Macron a été mis sur orbite politique après avoir été recruté par le Groupe de Bilderberg qui voyait en lui un personnage capable d’infléchir la politique économique et industrielle française et de contrer les syndicats, pour aller sur une politique libérale à l’anglo-saxonne. Agent de l’Anti-France, il s’applique à la tâche avec des comparses, tant le politicien est devenu le mercenaire, fort bien payé, de la finance internationale pour détruire les Nations.
Cela a fonctionné avec la SNCF, l’immense majorité des Français laissant les cheminots se dépêtrer seuls face au gouvernement. Les 11 vaccins obligatoires, les 80 km/h puis les contrôles et taxes liées à la politique idéologique de la « trajectoire carbone » ont provoqué la révolte de la « France d’en bas » avec le mouvement des Gilets jaunes. Mais là encore, ce mouvement est soutenu par une très large majorité des Français, ne l’est pas par les partis politiques et les syndicats dits « ouvriers » qui se comportent de fait en soutiens et partenaires du régime.
Pourtant, le mouvement se prolonge, se renforce même. De samedi en samedi, les manifestations se multiplient à travers la France. Globalement, celles-ci sont resté bon enfant, mais le pouvoir a fait le choix de l’affrontement et engagé une politique de tension, poussant les Gilets Jaunes à réagir violemment pour se prémunir des provocations délibérées des forces de police, qui ont reçu des ordres en ce sens, les témoignages discrets de policiers le confirmant. Le pouvoir use même de procédés totalitaires en procédant à des arrestations préventives à la limite de la légalité, en lançant une politique de fichage orwellienne.
Plus encore, la répression devient féroce. A l’instar de ce qui s’est passé pour la Manif pour tous, les forces de police ont reçus des ordres extrêmement offensifs, n’hésitant pas à viser les manifestants à la tête, fracassant des mâchoires. Une fois de plus, le contraste est grand entre le laxisme dont le pouvoir fait preuve concernant les prédateurs des banlieues ethniques et les Français « de souche », signant ainsi sa trahison de la France. Or, la violence appelle la violence : un engrenage est lancé, qui peut connaître des pauses, mais ne s’arrêtera pas.
Or, cette fébrilité du régime ne trompe pas : l’oligarchie régimiste et financière de l’anti-France a peur. Les Français, contrairement à ce qu’elle pensait, refusent de se laisser assassiner par celle-ci.
Si l’oligarchie régimiste fait mine de se scandaliser des propos et actes des Français comme ce simulacre de décapitation de Macron, les Edouard Philippe, Castaner et consorts ne doivent pas oublier qu’ils se posent en champions d’un régime politique né dans le sang : celui du gouverneur de la Bastille, du prévôt des marchands en 1789, des massacres de septembre 1792 et de l’assassinat sacrificiel de Louis XVI. En outre, en 1944-1945, leur république fut rétablie au cours de cette période de terreur appelée « épuration ». Autant que nous sachions, qu’il s’agisse de Clovis, des Carolingiens, des Capétiens, aucune de ces dynasties ne s’est installée à la suite de meurtres. Que les champions de leur République ne s’étonnent donc pas que des Français veuillent les déloger, alors qu’ils conduisent, plus que jamais, la France à sa perte, par tous moyens, les fondateurs du régime leur ayant donné en quelque sorte la recette ! Et puis, n’oublions pas que le premier couplet de la Marseillaise n’appelle pas à l’apaisement ! Que ce régime né dans le sang périsse dans le sang, voilà qui est dans sa nature. Toutefois, comme lors de l’affaire Boulanger, du Petit père Combes, de 1934, le pouvoir républicain, qui gouverne mal, se défend bien et usera, avant de mourir, de tous les procédés pour survivre, y compris les plus crapuleux. Toutefois, l’oligarchie politico-médiatique, par ses comportements, ses propos montre qu’elle a perdu pied avec le réel et cette déconnection fait qu’elle est, plus peut-être que la révolte populaire, son principal ennemi.
De fait, ce gouvernement n’a plus de légitimité. En effet, celle-ci nait de trois sources : celle d’en haut, celle d’en bas, et la durée. Celle d’en haut, à l’évidence n’y est pas lorsque le pouvoir trahit le peuple qu’il dirige. Quant à la durée, 60 ans d’une Ve République dont la Constitution a changé 24 fois, elle est douteuse.
Reste la légitimité d’en bas : à l’évidence, sans la juger au fond, elle est bafouée. Cela dit, à quoi peuvent aboutir les Gilets jaunes ? Un mouvement de révolte, qui ne rencontre pas d’organisation révolutionnaire capable de le structurer et de lui donner l’expression politique conséquente, ne peut que se transformer en pétard mouillé. Déjà, le pouvoir lance une « grande concertation nationale ». N’en soyons pas dupe : ce genre de processus contrôlé par ce pouvoir, est mort-né, d’autant plus que le pouvoir réel est à Bruxelles. Déjà, le mouvement, à l’origine constitué pour demander la baisse des taxes et l’obtention de conditions de vie décentes se voit dominé par l’idée de l’instauration du référendum d’initiative populaire – pardon, citoyen ou RIC. Il est sûr que cette forme d’expression populaire manque en France. Mais ce n’est pas la réponse au problème originel, et cela, d’autant plus que la mise en place de ce genre de consultation n’est pas aussi simple qu’il y parait de prime abord.
Le problème de fond est bien sûr politique et il ne peut se résoudre qu’en rendant la France aux Français, c’est-à-dire en mettant hors d’état de nuire toute la classe politique régimiste, corrompue, pervertie qui applique la politique d’anti-France menée par le magistère mondialiste. Mais elle est aussi économique : il n’est possible d’améliorer les conditions de vie des gens qu’en augmentant la richesse nationale. Pour cela, il faut que la France retrouve sa souveraineté monétaire et financière et mette en place une politique d’instruction et de formation professionnelle efficaces, permettant de développer le savoir-faire de la population, ce qui n’est pas le cas.
Cependant, la crise actuelle, quelle que soit son issue, n’est qu’un petit craquement dans le bloc du système écrasant l’Europe. D’autres sont à venir, bien plus graves qui mettront à bas l’ordre actuel ou, au moins, le feront vaciller : l’énorme bulle de la dette mondiale, publique et privée, qui croît trois fois plus vite que PIB mondial est un fait explosif, l’invasion migratoire en cours en est un autre.
Que faire ? Actuellement, il est clair que les nationalistes sont inaudibles et ne bénéficient pas d’un préjugé favorable, tant le peuple a subi la sidération médiatique les concernant. Tenter de récupérer le mouvement en cours est puéril et ce sera vite démasqué. Or les nationalistes ont tout : la doctrine, les solutions. Dès lors, leur travail consiste, non pas à coller démagogiquement aux Gilets jaunes, mais, tout en se structurant, à diffuser sans ciller leur doctrine, usant des événements comme des canaux médiatiques existants ou à créer, afin de gagner les âmes. Ils doivent apparaître tel le rocher indestructible et salvateur auquel chacun peut s’amarrer. Bien sûr, actuellement, cela paraît hors de portée. Pourtant, lorsque les phénomènes révolutionnaires se développent, tout va très vite : ce qui aujourd’hui n’est pas entendu, l’est le lendemain. Tout bascule très vite, de manière imprévisible. C’est dans ce but que les nationalistes doivent œuvrer, plus que jamais inaccessibles au découragement.
MILITANT
Editorial de Militant n°711 de Janvier 2019
SOMMAIRE :
Les Gilets jaunes : impasse ou Révolution à venir ? (Militant)…………………………………………………..…… page 3
La ruée vers l’or (Albert FOEHR)………………………………………………………………………………………………… pages 4
Pas d’économie pour les dépenses d’immigration (Amable LAMBERT)……………………………………………page 5
Gilets jaunes et paupérisation (André GANDILLON)……………………………………………………………….…….pages 6 à 11
L’inversion mondialiste : la preuve par Attali (Pierre SCHIERBECK)…………………………………………..….pages 12 et 13
Les déchets radioactifs (François PALAFFITES)……………………………………………………………………..……. pages 14 et 15
Chronique impertinente……………………………………………………………………………………………………….………page 16