Pendant la pandémie, le monde continue de basculer.
14 h 50 ce samedi 19 septembre, j’entends brusquement des départs de mortier très proches et des bruits de cors comme au stade, des clameurs des instruments de musique berbère, leurs tambours et leurs crécelles. C’est proche, mais d’aucune de mes fenêtres je ne vois quelque chose.
Je constate quand même dans l’immeuble en face des gens inquiets qui se sont mis à leur balcon et qui regardent vers une direction que je ne peux pas voir, mais vers quelque chose qui a l’air visible pour eux.
Alors je descends pour voir ce que c’est, une fois dans la rue de derrière de mon immeuble, on voit aussitôt dans le pâté voisin tout un attroupement de personne de type africain et nord-africain et un cortège de voitures en formation. Drapeau algérien bien visible.
« Pourquoi la police est là » demande une fillette au balcon, la maman : « Parce que les gens ont eu peur et ont téléphoné ».
La grille du pâté, rue des O… est fermée, mais je remarque une voiture de la police nationale avec quatre hommes à bord et une voiture de la police municipale avec deux hommes à bord. Ils se contentent de regarder à l’arrêt dans leur voiture.
Je fais alors le tour de ce pâté, et avenue du M…, à l’opposé, je trouve une grille ouverte et la queue du cortège en formation : le cul des bagnoles me fait face et l’avant est orienté vers de là où je viens, de l’autre côté, là où il y avait les policiers.
Je retourne voir les policiers, et je leur dis qu’on peut rentrer par l’autre côté.
– « Oui on sait »
– « Mais, vous ne faites rien ? c’est permis ça ? vous ne voyez pas qu’ils sont en train de prendre la rue ? vous n’êtes pas assez forts ? vous avez peur ? »
– « Non, pas peur, vous inquiétez pas, c’est bientôt fini, on est juste là pour faire la circulation à la sortie »
– « ????! »
Alors, je reste pour voir la suite du film, tous les gens sont au balcon, plus ou moins perplexes et, pour ceux d’entre eux qui ne voient pas dans la bonne direction, inquiets. Mais en effet, 5 minutes plus tard, ils commencent à sortir, la police municipale leur ouvre la voie, et la police nationale ferme le cortège. Ils les escortent, mais pour jusqu’où ?
Je suis un peu bête, il me faut quelques secondes, pour moi c’était une émeute, la présence de la police semblait le confirmer, mais en fait non, il faut changer d’hypothèse, c’est un mariage. Ah, et un mariage, ça va vers la mairie. Si fait, je me dirige vers la mairie à pied, un petit kilomètre, et je retrouve en effet tout le cortège garé, la voiture de police nationale est encore là en embuscade, sans doute pour contrôler la fin du mariage.
Voitures garées : notamment un Cayenne du 75, une grosse BMW également 75, une Merco paquebot qui vient du 22.
Bilan:
- Non seulement le bo … enfin, la pagaille, n’a pas été réprimée, mais en fait il était prévu une escorte pour les emmener, comme des ambassadeurs arrivés à Orly, vers la mairie. Avez-vous déjà vu un mariage de personnes de type européen escorté par la police vous ? Moi, jamais. Mais il paraît que ce genre de cortège nuptial avec voitures de location extravagantes et conducteurs cinglés est maintenant bien identifié : chaque fois qu’un tel mariage est programmé, on prévoit une escorte. L’histoire ne dit pas comment la mairie fait pour savoir qu’il pourrait s’agir d’un mariage à escorter : les noms, les photos ?
- Les appartements de l’ensemble d’où sortait le cortège font partie d’une résidence neuve de standing : des petits immeubles blancs, duplex avec terrasse sur les toits, entièrement cernée de grilles et de portails à digicode. Seulement, dans cette commune comme partout, il y a des objectifs de logements sociaux et une volonté de mixité sociale, comprendre, raciale. Alors, loi Pinel aidant, même dans ces résidences, on se retrouve avec un bon tiers de logements « sociaux ». Le résultat fait immanquablement penser à ces scènes des dessins animés de Tex Avery, avec le loup qui attend tranquillement dans une pièce dont le petit cochon est en train de bloquer la porte avec force planche et clous frénétiquement plantés.
Est-ce que les bobos végans qui habitent ces lieux ont bien compris ce qui leur arrivait ? On peut penser que oui, mais ils font comme on leur a dit : éternuer dans le coude, c’est très pratique pour ne rien voir. Covid ou pas, ils risquent d’avoir de plus en plus à éternuer dans leur coude à l’avenir.
Ah, et puis bien sûr, il faudra quand même apprendre à distinguer entre mariage et émeute … parce qu’il ne s’agira pas toujours de mariage. Mais si déjà on doit mettre 6 policiers pour un mariage, qu’est-ce qu’on pourra mettre devant une émeute ?
Un témoin
L’euphorie de ces mariages n’est pas due à l’ambiance d’un mariage ni aux voitures de luxe, mais il s’agit bien de l’euphorie de la conquête, la volonté d’affirmer qu’ils sont là, qu’ils se marient ici et qu’ils ne partiront pas.
C’est étrange on croirait qu’il s’agit de ce qui s’est passé à « Montigny le Bretonneux » samedi dernier.
Tous ces mariages ethniques sont également le moyen de prendre le pouvoir en France en « colonisant » la rue à des fins privées. Les français par peur de représailles (physiques de la part des auteurs et judiciaires de la part des dirigeants du pays) se taisent et baissent la tête.
D’ailleurs on voit bien que si l’on ne laisse pas faire ce processus de conquête la situation dégénère comme à Bron le même jour.