Poursuivi pour avoir assimilé la police à «une bande de nazis» dans un tweet, le gilet jaune (sic) Jérôme Rodrigues a affirmé mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris avoir voulu attaquer un syndicat et pas l’institution. Verdict le 6 avril.
«Je n’insultais pas l’ensemble de la police. Seulement la ou les personnes qui se trouvent derrière le compte de votre syndicat.»
Les faits remontent à septembre 2020, à l’occasion d’une manifestation mobilisant des gilets jaunes à Paris. Jérôme Rodrigues avait demandé aux manifestants de ne pas donner leur identité en cas d’interpellation. «Dans le pire des cas, vous passerez quatre heures maximum au commissariat. Mais auront-ils suffisamment de place pour nous accueillir ?», se demandait alors l’ancien plombier, dans un message posté sur les réseaux sociaux.
Nos lecteurs savent ce que nous pensons de la police du régime. Néanmoins, savoir ce tartuffe « révolutionnaire » dans la panade ne peut que nous faire sourire – comme il nous fut très agréable de le voir brailler en se faisant éjecter manu militari de la manifestation de Génération Identitaire.
Jérôme Rodrigues nous est en effet particulièrement antipathique. Il est une des figures qui ont servi à subvertir le mouvement des gilets jaunes, transformant cette jacquerie au départ patriote et populaire en véritable foire de gauche stérile. De plus, il n’a pas hésité à s’afficher depuis avec les pires représentants des égouts de l’anti-france.
Puis, et c’est important, le tweet en lui-même est en effet inacceptable. D’abord on ne dit pas « nazis » mais nationaux-socialistes. De plus, la comparaison avec les forces du désordre républicain est insultante… envers la mémoire des braves combattants allemands qui tentèrent de sauver l’Europe. Mais prêtons-nous à un exercice ; comparons deux visions du monde par le prisme de l’esthétisme :
Vous avez compris ? Si non, voilà un dernier indice – ou plutôt une évidence :
Source : libération.fr