Le tribunal administratif de Montreuil a donc validé mardi 27 octobre la décision gouvernementale de fermeture.
« Il n’apparaît pas, en l’état de l’instruction, que le préfet de la Seine-Saint-Denis aurait porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales en fermant provisoirement le lieu de culte aux fins de prévenir la réitération de tels actes », a estimé le tribunal dans son jugement.
On reproche à la mosquée d’avoir partagé, le 9 octobre sur sa page Facebook, une vidéo montrant le père d’une élève d’un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) indigné à la suite d’un cours sur la liberté d’expression dispensé par Samuel Paty.
« Cette diffusion s’inscrit, en outre dans un contexte d’entrisme de la mouvance radicale au sein de la Grande mosquée de Pantin. Il résulte en effet de l’instruction que M. Doucouré, alias Abou Talha, un des imams de la mosquée de Pantin officiant à la prière du vendredi, est impliqué dans la mouvance islamiste radicale d’Ile-de-France », a précisé le tribunal. Les avocats Fédération musulmane de Pantin ont annoncé dans un communiqué leur intention de faire appel de cette décision devant le Conseil d’Etat
Une infime victoire ? Un minimum de décence dans cette république qui semble la plupart du temps en être totalement dépourvue.
Notons également que deux personnes âgées d’une vingtaine d’années ont été interpellées en flagrant délit, aux alentours de 4 heures du matin, par des policiers, alors qu’elles étaient en train d’écrire : « Mosquée de tueurs de profs », « Je suis Charlie », « Justice pour Samuel Paty » « Islamisme = fascisme » (sic) à la bombe de peinture sur la mosquée. Elles ont été placées en garde à vue et le parquet de Bobigny a ouvert une enquête.
La guerre est bien déclarée entre l’islamisme et l’esprit Charlie. Certains y vont à coups de couteaux, d’autres à coups de manifestations mi festivistes mi indignées et de bombes de peintures… On sent là encore encore la marque de la race ; la notre est bien policée en comparaison des intrus adeptes de la barbarie de la lame. Nous, nationalistes, rejetons évidemment le tout en bloque. Ni Charlie, ni charia. Nous continuons notre oeuvre française, politique et salutaire, tout en regardant la gueuse mourir du choc de ses contradictions.
Sources : parisvox.info , leparisien.fr