Mascarade présidentielle, acte 2 : l’inaction sans concession !
Ce mardi 4 avril a eu lieu une nouvelle fois une représentation grandeur nature de ce qu’est cette pathétique campagne présidentielle avec toutes les turpitudes dont nous avons désormais l’habitude.
Ce débat aura vu s’affronter dans l’arène médiatique les 11 candidats à la fonction suprême de leur Ripoublique. Une belle cacophonie en perspective qui ne manque pas de saveur quand on sait à quel point ce Système est au bout du rouleau et que la seule volonté qui anime ces gens est de sauver les meubles en conservant le peu de pouvoir qu’il leur reste. Au feu ! La maison brûle !
La présence des « petits candidats » était la nouveauté de cette soirée haute en couleur. Il était donc convenu que les attentes légitimes des téléspectateurs soient respectées, autrement dit que ceux-ci attaquent frontalement ce conglomérat de corrompus sur ce que l’écrasante majorité du peuple français leur reproche, à savoir les interminables affaires politico-financières qui ont émaillé la campagne. Force est de constater que la prestation de ces faire-valoir du Système a été peu convaincante. Entre Dupont-Aignan et Asselineau qui ont pour seul projet la sortie de l’Union Européenne, niant par la même occasion la réalité de ce qui constitue la Nation France, Arthaud et Poutou qui poussent leur infâme rhétorique trotskiste jusqu’à la nausée en traînant ce qui fait la grandeur de la civilisation française et européenne dans la boue et le duo Lassalle/Cheminade qui a brillé par ses capacités d’élocution comparables à celle d’un poulpe mort, le moins que l’on puisse dire est qu’ils n’ont pas apporté grand chose au débat, sinon l’impression d’un spectacle de cour d’école.
Mais venons-en au clou du spectacle. Alors que cette comédie électorale a été rythmée par le cycle des affaires, on pouvait décemment s’attendre à ce que le débat (qui plus est en la présence de tous les candidats) soit le reflet de ce que fut la campagne. La seule allusion aux tumultes judiciaires de Fillon et de Le Pen aura été faite par Poutou qui a pu se payer sur un plateau (c’est le cas de le dire) les deux représentants politiques mis en cause. On ne retiendra pas grand chose de cette joute verbale relativement creuse durant laquelle le candidat du NPA a accusé frontalement Fillon et Le Pen de représenter une classe politique intrinsèquement corrompue, accusation tout à fait légitime au demeurant. Seule ombre au tableau, celui qui revendique le fait d’être le seul candidat ouvrier se trouve être un antifasciste primaire sorti du fin fond de l’histoire sanglante du bolchévisme, avec tout ce que cela implique (crasse, inélégance, taux de THC dans le sang visiblement supérieur à la moyenne etc.). Cet homme donne décidément une bien mauvaise image des ouvriers qu’il prétend défendre. Pire encore, son comportement d’ado attardé accrédite l’ignoble théorie de (((Macron))) selon laquelle les travailleurs seraient illettrés, bêtes et alcooliques. Pas de quoi s’étonner que ceux-ci votent pour la Le Pen à plus de 50%. On pourrait cependant rétorquer qu’il se place sur le terrain de l’anti-Système. Mais un opposant authentique a-t-il besoin de faire preuve d’autant de vulgarité ? Ne peut-il pas se contenter de diffuser son message faussement révolutionnaire avec le calme des vieilles troupes et le panache du dissident authentique ? Non, décidément rien à tirer de cette pitoyable intervention qui ne fait que marquer ces rebelles subventionnés au fer rouge de la médiocrité.
Quant aux cinq favoris, tout a déjà été dit sur eux, il n’est donc pas nécessaire de s’y attarder. On notera en revanche que l’opération de reniement opérée par la candidate du néo-FN ne lui apporte pas plus de sympathie parmi ses détracteurs. Pas de chance, elle est désormais concurrencée par deux autres candidats souverainistes dont les projets sont sensiblement les mêmes que le sien. La Ripoublique gouverne mal mais elle se défend bien. Lorsqu’il s’agit de faire battre la représentante de la dite extrême droite, le rouleau compresseur médiatique se met en marche de manière frénétique. Alors qu’il est de notoriété publique qu’elle ne constitue en rien une menace pour l’oligarchie cosmopolite, le pouvoir suscite des candidatures dissidentes pour malgré tout, tenter de la faire battre. Même Mélenchon essaye d’occuper le terrain sur lequel se place le Front National. Un bémol toutefois, l’anticléricalisme fanatique de celui-ci achève de le ranger définitivement dans le camp de la finance internationale apatride et judaïque, pas de « Doriotisation » en perspective. Pour ceux qui voyaient en lui une alternative crédible à la Le Pen et à ses Gays-lurons, il faudra attendre 2022, la mue n’est pas encore totalement faite !
Enfin, il n’y a strictement rien à dire sur les prestations somme toute très conventionnelles de Fillon, (((Macron))) et (((Hamon))), qui, en bons candidats du Système ont alterné entre propositions inodores et incolores et diabolisation très exagérée du camp National dans son ensemble.
Ce débat était donc à l’image de la campagne qui nous est infligée depuis maintenant un an, creux, vaseux et surtout ennuyeux au possible. La pitrerie démocratique n’a que trop duré. Il est grand temps de rassembler toutes nos forces et de mettre cette caste politicienne corrompue jusqu’à l’os à genoux !
Tous debout pour la Révolution Nationale !