chercheurs), mais en plus cette stratégie permit de faire l’amalgame entre recherche révisionniste et propos offensants, créant ainsi un précédent judiciaire qui compromet sérieuse l’avenir de la libre recherche au Royaume-Uni en général et la liberté du chercheur Vincent Reynouard en particulier.
La législation Ecossaise n’est pas celle de l’angle terre, Alison ne devrait pas être citée . La providence est demandée à la barre .
@hautaux
Ce n’est pas si simple.
Il y a certes séparation entre le droit écossais et le droit anglais. Toutefois, le droit anglais et le droit écossais sont tous deux issus de la Common law. Or, dans le système juridique de la Common law, les décisions de systèmes juridiques étrangers sont considérées comme portant une « persuasive authority » (littéralement: une autorité persuasive).
Concrètement, cela signifie que, lorsqu’un cas précédemment jugé par une cour anglaise se présente devant une cour écossaise, cette dernière, bien qu’elle ne soit pas tenue de suivre la décision de la cour anglaise, doit considéré ladite décision comme un potentiel précédent qu’elle peut suivre.
De fait, les avocats écossais font souvent et abondamment référence au droit anglais.
Dès lors, le procureur écossais peut pertinemment utiliser le précédent posé par l’affaire Chabloz.