Par ces temps d’hystérisation diasparanoïaque, nous republions ce sujet de notre camarade et ami Hervé Ryssen qui colle à l’actualité, complété à la suite d’une petite liste non exhaustive des actes et agressions antisémites inventés.
Au chapitre « Boursouflures médiatiques », dans Les Espérances planétariennes, nous avons répertorié maintes fausses agressions antisémites, mises en scènes par des membres de la communauté juive psychologiquement instables – ou pas ! La liste s’est depuis considérablement allongée.
Dans notre livre, nous citons le regretté Serge de Beketch (page 378). Nous reproduisons ici sa prose lumineuse. On voit qu’en 2018, rien n’a changé de ce côté-ci.
Dans son éditorial du 5 juin 2004, Serge de Beketch exposait la situation avec ironie :
« Lorsque le fils d’un rabbin de Boulogne, en banlieue chic de Paris, prétend avoir reçu des injures antisémites et quelques paires de gifles, le ministre de l’Intérieur téléphone toutes affaires cessantes pour dire “sa profonde consternation devant ces actes inqualifiables, sa condamnation la plus ferme devant cette agression à caractère manifestement antisémite”. Il assure que “tout sera mis en œuvre pour en retrouver les auteurs dans les meilleurs délais”.
Le même jour, un imam strasbourgeois constate qu’on a mis le feu à sa poubelle de jardin. Aussitôt, le ministre s’exécute, téléphone pour dire sa très vive émotion, son soutien et sa solidarité en ces circonstances difficiles, sa condamnation la plus ferme de ces actes ignobles et sa détermination à en trouver les auteurs dans les meilleurs délais, précisant “avoir donné pour instruction à la police de mobiliser tous les moyens nécessaires pour mener à bien cette enquête.”
Le même jour encore, à Ivry, une passante est tuée au cours d’un règlement de compte entre deux gangs ethniques. Cette fois, Villepin n’appelle pas le père infirme de la victime pour lui témoigner quoi que ce soit. Sans doute la malheureuse Laura (la presse donne son prénom mais pas celui de son meurtrier “accidentel”) n’est-elle ni juive ni arabe : une simple franchouillarde. On ne va tout de même pas dépenser un jeton pour si peu, poursuit Serge de Beketch. On y passerait sa vie. Pensez : il se commet en France quatre millions de délits par an. Le ministre ne peut évidemment pas téléphoner aux quatre millions de victimes. Il est déjà assez occupé à visiter les cimetières juifs profanés, les mosquées taguées, les rabbins auto-poignardés, les imams chiites tabassés par les fidèles sunnites et inversement, les bouchers halal ou cachères rançonnés par leurs mafias respectives ; s’il faut en plus qu’il s’occupe des églises brûlées, des cimetières chrétiens saccagés, des Françaises de souche violées, des collégiens blancs-blonds-cathos passés à tabac, des vieux Gaulois torturés dans leur pavillon de banlieue, des milliers de voitures incendiées, il n’aura plus assez de temps pour peaufiner ses discours antiracistes. »
Dans le livre, on ajoute à notre liste de canulars le calvaire de la petite Jessica Katz, petite fille juive à qui les autorités soviétiques interdisaient de sortir de Russie.
Ces informations fracassantes destinées à créer un mouvement d’opinion, sont probablement beaucoup plus nombreuses qu’on ne l’imagine. Soljénitsyne raconte, dans Deux Siècles ensemble :
« En mai 1978, la presse mondiale attira à grands cris l’attention sur un cas particulièrement touchant : une petite fille moscovite de 7 ans, Jessica Katz, était atteinte d’une maladie incurable, mais on ne la laissa pas partir avec ses parents pour les États-Unis. Quel scandale ! La presse s’enflamma et le sénateur Edward Kennedy intervint personnellement. Toutes les chaînes de télévision montrèrent dans leurs informations, aux heures de grande écoute, l’accueil à l’aéroport, les larmes de bonheur de la fillette dans les bras de ses parents. La Voix de l’Amérique consacrait toute une émission en langue russe au sauvetage de Jessica Katz (sans penser que les familles russes qui ont des enfants souffrant de maladies incurables restaient elles où elles étaient). Soudain, à la suite d’une expertise médicale, on apprenait que Jessica ne souffrait d’aucune maladie, que ses rusés parents avaient berné le monde entier pour être sûrs de pouvoir partir. La radio en souffla quelques mots entre les dents, à peine perceptibles » et l’affaire retomba dans l’oubli. »
Hervé Ryssen
Source : Le blog d’Hervé Ryssen
Florilège non exhaustif d’actes et agressions « antisémites » inventés :
1- Le 13 octobre 2000, en direct de Jérusalem, où il s’est rendu pour assister à une fête religieuse, le grand rabbin de France Joseph Sitruk s’exprime sur l’antenne de France Inter et déclare :
«Nous avons appris que [dans une école juive de Paris] des jeunes gens avaient été poignardés, six précisément. L’un d’eux est décédé des suites de ses blessures. C’est extrêmement grave. C’est la première fois qu’un juif est assassiné en France depuis la guerre, parce qu’il est juif et uniquement parce qu’il est juif ».
Une rapide enquête de police démontrera que ces soi-disant agressions n’ont existé que dans l’imagination du Grand Rabbin, que le journal «Le Monde» parviendra néanmoins à présenter comme «une victime». Une victime de la rumeur qu’il a lui-même propagée avec une légèreté inqualifiable. Il ne fut poursuivi ni pour propagation de fausses nouvelles ni pour incitation à la haine raciale…
2- Janvier 2003 : le rabbin Gabriel Farhi est agressé à l’arme blanche, vers 16h30, alors qu’il était seul dans une synagogue de la rue Piéton, dans le 11èmearrondissement de Paris. Hospitalisé, il rentre chez lui le soir même. Une lettre anonyme revendique l’agression, et la motivation antisémite est évidente. L’auteur de la lettre revendique d’ailleurs un incendie qui s’était produit dans la synagogue en 2002. Les experts avaient attribué la cause de l’incendie à un court-circuit électrique, mais ce devait être un court-circuit antisémite puisque l’auteur de la lettre anonyme l’affirmait.
Jacques Chirac manifeste publiquement son émotion et sa solidarité, et le rabbin Farhi bénéficie d’une protection policière permanente. D’ailleurs le Ministre de l’Intérieur, un certain Nicolas Sarkozy, n’a pas de mots assez durs pour condamner l’agression. Lors d’une cérémonie à la synagogue, la classe politique et le tout-Paris se pressent : Sarkozy, Delanoë, Jack Lang, Juppé, Balladur, Fabius, Guy Béart, l’archevêque Lustiger, le recteur de la Mosquée de Paris Dalil Boubakeur, …
Quelques jours plus tard, les indices s’accumulant, les enquêteurs concluront que le rabbin s’est auto-mutilé et a inventé de toutes pièces l’agression. Mais il faudra 5 ans à la juge d’instruction pour refermer le dossier sur un non-lieu.
3- En novembre 2003, un violent incendie ravage un restaurant casher à Aubervilliers. Il s’agit d’un incendie criminel, et sa portée antisémite n’est mise en doute par personne, du moins dans les médias. Les policiers qui enquêtent, eux, arrivent vite à la conclusion que l’auteur de l’incendie est l’exploitant du restaurant et qu’il s’agit d’une tentative d’escroquerie à l’assurance.
4- Le 10 juillet 2004, une jeune femme affirme avoir été agressée dans le RER D, la veille à 23h.
Selon elle six jeunes gens, tous Maghrébins ou Africains, s’en sont pris à elle, ont déchiré son T-shirt, lui ont infligé de légères blessures à l’arme blanche, et lui ont dessiné des croix gammées sur le ventre avec un feutre. Ils lui ont volé de l’argent et une carte bancaire, et ayant découvert qu’elle réside dans le 16ème arrondissement, en auraient déduit à tort qu’elle était juive, et lui auraient tenu des propos antisémites…
L’affaire connaît un retentissement médiatique énorme, largement amplifié par les déclarations des hommes politiques : Jacques Chirac manifeste «son effroi» tandis qu’une ministre très liée à la communauté juive vante «le courage, la dignité et la lucidité» de la “victime”.
Le député UMP du 16ème arr., Claude Goasguen fait directement le lien avec Israël en déclarant : «Le mélange d’anticapitalisme et d’antisémitisme rappelle furieusement un passé tragique et honteux de la France. Il est grand temps que les pouvoirs publics prennent conscience que dans la politique du Moyen-Orient, Israël n’est pas forcément le coupable de tous les maux. Tous ceux qui en sont conscients doivent modérer leur discours sur Israël.»
La presse se déchaîne. Les policiers, quant à eux, sont très étonné de ne trouver aucune trace de la “bande de loulous de banlieue” décrite par la plaignante sur les images des nombreuses caméras de surveillance des gares de la ligne du RER D et de ne trouver aucun témoin des faits. Et pour cause : l’enquête démontrera que la jeune femme a tout inventé.
Il s’agit d’une mythomane qui avait déjà déposé plainte à six reprises dans le passé pour des agressions imaginaires, mais on n’en avait pas parlé dans les médias, car elle ne leur avait alors pas attribué de caractère antisémite.
5- Août 2004 : le Centre social juif de Paris 11ème, situé rue Popincourt, brûle et on découvre que les murs sont couverts d’inscriptions antisémites. Le Président de la République Jacques Chirac, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, le maire de Paris Bertrand Delanoë, … toute la classe politique française se presse au chevet d’une communauté juive traumatisée. Le président du CRIFdénonce «le laxisme de la Justice» et le «sentiment d’impunité» qui règne selon lui parmi «les antisémites de tous bords» (de tous bords, quoi qu’il soient des ennemis d’Israël, la chose est sous-entendue)…
Une semaine plus tard, il apparaît que l’auteur de l’incendie volontaire est un marginal qui occupait un studio prêté par un rabbin du Centre social juif de la rue Poppincourt, et qui était sur le point d’en être expulsé. Aucune dimension antisémite ou idéologique quelconque à son acte.
6- Septembre 2014 : quelques jours après la réouverture du Musée Juif de Bruxelles, théâtre d’un attentat ayant fait 4 morts en mai, un incendie criminel se déclare dans la synagogue d’Anderlecht (Bruxelles). Les dégâts sont limités. En 2010, la synagogue avait déjà été frappée par des incendiaires. Si le président de la communauté juive d’Anderlecht a la prudence de ne pas se prononcer à propos des auteurs, dont il doute qu’ils aient obéi à des motivations antisémites parce qu’ils n’ont pas cherché à incendier des livres saints, d’autres font preuve de moins de retenue.
Réactions parmi d’autres : « Tout acte de racisme, d’antisémitisme et de xénophobie n’engendre que des sentiments d’exclusion, de haine et est contraire au vivre-ensemble, véritable ciment de notre démocratie », déclare Isabelle Simonis (PS), ministre de l’Égalité des chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles.Joël Rubinfeld, lobbysiste pro-Israël bien connu et président d’une officine de propagande nommée “Ligue Belge contre l’Antisémitisme” (LBCA) : « L’emballement des actes antisémites en Belgique observé ces derniers mois souligne l’urgence qu’il y a à intégrer ce combat dans le prochain programme gouvernemental. La lutte contre l’antisémitisme doit plus que jamais devenir une véritable cause nationale« .
Un homme suspecté d’être l’incendiaire (ses empreintes digitales avaient été relevées sur les lieux) fut arrêté en janvier 2015, inculpé d’incendie volontaire nocturne d’un immeuble occupé, puis remis en liberté en août. La presse se montra remarquablement discrète, et d’antisémitisme il ne fut miraculeusement plus question.
7- En février 2015, de nombreuses voitures en stationnement dans le XVIèmearrondissement de Paris sont taguées du mot «JUIF» en grande lettres blanches. Il apparaîtra que ces actes de vandalisme en apparence antisémites sont le fait d’un couple de retraités qui cherchait à se faire attribuer un appartement par la Régie Immobilière de la Ville de Paris.
Il n’est certes pas question d’affirmer que ces affaires disparates font partie d’un plan concerté, d’un quelconque «complot». Mais il est certain qu’à chaque fois elles sont l’occasion pour une partie de la classe politique et la plupart des médias, de se livrer à une propagande insidieuse avec l’espoir que cela serve d’une manière ou d’une autre les intérêts d’Israël, tantôt en favorisant l’émigration juive, tantôt en entretenant un climat d’hostilité envers les musulmans, le monde arabe et plus généralement ceux qui osent s’opposer à la politique colonialiste israélienne.
Source : arretsurinfo.ch
Ça continue… « des membres de la communautéS juiveS »… apprenez à écrire notre belle langue, bon sang !
Je ne vous embête plus. C’est encore plus pathétique que je ne le pensais…
Bonjour,
Ce dessin « Antisémite ! » est génial par son expression de la vérité, et fait sainement rire sur l’esprit de notre époque mise sous la domination d’une minorité, qui, hélas, parvient par la propagande et la censure à imposer son idéologie, bénéficiant ainsi d’un statut d’incritiquabilité, lui garantissant le maintien de ses privilèges. Je vous conseille vivement d’en faire des autocollants, que l’on pourrait ensuite acheter sur un site. Chacun pourrait ainsi en commander pour en coller partout dans l’espace public. Vous rentreriez dans vos frais, et ce serait une façon non violente, par l’humour, d’exprimer sa désapprobation, de lutter contre le vrai pouvoir, par une contre-propagande. Et, on verrait si la LICRA et Cie essaieraient alors de pénaliser cet autocollant. Ce qui, le cas échéant, montrerait d’autant plus leur tyrannie, tout en les ridiculisant davantage.