L’euthanasie gagne en « popularité » aux États-Unis mais l’expérience d’un pays voisin montre que des patients sont euthanasiés sous des prétextes insignifiants et que des enfants y seront bientôt autorisés à mourir. Et chez nous, en France, la Macronie vient d’ouvrir sa grande convention citoyenne sur la « fin de vie » pour sauter d’un cran vers l’euthanasie, le meurtre légalisé avec toutes les dérives qui y sont attachées comme au Canada. Une convention citoyenne qui permet également à Emmanuel Macron de caresser les « frères la truelle » dans le sens du poil.
Canada : l’enfer euthanasique
Le Canada euthanasie 10 000 de ses citoyens par an ! Parfois sous des prétextes les plus divers et scandaleux. Certaines personnes handicapées acceptent de mourir parce qu’elles ne peuvent pas payer leurs factures par exemple ! Le Canada a les règles euthanasiques les plus laxistes au monde et les résultats sont franchement épouvantables. L’an dernier, plus de 10 000 personnes ont vu leur vie artificiellement écourtée par euthanasie, soit un tiers de plus que l’année précédente et le chiffre pourrait encore d’augmenter : l’année prochaine, le Canada pourrait permettre à des gens d’être tué simplement pour des raisons de dépression.
Alan Nichols, un patient déprimé de 61 ans, a demandé l’euthanasie pour perte auditive un mois après son admission à l’hôpital, et cela a suffi. Rod McNeil, 71 ans, a été admis dans un hôpital de l’Ontario après une chute. Un mois plus tard, il a été euthanasié en raison d’une maladie pulmonaire obstructive chronique dont pourtant une autopsie a montré que ce n’était pas le cas. Trop tard…
Sheila Elson, mère d’une femme de 25 ans atteinte de paralysie cérébrale, a déclaré qu’un médecin d’un hôpital de Terre-Neuve l’avait qualifiée « d’égoïste » si elle n’envisageait pas l’euthanasie.
Une pratique autrefois conçue comme un « dernier recours » – discutable – pour les maladies en phase terminale devient dangereusement incontrôlable.
En 2015, la Cour suprême du Canada a modifié le Code criminel du pays et supprimé l’illégalité de « l’aide au suicide ». En juin 2016, le projet de loi C-14 a été adopté, autorisant la « prestation de l’aide médicale à mourir » (AMM) aux adultes admissibles dont le décès est « raisonnablement prévisible ». Formule inquiétante s’il en est, aucun être humain n’étant préservé de la mort raisonnablement prévisible ! Une nouvelle loi, C-7, a vu le jour en 2020 permettant aux personnes atteintes de maladies incurables, associées à un déclin irréversible de leurs capacités, d’accéder à l’euthanasie.
Le Canada envisage maintenant l’euthanasie pour les moins de 18 ans. Le débat est en cours pour ouvrir ce « droit » pour les « mineurs matures » et pour les enfants de moins d’un an sans espoir de survie. Et il est prouvé que certaines personnes handicapées choisissent de mourir parce qu’elles n’ont pas les moyens de payer leurs factures médicales.
La classe politique et médicale canadienne s’éloigne de plus en plus des impératifs du serment d’Hippocrate (« primum non nocere » – d’abord ne pas nuire) pour envisager la vie humaine sous le « rapport coût-bénéfice ».
France : convention citoyenne sur la « fin de vie »
Et chez nous, en France, on y va tranquillement ! Pendant la campagne présidentielle de 2022, Richard Ferrand avait déclaré à propos des intentions d’Emmanuel macron :
« Emmanuel Macron a dit qu’il souhaitait qu’une convention citoyenne soit organisée autour de ce sujet pour que l’on trouve l’organisation en France qui puisse convenir comme réponse à ce sujet »
Et le 2 avril, Macron avait expliqué lors d’un déplacement à Fouras, en Charente-Maritime :
« Je vous donne un avis personnel parce que je pense qu’il faut un débat dans la société sur un tel sujet. Je suis favorable à ce qu’on évolue vers le modèle belge »
Il y a 5 jours, le 9 décembre, s’est ouvert la grande convention citoyenne sur la fin de vie, voulue par Macron, pour continuer à préparer l’opinion et peut-être finaliser son objectif en insérant le meurtre gratuit, laïque et, qui sait (?), obligatoire, dans notre droit.
Au passage, Emmanuel Macron tente de sceller enfin sa grande réconciliation avec les « frères ». Depuis son discours aux Bernardins en 2018 et sa sortie sur la volonté de « réparer » le lien entre l’Église et l’État, la relation entre le président et la franc-maçonnerie était loin d’être au beau fixe. Mais avec le lancement du grand chantier de la fin de vie, l’exécutif a décidé d’enfourcher l’un de ses principaux chevaux de bataille.
Selon un député (membre de cette « secte démente » aux pratiques kabbalisto-obsurantistes qui cadrent pourtant peu avec le concept macronien de la « start-up nation » vu de l’extérieur) :
« La fin de vie est un sujet que l’on portait dans nos loges depuis très longtemps, et il trouve ici un écho très favorable. Emmanuel Macron répond à la demande faite par les frères parlementaires, sur la méthode et sur le fond. Je pense que ça lui permet de renforcer les liens avec la franc-maçonnerie en général », (Marianne, 9 décembre 2022)
Nous voulons garder de la tourmente,
nos compagnes et nos dernier foyers
et abattre la secte démente
et restaurer l’Honneur, la Dignité.
« Macron tente de sceller enfin sa grande réconciliation avec les « frères ». Depuis son discours aux Bernardins en 2018 et sa sortie sur la volonté de « réparer » le lien entre l’Église et l’État… ». »
« réparer »… la réparation du monde, le « tikkoun olam » est l’un des concepts axial de la cabale (juive).