Entre omerta et justice complaisante, le long chemin de croix des enfants victimes
Quand en 2015, la ministre socialiste de l’éducation nationale Najat Wallaud-Belkacem annonçait et se gargarisait à grand renfort de communiqués que l’état allait – enfin – prendre le taureau par les cornes et s’attaquer à la pédocriminalité de ses fonctionnaires et faisait voter sa loi en 2016, près de 10 ans après pour les victimes le constat est amer : aujourd’hui encore l’omerta reste la règle et les agresseurs restent en majorité toujours protégés par l’appareil d’état.
Une lutte qui a le parfum de l’enfumage.
On allait voir ce qu’on allait voir, les casiers judiciaires allaient tous être passés au crible pour repérer les enseignants condamnés, et la coopération précédemment inexistante entre son Ministère et celui de la Justice car le Ministère de la Justice allait désormais avoir obligation de transmettre les condamnations au Ministère de l’Education Nationale et au Ministère de la Jeunesse et des Sports_ allait régler tous les problèmes
Mais le décret n° 2015-1841 du 30 décembre 2015 publié au JORF du 31 décembre 2015, comme tous les textes républicains, contient des failles qui semblent mûrement réfléchies. La montagne a comme d’habitude accouché d’une souris :
Une consultation autorisée du Bulletin B2, « permettra d’identifier d’éventuels cas d’agents qui auraient été condamnés ces dernières années pour des infractions de nature à porter atteinte à l’intégrité morale ou physique des mineurs sans avoir fait l’objet d’un signalement par l’autorité judiciaire »
Ah tiens, « l’autorité judiciaire » n’a donc toujours pas obligation de signaler les délits d’agressions sur mineurs des fonctionnaires. On comprend pourquoi le crime peut perdurer depuis aussi longtemps en république.
Autre faille de taille, le condamné « avec mention » au casier judiciaire B2 peut demander et obtenir la suppression de sa peine de son casier, celle-ci sera même effacée automatiquement au bout de 5 ans. Elle restera inscrite au B1, mais comme seul le B2 est consultable….
Alors autant dire qu’un pédo condamné, comme un pédo toujours passé sous les radars, dont les crimes sexuels ont été étouffés, les sales affaires enterrées et sa carrière poursuivie dans d’autres établissements par mutation expresse et discrète décidée par ses pairs et son rectorat, peut continuer à exercer tranquillement sa carrière de pédo.
Et effectivement, en 2016, après 360 000 casiers judiciaires d’enseignants vérifiés, soit la moitié du corps enseignant, seuls 10 condamnés étaient repérés et deux définitivement radiés et renvoyés.
Immanquablement, ces prédateurs ont pu et peuvent donc encore pratiquer en toute tranquillité leur activité favorite dans un environnement en contact rapproché avec des enfants, Education Nationale et Sport, Handicap, car contrairement à leurs obligations et leurs engagements apparents, ces Ministères couvrent sans vergogne leurs pédos.
Vous qui rêvez pour votre enfant d’une carrière sportive devez savoir à quoi il sera exposé.
Le témoignage en Commission d’enquête au Sénat en juillet 2023 du journaliste sportif indépendant Romain Molina est édifiant, et en a dévoilé les aspects les plus sordides, dans toutes les fédérations, la FIFA en tête de proue d’un système bien rodé qui couvre et protège les pédocriminels (L’industrie du football, FIFA, criminalité, politique. Romain Molina, éditions Exuvie, 2023, ou La Mano Negra ces forces obscures qui contrôlent le football mondial, 2019, éditions Hugo Poche)
Il est possible de mesurer ici l’ampleur du problème, nous y reviendrons dans un autre article.
Le témoignage de Romain Molina et de certaines victimes n’ont pour l’instant donné lieu à aucune décision. Qui est surpris ?
Autant dire que l’OFIM, l’Office des Mineurs de la Police Judiciaire vide à la petite cuiller un océan de purin. Et quand ce purin atteint la surface républicaine, il reçoit des appels pressants et impératifs qui enjoignent ses enquêteurs à cesser derechef leur investigation et à se limiter au niveau des profanes justiciables.
On n’attendait rien de concret d’une République habituée depuis plus de 50 ans à étouffer ses propres affaires de pédo, à couvrir et même à décorer ses infâmes prédateurs , et nous ne sommes pas déçus.
Depuis l’affaire du procès tristement célèbre d’Outreau en 2004, où notre actuel Ministre de la Justice, ignoble avocat de la défense, qui par la suite dans d’autres affaires s’illustrera par l’invention de nouveaux concepts « d’inceste heureux » et « d’inceste consenti » jusqu’au suicide d’une des victimes, s’était employé à discréditer avec l’appui des hyènes médiatiques le Juge Burgaud qui pourtant avait fait le plus correctement du monde son travail, ainsi que de discréditer la parole des petites victimes placées dans le box des accusés sans que leurs avocats n’y voit rien à redire, pendant 7 heures de harcèlement non stop jusqu’à épuisement de ces pauvres enfants au point que l’un d’entre eux s’était uriné dessus de peur
Avec cette affaire répugnante où tous les accusés se sont vus être dédommagés par l’Etat après avoir été tous « innocentés » et les enfants accusés d’avoir fabulé (pourtant ils seront tous reconnus victimes en étant également tous discrètement dédommagés par le Fond d’Indemnisation aux victimes, mais beaucoup moins que leurs agresseurs), la jurisprudence Outreau est devenue bien utile. Or parmi ces innocents acquittés, nombreux sont ceux qui ont récidivé et ont été condamnés par la suite pour les mêmes faits de viols d’enfants.
Désormais, grâce à ce procès inique l’enfant sera systématiquement considéré comme un menteur, son témoignage et ses accusations discréditées.
Ajoutons à cela que dans leur bon vieux reflexe gauchiste, la justice républicaine bien imprégnée de cet élan soixante-huitard abject de « liberté » considère la pédocriminalité comme un acte ne nécessitant plus la Cour d’Assises mais un simple jugement en Correctionnelle, une petite tape sur la main régulièrement punie de sursis, avec des peines frisant le ridicule.
Violer des enfants, des bébés, se partager entre pervers dégénérés les images et vidéos n’est pour la justice républicaine pas plus répréhensible voire moins, que le vol d’un paquet de pâtes par un SDF affamé.
Et parfois même un juge du Tribunal pour enfants, comme le juge Olivier Bailly qui proposait à plusieurs reprises sa propre fille de 12 ans à violer sur des réseaux d’échangistes d’adultes qu’ils fréquentait avec sa femme « innocentée », en des termes et avec des propositions de viols répugnants, a vu en appel avec beaucoup de mansuétude de ses pairs sa peine réduite, parce qu’avoir « des fantasmes de viol sur sa fille de 12 ans », on ne va quand même pas en faire tout un fromage.
Nous reviendrons également dans un autre article sur ce sujet, hautement sensible pour les enfants et leurs parents protecteurs, sordide et répugnant qu’est la « justice » censée protéger ces enfants victimes.
Bien sûr, nous ne jetons pas l’opprobre sur tout le corps enseignant, il peut évidemment arriver que de fausses accusations soient portées contre certains d’entre eux, et nombreux sont ceux qui ne seront jamais des pédos, mais regardons les faits dans leur immense majorité malgré tout : il suffit de taper dans un moteur de recherche « enseignant pédophile » pour constater que non seulement cette loi n’a jamais rien empêché, mais que les établissements scolaires comme les rectorats et la justice n’ont pas modifié leurs bons vieux réflexes gauchistes de protection des prédateurs d’enfants. Avec évidemment «enquête interne» et «mea culpa» en prime quand la dérive sadique et perverse vient à être découverte après de nouvelles agressions sexuelles.
Quelques exemples :
- En 2017, un professeur de Lettres est accusé par un élève de 15 ans d’attouchements sexuels. Stupeur quand suite à la plainte des parents on découvre qu’il avait été condamné avec sursis en 1997, puis recondamné avec sursis en 2006 pour les mêmes faits d’agressions sexuelles. Mais son casier était vierge, CQFD quant à l’utilité de la loi des socialos.
- En 2021, un professeur de mathématiques de 60 ans, ami d’un autre pédocriminel avec lequel il partageait sa passion est jugé à Evry. Or il avait exercé précédemment ses talents de pédo en Angleterre et avait été, suite aux faits, tranquillement muté en France.
- En 2023 l’OFMIN, dans un vaste coup de filets de 80 pédocriminels arrête deux suspects professeurs des Ecoles. Ils découvrent lors de leurs perquisitions 100000 photos d’enfants abusés, de 6 mois à 15 ans.
Comment réussissent à effacer de leurs mémoires et à dormir ces policiers après ce genre de visionnage ?
Syndicats d’enseignants, tous vent debout contre ce fléau étatique ?
« Le fait, pour quiconque ayant connaissance d’un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende » (Code pénal L434-1)
Or à la lecture de leurs publications, la lutte contre la pédocriminalité dans l’Education Nationale et le Sport n’apparait absolument pas comme leur priorité, et ne fait au maximum l’objet quelques lignes pour l’un d’entre eux concernant les viols d’enfants, mais surtout montre une omerta absolue et totale pour les prédateurs du corps enseignant.
C’est dans ce contexte que dans leurs communiqués sur les « violences sexuelles ou sexistes dans l’Education nationale et ailleurs » ces syndicats se gaussent d’avoir obtenu de grandes avancées avec la « mise en place d’une cellule d’écoute de traitement et d’accompagnement » axés sans surprise sur les actes de « violence du genre » et violences « sexistes et lgbtqiphobes », SUD Education réclamant même une « professionnalisation de l’éducation à la vie sexuelle et affective » alors que de nombreux pédopsychiatres dénoncent justement les effets pervers de cette sexualisation à marche forcée sur la construction mentale et le rapport aux autres des enfants.
Preuve démontrant les conséquences de l’hyper sexualisation des enfants : les agressions sexuelles commises par des mineurs sur d’autres enfants généralement plus jeunes et particulièrement dans le cadre de l’école, en augmentation exponentielle.
Un rapport du Sénat publié en septembre 2022 indique que les violences sexuelles commises par des mineurs sur d’autres mineurs ont augmenté de 59,7 % entre 2016 et 2021.
Sujet ultra–tabou passé sous silence par ces syndicats progressistes et par les rectorats qui cherchent à en minimiser la portée en intimant aux parents de « se taire » et de « ne pas faire de vagues ».
Quant au ministère dont dépendent ces syndicats, ils refusent évidemment de communiquer les chiffres.
Pas de vagues, pas de chiffres, pas de problème, circulez.
L’article L227-22 alinéa 2 du Code Pénal réprime la corruption de mineur par un adulte, définie par « un acte visant à éveiller la sexualité de la victime ou à l’exciter sexuellement ».
Or les déjà (trop) nombreux témoignages d’enfants et ados ayant subi de force ces cours sont édifiants et révèlent une agression violente sur leur Psyché, les mettant dans l’obligation d’entendre des propos ahurissants d’adultes sur la « masturbation des bébés, le plaisir de la sodomie ou de la fellation », les encourageant à « s’envoyer des sextos » et leur suggérant dès 11 ans « d’avoir recours à la contraception » que pourrait leur fournir des médecins sans que leurs parents en soient informés
Le tout au motif qu’il faudrait les « éduquer » sur le « respect à l’autre » ?
Nous reviendrons d’ailleurs dans le détail sur l’Agenda de l’OMS basé sur le rapport d’un pédocriminel, Alfred Kinsey, servant de référence pour tous les pédocriminels internationaux et sur lequel l’ensemble des états occidentaux s’appuie pour imposer ce «plan de formation ambitieux »
Sud Education tente même par un communiqué du 9/10/23 d’en atténuer la portée, accusant « les intégristes religieux » et « l’extrême-droite » de « beaucoup de bruit pour presque rien » (notez le « presque ») et d’être responsable de « campagnes de désinformations » sur cette « formation », affirmant sans honte que « Les polémiques sont donc non seulement fantaisistes dans leur description de l’éducation à la sexualité mais également totalement infondées »
Or aucun d’entre eux n’assiste jamais à ces « cours », puisqu’ils sont dispensés par des « intervenants extérieurs » et que les enseignants en sont systématiquement exclus. Dès lors affirmer que les parents -et les enfants- fabulent n’est que diffamation.
Eux qui pourtant ne sont jamais en reste pour s’épandre virulemment et publiquement sur l’Eglise afin d’y dénoncer le fléau de la pédocriminalité en son sein, dans une rare dichotomie, accusent maintenant cette même Eglise de refuser l’enseignement de la sexualisation aux enfants.
Ont-ils écouté les témoignages des élèves ? Pas le moins du monde
Pas de témoignages, pas de problèmes.
D’ailleurs ces enfants ne seraient-ils pas plutôt victimes de leurs « parents d’extrême-droite catholiques intégristes » et des menteurs inventant des histoires, comme au procès d’Outreau ?
Pire encore, par des manifestations, hurlant, insultant, menaçant, vociférant et refusant tout dialogue constructif, ces « progressistes » ont pris l’habitude de perturber des colloques et leurs intervenants spécialisés cherchant à informer les parents.
Injures et menaces comme remparts à leur carence d’arguments.
C’est un secret de polichinelle, il y a des réseaux pédophiles au sein de loges maçonniques (c’est la voie royale pour rentrer dans le satanisme). Les gendarmes et les policiers le savent bien. Quand ils en attrape un, comme pour Emile LOUIS, Marc DUTROUX ou Michel FOURNIRET, il n’y a jamais de réseau.