L’affaire Leonarda, du nom de cette petite immigrée clandestine gitane qui menace la France depuis les Balkans, se révèle être pour François Hollande un piège mortel.
Durant plusieurs jours, François Hollande s’était muré dans un silence absolu, pendant que la France était secouée par des manifestations violentes téléguidées par l’extrême gauche et que le peuple prenait au contraire massivement position contre l’invasion. Une enquête de l’institut BVA montre qu’une très large majorité (65 %) de personnes sont opposées au retour de Leonarda.
Cette affaire a une fois encore semé le chaos dans les rangs de la gauche. Alors que Manuel Valls avait menacé de démissionner (selon Libération, ce qu’il a démenti) si on proposait à cette famille inassimilable de revenir en France, le secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir déclarait qu’il souhaitait « que tous les enfants de la famille de Leonarda puissent finir leurs études en France accompagnés de leur mère » ; pour Harlem Désir, séparer un couple marié apparaît donc normal, mais pas expulser des clandestins. Face à la violence de la polémique, Manuel Valls avait écourté son voyage aux Antilles pour être le premier samedi à lire le rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA).
Au point de vue administratif, les faits sont très clairs : l’expulsion de Leonarda et de sa famille a été jugée conforme aux règles en vigueur et à la loi, pourtant extrêmement laxistes, selon un rapport de l’Inspection générale de l’administration. Cet organisme étatique a seulement déploré que les forces de l’ordre n’aient « pas fait preuve du discernement nécessaire » en choisissant d’intervenir pendant une sortie scolaire.
Même ce rapport est devenu l’objet de polémiques. Non du côté des politiciens d’extrême gauche qui ne se préoccupent pas de savoir ce qu’est la loi – « Qu’on arrête de nous bassiner avec le respect de la loi » a déclaré un cadre du Parti de gauche -, mais du côté des policiers. Le syndicat Alliance, a pris cette remarque comme une attaque, dans un contexte d’exaspération généralisée au sein des forces de l’ordre. Dans un communiqué, Alliance précise que « les policiers n’ont commis aucune faute, le droit a été respecté et les conditions d’interpellation conformément aux instructions reçues, […] hors de la vue du public et avec la plus grande humanité compte tenu des circonstances particulières et de la sensibilité de l’opération de police à mener ».
« Alliance police nationale n’acceptera jamais que nos collègues soient les boucs émissaires et montrés du doigt par des élus de la République »
affirme Alliance tandis que le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI), principal syndicat des officiers et commissaires, dénonce « l’ampleur démesurée donnée à cette affaire, […] l’exploitation politicienne qui en a été faite par de nombreux responsables politiques prêts, à des fins partisanes, à mettre en cause la police au détriment des valeurs républicaines de notre pays »
Quoi que dise le rapport de l’IGA, Jean-Marc Ayrault avait dès mercredi préparé le recul du gouvernement : « S’il y a eu faute, l’arrêté de reconduite à la frontière sera annulé ». Et même si aucune faute n’a été commise, et malgré ce rapport, François Hollande, tentant de ménager d’une part le peuple français et d’autre part son extrême gauche, a déclaré, se contredisant totalement dans la même phrase, que la loi devait « être respectée et appliquée par tous » mais que « si elle le demande et dans le cadre de sa scolarité, un accueil sera réservé à Leonarda en France ». La loi doit être respectée, sauf si le Président de la République en décide autrement.
Les immigrés délinquants qui violent nos frontières ont obtenu une deuxième avancée dès hier, rendant l’invasion de notre pays encore plus aisée : samedi soir Manuel Valls a adressé aux préfets une circulaire réduisant encore les possibilités d’intervention contre les délinquants. Leur protection dans le cadre scolaire s’étendra désormais « au temps périscolaire et aux activités organisées par les structures destinées à l’accueil collectif des mineurs [et] concerne donc l’ensemble des activités placées sous l’autorité de l’institution scolaire ». Le texte énumère la liste non-exhaustive des structures dans lesquelles les policiers ne pourront plus intervenir : « établissements d’accueil de la petite enfance, les garderies, les conservatoires, les colonies de vacances, les centres de loisirs et toute autre structure destinée à l’accueil collectif de mineurs », et cela même si les parents clandestins ont donné leur accord.
Enhardie par ce premier succès, la Gitane s’est lancée dans une opération de provocation et de chantage depuis son pays :
« Le président n’a pas de cœur, il n’a pas du tout compris la situation. Il a dit cela au hasard, il n’a pas regardé le dossier. […] Je ne veux pas d’une famille d’accueil, je ne sais pas où elle sera, je ne veux pas être loin de tout, loin de mon école, loin de mon petit-ami et loin de mes professeurs »
a-t-elle déclaré dans un français approximatif. Si face aux médiats elle a conservé un minimum de modération, sur Twitter, ce sont plus simplement des appels à la guerre qu’elle a lancés :
Il n’est pas certain qu’elle soit entendue entre la révolution et les vacances, les lycéens semblent déjà avoir choisi : ils n’ont pas manifesté samedi, mis à part quelques dizaines parmi les plus fanatisés, qui ont bloqué des établissements… fermés. Le paravent des grands sentiments humanitaires de la jeunesse au grand cœur s’est effacé derrière le seul réel sentiment des lycéens : profiter de l’agitation pour sécher quelques cours. Dimanche, il n’y a eu aucune manifestation et les organisations d’extrême gauche ont repoussé la prochaine journée de protestation au… 5 novembre. Après deux semaines de vacances.
La prise de position de François Hollande, qui est en réalité un refus de trancher, n’a fait qu’accentuer les divisions. L’extrême gauche se montre particulièrement virulente : pour le Parti de gauche François Hollande fait preuve d’une « cruauté abjecte ». Pour l’association la Voix des Rroms, l’avis de François Hollande est « inhumain, indécent et illégal ». Même son de cloche(s) du côté d’EELV qui dénonce des propos « inhumains et incompréhensibles » ; EELV exige non seulement le retour de Leonarda et de toute sa famille mais encore celui de Khatchit Khachatryan, et finalement de l’ouverture totale des frontières de la France.
François Hollande est attaqué par son propre parti : l’étranger Malek Boutih lui reproche de « décider de tout et pour tout » et souligne lui aussi l’absurdité de la position de François Hollande qui n’a « ni un sens politique, ni un sens juridique ». Le député socialiste y voit lui une « dérive institutionnelle », « une personnalisation du pouvoir à gauche ».
En réalité, cette non-décision de François Hollande, souligne l’absence du pouvoir. Ce n’est pas gouverner que de céder avec pusillanimité, après s’être réfugié dans un silence honteux, aux pressions de la rue, au chantage de ses ministres, aux attaques de ses alliés politiques et de son propre parti.
À droite, les attaques n’ont pas été moins nombreuses : « en autorisant le retour de cette collégienne sur le sol français, François Hollande a commis une faute inexcusable. […] Honte à François Hollande de faire passer les revendications minoritaires avant les intérêts de la majorité des Français ! Honte à lui de contourner les lois de la République ! » déclare un cadre de l’UMP.
Le seul réel soutien de François Hollande apparaît finalement être Manuel Valls, qui a vraisemblablement obtenu que toute la famille ne soit pas ramenée en France, ce qui aurait constitué pour lui un désaveu rédhibitoire. Contraint et forcé – et sans crainte du ridicule -, il affirme que « c’est un geste fort du chef de l’État [qui] a rappelé la force de la loi mais aussi sa volonté de préserver l’école des conflits de la société ». Quoi qu’il en dise, il reprend à son compte les attaques contre les policiers en affirmant que c’est « compte tenu de sa prise en charge maladroite » qu’il a été proposé « à Leonarda, et à elle seule, de poursuivre sa scolarité en France », le président de leur République se chargeant lui-même d’indiquer que l’État va violer la loi.
Après être passé pour un faible en refusant d’intervenir, François Hollande passe pour un lâche, reculant devant quelques centaines de lycéens manipulés et quelques associations spécialisées dans la provocation. En refusant de prendre une position claire, il affaiblit le peu de crédit qui lui restait après 17 mois de présidence catastrophiques, ne faisant que des mécontents dans les clans politiques de droite comme de gauche et contribuant à radicaliser les positions.
Alors même que son autorité ne tient à rien, qu’il est méprisé par une large majorité de Français – la dernière enquête réalisée du 11 au 19 octobre ne lui accorde plus que 23 % d’opinions favorables, le plus bas niveau jamais atteint – il s’est lui-même condamné à l’impuissance pour les quatre ans à venir en cédant aux menaces d’une famille de Gitans ayant violé nos frontières, abusé de notre hospitalité, ayant fondé sa venue sur notre sol sur des mensonges dans le seul but de profiter d’avantages sociaux sans avoir à travailler ni à rien donner en contrepartie.
Au-delà de son misérable cas, c’est la République qu’il incarne que François Hollande contribue à affaiblir. Il démontre que ce système est incapable de surmonter ses contradictions internes, qu’il est incapable de se réformer. Remercions François Hollande de nous rappeler qu’il n’y a qu’une issue face à l’invasion de notre pays, à l’inversion des valeurs, à la démission générale des politiciens, à l’action mortifère des lobbies et des groupuscules de l’anti-France : la destruction totale du système.
Le slogan « Un charter (pour les autres) », je trouve ça bien généreux ; que pensez-vous d’une barque à fond plat… sans fond ? (Il y aurait à se demander “comment c’est possible techniquement”…)
Sinon, j’ai eu la peur de ma vie, en lisant hâtivement le titre : « Leonarda ou la fin politique de François Hollande » ; quoi, Flanby qualifié – ici… – de “fin politique” ?!… En fait, je pense qu’ils sont nombreux à trouver, comme moi, que Flanby se prend dur comme fer pour un “fin politique”, un “florentin” comme son maître Mitran – lequel le tenait dans le mépris le plus total, voulant bien de sa bonne femme (et pas qu’au Conseil des ministres…), mais du Flanby, jamais ! Ça transpire de sa minable intervention, « dans laquelle, vous voyez, je dis tout et son contraire – “l’art de la synthèse”, j’appelle ça et mes courtisans avec –, fin politique, je manipule tout le monde, en quelques mots bien sentis et équivoques, je serai étudié dans les écoles de com’ », l’entend-on sans peine s’autoadmirer avec cet étron qui lui sert de cerveau.
Méfiez-vous de ce compte Twitter, qui est visiblement un “fake”, une usurpation. Outre le « Dibrini » de l’identifiant (au lieu de « Dibrani »), la rédaction des tweets est à des années-lumière des capacités de pensée et d’expression de la Gitane. Ce doit être quelque gauchiste derrière ce compte, jouant la provocation, ou un nationaliste derrière ce gauchiste, attisant le feu…