En marge des cortèges de manifestants ce samedi à Paris, une dizaine d’entre eux ont brièvement pénétré dans le bâtiment de la chaîne, aux cris de « collabos ! ».
Voilà ce qu’on peut lire en titre du parisien au lendemain des manifestions de samedi dernier. A lire cette entrée en matière, on aurait envie de sourire ; même d’espérer. En fin de compte, tout cet « incident » n’est qu’une farce, caractéristique du Festivisme dont parlait le regretté Philippe Muray qui a atteint – entre autres maux – notre société. Derrière les indignations abusives, le recour hystérique à la justive républicaine et le grossissement des faits d’Arthur Dreyfruss – des réactions en accord totales avec son patronyme – que s’est il réellement passé dans les locaux de la grande chaine de propagande étatique ?
Sur la seule vidéo qui circule, on voit une vingtaine de G.J chanter des classiques du mouvement, tout en acceuillant un Christophe Barbier à coup de « Chri Chri ! Y’a Chri Chri ! ». Ce dernier n’a d’ailleurs pas eu bien peur de sortir pour aller à la rencontre des envahisseurs de sa tour de désinformation et d’ivoire. Il avait beau les savoir hostiles sur le principe, ce pitre doublé d’un traitre n’avait apparemment aucune crainte quand à un éventuel lynchage… Tout ça pour ça ? Il faut croire.
La pénétration dans l’organe le plus prolifique de désinformation n’aura été qu’une blague, un putsh potache dont les seuls victimes seront les Gilets Jaunes présents. Arthur Dreyfuss a déjà fait savoir qu’il porterait plainte : « Nous avons immédiatement mis en place des nouvelles mesures de sécurité renforcées en lien avec les services de police. Le dépôt d’une plainte est en cours » . Festivisme oui ! Résultat d’un ramollissement du peuple visiblement ni assez mûr pour l’action révolutionnaire ou ne serait-ce que violente…
Encore une preuve que les frigos sont encore trop remplis, que les esprits ne sont pas encore assez déterminés – et bien formés – et que le réel ne cogne pas encore suffisament dur pour acculer les gaulois à la révolte.
Quand on voit ce qu’on fait nos glorieux ancêtres à travers les âges, par quels tourments du corps et de l’esprit ils ont dû passer lors des phases de crises ou de guerres de notre beau pays, à la foi pour et par lui quand on parle des collaborationnistes, on a envie de dire aux gilets jaunes, en paraphrasant ironiquement Sade : gilets jaunes, encore un effort si vous voulez devenir collabos…
Marginal de Retz
23 éborgnés et 5 amputés: il n’y en avait pas avant en France,
et je ne suis pas sûr qu’il y ait la même chose en Russie ou en Chine (ou en Biélorussie tant décriée)
De plus, on ne voit pas d’antifas dans les victimes.
Nous avons maintenant les mêmes images qu’à Gaza avec la police française qui est formée et commandée par des Meyer Habib.
Les Français sont devenus des Palestiniens à chasser de leur terre, à isoler dans une petite bande périphérique.
Bientôt, les manifs seront survolées par des F16
Dreyfuss encore un qui se trouve la par hasard.
Ah ça, les antifas, c’est les premiers à fuir et les seuls qui n’ont jamais de problèmes. Les petites vieilles et les gens normaux en gilet, eux, par contre…
Anecdote qui m’est arrivée : dans une petite rue, un groupe de « black blocs » dit « allez, venez, ils sont juste 6, on va les dégager ». Les gilets ne suivant pas et tournant dans une ruelle, ils pestent, se plaignent de l’inaction et tergiversent tout en ayant un discours martial. Entre temps, des CRS nous prennent à revers (une poignée encore). Les BB, martiaux, partent instantanément en courant, le « feu au cul » si je peux me permettre d’être vulgaire, par la fameuse ruelle en poussant sauvagement les GJ se trouvant sur le trajet dans lesdits CRS. J’en ai retiré un bon bleu sur la fesse d’un coup de matraque, ayant eu le bon réflexe de me mettre en boule quand je me suis fait jeter par terre…
Cependant, étant allée sur un rond point et sur un pont d’autoroute la semaine dernière, j’ai pu admirer le nombre de voitures klaxonnant et faisant des gestes amicaux. Entre 40 et 50% des voitures je dirais. Le mouvement est donc toujours massivement soutenu… par des gens qui restent gentiment chez eux, les doigts de pied en éventail, en râlant contre le gouvernement sur leur canapé.