La comédie française est une tragédie
L’enfumage continue, comme depuis cinquante ans : le Système, ses gouvernements, ses politiciens et ses médias, font semblant de vouloir contenir et contrôler l’immigration, tout en la favorisant en sous-main. Il en est ainsi avec cette nième loi sur l’immigration.
Le gouvernement macro-immigrationniste fait semblant d’avoir fait adopter une loi équilibrée, « humaine mais ferme », afin de régulariser les immigrés qui travaillent et expulser ceux qui ne s’intègrent pas (alors que les quelques milliers d’expulsions opérées annuellement sont sans commune mesure avec les arrivées, légales ou non, des centaines de milliers d’immigrés supplémentaires).
La pseudo droite LR fait semblant d’avoir provoqué le net durcissement de la législation souhaitée par la majorité de l’électorat (alors que le conseil constitutionnel risque de rejeter une bonne part des dispositions, pourtant du registre des mesurettes, ajoutées par LR au texte initial du gouvernement).
Le RN fait semblant de considérer que le texte auquel il a apporté son appui va dans le bon sens (alors que la loi a pour objectif et aura pour effet premier de conduire à une régularisation massive d’immigrés en situation irrégulière). Avide d’accéder au statut de parti de gouvernement, le RN continue de jouer avec brio, à l’instar de Méloni en Italie, le rôle d’idiot utile du Système.
La gauche fait semblant de penser que la loi telle qu’elle a été adoptée constitue une insupportable atteinte aux droits de l’homme et aux valeurs républicaines (alors que non seulement la loi en question n’endiguera en rien l’immigration mais elle va au contraire l’accroître encore, chaque opération de régularisation de clandestins accentuant évidemment l’appel d’air). On notera que les envolées lyriques et l’immigrationnisme radical de la gauche facilitent, comme d’habitude, la tâche des autres acteurs, gouvernement, LR et RN, qui ont tous les trois intérêts à laisser penser qu’ils ont adopté une loi de durcissement.
Quant aux Français, la majorité d’entre eux vont, comme d’habitude, faire semblant de croire à toute cette comédie. Multiplier les textes, les décrets, les lois, les déclarations ; modifier en permanence les structures, les dispositifs et les règles ; surjouer la comédie démocratique, à coups de proclamations grandiloquentes, d’interruptions spectaculaires, d’interpellations enfiévrées et de séances nocturnes et dramatisées… : tout changer sans cesse, pour que surtout rien ne change et que la politique sans-frontiériste et immigrationniste puisse se poursuivre sans encombre. Comme à l’ordinaire. Comme depuis cinquante ans.
Médiocrité, mensonge, manipulation, corruption morale, trahison, invasion : la comédie française est une tragédie.
Source : Chronique de Paysan savoyard, n°310, décembre 2023
Il est claire que ce n’est pas une loi Remigration …
Perso, je suis contre toutes les lois contre l’immigration.et j’ai toujours eu la franchise de le dire. Je ne suis pas pour autant pour, car j’estime que devoir quitter son pays, sa famille, pour espérer mieux vivre ailleurs, est de toute façon un échec personnel et collectif ; mais je suis néanmoins compatissant à l’égard des migrants et de leur situation. S’en prendre à des groupes humains en les rendant responsables de nis difficultés, est une erreur. Je pense qu’en faiseur preuve d’un minimum de réflexion, que l’on devrait comprendre que le problème n’est pas les migrants, mais les incitateurs de haine à leur égard par une caste de supremacistes qui a peur que les migrants ne soient pas aussi soumis que nous le sommes. Le problème est ces individus des médias et de la politique qui nous imposent leur point de vue et leurs détestations. Il suffit d’écouter les individus qui officient en particulier sur les plateaux d’une certaine chaîne de télévision, pour être édifié…
François de Souche février 2024 : Saint -Jacques de la Lande , village d’Ile et Vilaine, un Français de 49 ans battu à mort par une bande de trafiquants parce qu’il était passé près d’un point trafic . Les villages français deviennent de plus en plus dangereux.