Nous avons fait part dès lundi de notre analyse sur les motivations, tirées du contexte, du coup de force ou du coup de sang d’Evgueni Prigojine. Mais, à la différence des médiats occidentaux dont les « experts » et autres « journalistes » livrent dix heures par jour depuis plus d’un an les pensées intimes des Prigojine, Poutine, Choïgu et autres Russes, nous n’avons la prétention de sonder leurs cœurs et leurs reins, et encore moins leurs cerveaux. Nous ouvrons donc volontiers nos colonnes à notre ami Jean-Paul Le Perlier, président de l’ADIMAD, d’abord pour sa nécessaire mise au point quand au parallèle douteux qu’on a pu entendre ici ou là entre les « rebelles Wagner » et l’engagement des militants OAS. Et ensuite pour sa réflexion stratégique sur les événements du 24 juin dernier en Russie.
Présidant, comme vous le savez, l’association regroupant les anciens de l’OAS [ADIMAD – Association pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus de l’Algérie française], je ne puis que m’estimer, si j’ose dire, aussi concerné que consterné par le parallèle qui est fait dans nombre de médias entre ce qu’il est convenu de nommer « la rébellion Wagner » et ce que fut, il y a 60 ans, l’OAS.
Ce qui est aussi inexact que possible…
- D’abord parce que, totalement désintéressés, mes camarades de combat étaient tout, sauf des mercenaires.
- Ensuite parce que les 24 heures de rébellion de Prigojine ne sont pas comparables avec nos années de lutte et nos plus de 130 camarades tombés contre la trahison gaulliste.
- Enfin et surtout parce que les raison de notre combat n’étaient pas les mêmes, De Gaulle n’ayant rien de commun avec Vladimir Poutine… heureusement pour les Russes !
J’ai donc été amené, compte-tenu à la fois de mon vécu au plan militaire et de mon expérience de journaliste à me pencher sur cette brève rébellion et à en proposer une autre analyse.
RÉBELLION WAGNER : TOUS LES SCENARIOS SONT ENVISAGEABLES !
Tous ceux qui ont fréquenté une école militaire l’ont appris : l’art de la guerre est un art d’anticipation.
Une anticipation sous deux aspects :
- Le premier consistant dans l’élaboration de ses propres innovations stratégiques destinées à surprendre tout ennemi potentiel.
- Le second consistant à imaginer préventivement les stratégies de cet ennemi pour ne pas être pris soi-même au dépourvu.
C’est ce à quoi se consacrent, de par le monde, les brevetés des Ecoles de Guerre, élite des Etats Majors, appliquant la méthode de prospective stratégique à laquelle fut attribuée la victoire des Prussiens contre la France en 1870.
C’est le fameux KRIEGSPIEL prussien, méthode de simulation des conditions de combat, qui est devenu le WARGAMING sous l’influence des anglo-américains qui en ont encore affiné le processus au point de préparer une riposte à toutes les options stratégiques envisageables, même – et surtout ! – les plus improbables.
Confrontés aux questions que pose ce qu’il est convenu d’appeler la « RÉBELLION WAGNER », cette approche, envisageant toutes les hypothèses stratégiques sans négliger – répétons-le ! – les plus improbables, est paradoxalement la seule réaliste.
Seule réaliste, car, à l’opposé du verbiage médiatique se focalisant sur le sensationnel qui fait gonfler les ventes et les taux d’écoute au détriment de la projection à moyen ou long terme, se profilent d’autres thèmes de réflexion mobilisant les esprits plus éveillés.
Et réflexions d’autant plus séduisantes qu’évoquant une option parfaitement improbable, elles auraient toutes les raisons de surprendre ceux qui se réjouissent un peu hâtivement de ce qui se présente objectivement comme un grave revers pour les Russes.
REFLEXIONS SUR LES ACTEURS EN PRESENCE
Que savons-nous sur la « rébellion Wagner » ou « rébellion Prigojine » ?
- Nous savons qu’en l’espace d’à peine 24 heures, Prigojine, est entré en rébellion, a pris le contrôle des infrastructures de l’Etat-Major opérationnel de l’armée Russe à Rostov-sur-le-Don, puis a marché sur Moscou…
- Nous savons qu’en réaction, Vladimir Poutine a appelé à une mobilisation de ses services de sécurité, a fait creuser des fossés antichars sur les voies d’accès vers la capitale, a fait converger les troupes Tchétchènes à la rencontre de celles de Prigojine et a fait incendier un dépôt de carburant indispensable pour ce dernier…
Jusque-là, cette « rébellion », bien qu’annoncée par les services de renseignements US, avait pris de court la plupart des commentateurs.
Mais une autre surprise devait dépasser de très loin la première, décontenançant tous ceux qui envisageaient déjà le renversement de Poutine : l’imprévisible volteface de Prigojine, quelques heures à peine après l’annonce de son passage du Rubicon !
Un renoncement faisant suite à la médiation, étonnamment rapide et efficace d’Alexandre Loukachenko, Président de la Biélorussie.
Mais médiation singulièrement réactive qui suggère dès lors une autre question : Que savons-nous des acteurs en présence ?
- De Poutine, nous savons qu’ancien officier des successifs KGB et FSB, celui-ci est un spécialiste des coups de billard à trois bandes particulièrement élaborés dont ce type d’officines se fait une spécialité.
- De Loukachenko, nous savons, d’une part, qu’il est un soutien inconditionnel de Poutine et, d’autre part, qu’il connaît et apprécie Prigojine depuis longtemps.
- Quant à Prigojine, on aurait tort d’oublier qu’il a des liens très étroits avec les deux présidents, et plus particulièrement avec Poutine, dont il a longtemps fait partie du « cercle rapproché ». De plus, originaire l’un et l’autre de Saint-Pétersbourg, la fortune de l’un a coïncidé avec l’ascension politique de l’autre, bénéficiant, plus vraisemblablement par sympathie que par corruption, de nombreuses commandes d’Etat.
RÉFLEXION SUR UN SCENARIO IMPROBABLE
Que sait-on des accords entre les trois protagonistes ?
On sait qu’en échange de son renoncement à marcher sur Moscou, Prigojine a obtenu :
- L’impunité pour lui et pour ses mercenaires.
- L’accueil en Bielorussie.
Mais c’est sur la nature de cet accueil que les termes de l’accord sont étrangement imprécis :
On sait que Prigojine sera accueilli avec « un certain nombre de ses combattants »… mais combien ? Assez, semble-t-il pour que les observateurs les plus avertis supputent qu’ils seront à même de renforcer le pouvoir de Loukachenko, en cas de contestation populaire massive.
Si ce scénario se vérifiait, ce seraient donc quelques dizaines de milliers de combattants… Ces mêmes combattants qu’on a vu en pointe dans la plupart des offensives en Ukraine, notamment à Bakhmout où les affrontements furent les plus violents, qui se retrouveraient concentrés en Biélorussie.
Ce qui, traduit en problématique stratégique, impliquerait la concentration, au nord-ouest de l’Ukraine et à l’est du Dniepr, de l’unité d’attaque Russe la plus performante, susceptible de prendre Kiev à revers, dans un effet de tenailles se conjuguant avec les offensives déjà en cours à l’Est.
Initiative somme toute assez classique pratiquée par tous les joueurs d’échec – et les Russes sont parmi les meilleurs ! – comme le fameux « grand roque » permettant de surprendre l’adversaire en faisant riper la pièce offensive essentielle dans une zone de combat inattendue. Cette pièce essentielle étant la tour, dont on oublie parfois qu’elle symbolisait, dans les premiers échiquiers, les chars à deux chevaux… c’est-à-dire les chars lourds de l’antiquité.
Certes, ces réflexions – répétons-le – relèvent de simulations stratégiques parfaitement improbables, mais ce sont pourtant celles qui mobilisent les spécialistes du wargaming parmi les plus sérieux. Pourquoi nous en priver ?
Mon Cher camarde et Président
Comme toujours votre analyse de la situation correspond à la réalité, que nos anciens et vous même avez connu.
Amitiés fidèles.
Cela rejoint le commentaire d’un journaliste africain qui sur twitter exprimait que POUTINE en accord avec PRIGOJINE avait lancé cette opération de putsch pour « faire sortir du bois » ses adversaires de l’intérieur. La rapidité du « pardon » irait dans le sens de cette thèse.
Rébellion Wagner: Marre des complotistes!
https://rusreinfo.ru/fr/2023/06/rebellion-wagner-marre-des-complotistes/
Globalement d’accord avec Boris Karpov sur Rusreinfo,
mais lui aussi passe à côté de l’essentiel:
Les seconds couteaux comme Prigozine ne frappent que quand ça va mal, cf. l’attentat du 20 juillet 44 contre Hitler.
Mais Hitler, je n’avais aucun doute sur ses intentions, il était en train de perdre, mais il n’avait aucun atout, pas de pétrole, rien, à part bien sûr son peuple, mais ça n’a pas suffi.
Complotisme ? Allons donc, Mr X… Les dizaines d’officiers qui, dans tous les Etats Majors, ont pour fonction de prévoir toutes les options stratégiques adverses, afin d’élaborer préventivement une riposte, devraient-ils être considérés – s’il fallait vous prendre au sérieux ! – comme atteints de paranoïa ?
Une paranoïa qui, selon moi, ne se manifeste – au contraire ! – qu’à partir du moment où, passant du conditionnel à l’affirmation péremptoire, on se braque sur ce qui ne devrait être qu’une option parmi les autres, pour la présenter naïvement comme « la seule interprétation possible », éliminant toutes les autres sources de réflexion.
Affirmation péremptoire que vous nous avez infligée sur ce même site, il y a trois jours, dans votre commentaire sur le texte » L’aventure Prigojine ».
Ce que chacun peut vérifier…
Comme il est tout aussi vérifiable que Monsieur Loic de Marion aujourd’hui, Monsieur « Fracasse » hier et quelques autres par ailleurs, ont suggéré d’autres options, tout aussi improbables que celle dont j’ai fait l’analyse, mais s’adressant à ceux qui ont en commun de privilégier la réflexion, là ou des esprits limités n’ont pas les moyens d’envisager autre chose que des certitudes.
Certitudes dont l’évidence même devrait pourtant amener à se poser des questions…
2 questions:
1 – qu’elle est la suite du brillant kriegspiel pour les 6 prochains mois?
2 – que dira l’auteur lors du prochain recul de l’armée russe?
Ce que dit Alexandre Dougine du 24 juin
https://reseauinternational.net/apres-le-mouvement-un-point-de-bifurcation/
Article très mal traduit du russe, mais la première phrase suffit:
J’ai remarqué que la conscience de nombreuses personnes [citoyens russes, ndlr] ne peut pas faire face aux événements du 24 juin. Ils ont donc tendance à dire : «ce n’est pas arrivé», «ce n’était pas réel», «ils l’ont fait exprès». C’est la seule façon d’endormir la douleur aiguë de ce qui s’est passé.
Et encore un autre de Dougine:
https://ria.ru/20230630/myatezh-1881328304.html
Les bonnes intentions mènent à l’enfer : la Russie a esquivé la pire menace
Tout le monde essaie de comprendre le sens de la mutinerie militaire des 23 et 24 juin 2023. La gravité des événements est évidente pour tout le monde, même ceux qui essaient de plaisanter ou de tout noyer dans les détails.
La Russie a failli mourir, et cette fois non pas d’une conspiration des libéraux et des services de renseignement occidentaux (dont elle est effectivement morte au début des années 90 et, avec beaucoup de difficulté, grâce aux efforts incroyables de Poutine, a commencé à renaître progressivement de ses cendres), mais du choc de deux tendances patriotiques de tension différente. C’était une sorte de court-circuit dans le segment patriotique, un conflit non pas tant d’orientations et d’objectifs que de vitesses et de méthodes.
Il est évident que c’est le président de la Russie qui a lancé le Nouvel Ordre Mondial, et c’était la seule solution possible dans cette situation pour sauver la Russie, préserver et renforcer sa souveraineté, remise en question par la stratégie agressive des globalistes et des dirigeants. OTAN. Poutine mène à la victoire et a déclaré à plusieurs reprises que le Nouvel Ordre Mondial continuera jusqu’à ce que ses objectifs soient pleinement atteints. Et cela nécessite un contrôle total sur l’espace politique Ukraine. Oui, le chemin de la victoire s’est avéré plus difficile que nous l’espérions tous, mais la Russie s’y est engagée de manière irréversible. Poutine personnifie non seulement le gouvernement légitime, l’État et le système politique. C’est aussi un personnage historique. Et il a rendu son poste et le système politique lui-même légitimes précisément à cause des mesures qu’il a prises pour sauver la Russie. C’est-à-dire que Poutine est plus que le président. Bien sûr, une rébellion armée contre un chef d’État est quelque chose d’extraordinaire. Mais même un théoricien de l’autocratie comme le saint russe Joseph Volotsky dans « L’Éclaireur » note que le tsar, qui doit être obéi sans poser de questions toujours et en tout, perd sa légitimité s’il trahit Dieu. Même le statut sacré de l’oint de Dieu ne sauve pas dans la situation quand il s’agit des idéaux les plus élevés du peuple et de la société. Poutine est le sauveur de la Russie, et c’est pourquoi il est inviolable, et son autorité est inébranlable – principalement aux yeux des patriotes. Ce n’est pas une formalité, mais la vérité la plus profonde. Par conséquent, toute tentative d’assassinat, toute résistance à sa volonté et tout défi à son égard mettent automatiquement celui qui va dedans, non seulement en dehors de la loi, mais en dehors de la logique de l’histoire russe. Et peu importe que les exigences des rebelles soient justes ou non. Le fait même du soulèvement n’est plus juste.
Cependant, il faut garder à l’esprit que les soldats de première ligne « Wagner » De vrais héros et de vrais patriotes russes. C’est ce que le président lui-même a reconnu et souligné à toutes les phases du conflit, avant et après. Les gens qui ont versé du sang sur le terrain des batailles féroces, qui ont remporté de brillantes victoires qui ont renforcé l’esprit de tout le peuple, devenant un modèle d’héroïsme pour le front et l’arrière, voulaient clairement « le meilleur ». Au cours de la guerre la plus dure, ils avaient le sentiment amer que de nombreux chefs et gestionnaires militaires ne pouvaient pas faire face à leurs tâches directes, entravant la victoire. Et les élites métropolitaines oisives ne vont pas du tout laisser la guerre à l’intérieur d’elles-mêmes, elles s’amusent et grossissent, comme si rien ne s’était passé, comme si le Nouvel Ordre Mondial n’avait pas commencé. Il leur semblait, comme d’ailleurs beaucoup dans notre société, que l’écart entre l’avant et l’arrière ne faisait que se creuser. La mort et l’altruisme des uns contrastent fortement avec l’indifférence et le cynisme des autres. Ajoutez à cela le changement inévitable dans la psyché et la conscience des gens qui font face jour et nuit à la violence, à la mort, à l’horreur d’une guerre féroce, et leurs actions acquièrent une certaine logique. Mais ce n’est pas une excuse. Et ce n’est que parce que Poutine a compris et accepté cette logique qu’une guerre civile a été évitée. Le président ne s’est pas engagé sur la voie de la diabolisation des rebelles, il s’est plongé dans leur condition. Après tout, il est aussi un guerrier, un combattant et un héros. Après tout, il a commencé tout cela – et porte l’entière responsabilité.
Bien sûr, il était impossible et erroné de répondre aux exigences des rebelles face au chantage militaire. Personne ne ferait cela. Mais le conflit fatal a été résolu par Poutine, dont le patriotisme, l’amour pour la patrie, dont la responsabilité et la volonté de victoire se sont avérées plus profondes, plus complètes et plus fondamentales.
Un rôle énorme et, en fait, salutaire a été joué dans la résolution du conflit presque fatal par le président. Biélorussie Alexandre Loukachenko. Il refuse modestement d’être reconnu comme un héros, mais il est exactement cela. À un moment difficile pour la Russie, il s’est avéré être le principal ami, le pilier de soutien de notre État. Honorez-le et louez-le pour cela.
Il ne s’agissait donc pas d’un conflit d’idéologies, mais d’un choc à deux vitesses – les maximalistes du front ont explosé face à une politique plus modérée et flexible du centre, dirigée cependant vers le même objectif.
J’attire l’attention sur ce qui suit : pour la première fois au cours des trois dernières décennies, les libéraux qui ont régné dans les années 90 et joué un rôle crucial dans l’opposition à Poutine dans les années 2000 étaient absents cette fois-ci. Ils sont complètement exclus de la vie idéologique de l’État et de la société, représentant un fantôme dégoûtant mais impuissant du passé récent. Ils n’ont pas leur place dans le cours patriotique de Poutine, et pour le front, ils ne sont que des cibles directes, même s’ils ne se déclarent pas haut et fort. Ce n’est pas un hasard si la marche de Wagner s’est tenue sous le slogan de la justice et était dirigée nominalement contre l’oligarchie et la corruption, qui sont une continuation directe des honteuses années 90, qui n’ont pas été complètement éliminées dans la Russie moderne, mais n’y occupent aucune position politique. Le territoire idéologique en Russie aujourd’hui est irréversiblement entré dans la zone du patriotisme. Et maintenant, ce ne sont pas les partisans de la Russie et ses adversaires (libéraux et occidentaux) qui s’affrontent, mais exclusivement les patriotes – bien que d’échelles différentes, de vitesses différentes.
La rébellion est terminée. La Russie a survécu et n’a fait que se renforcer, après avoir passé un test aussi sérieux. Ce n’est pas seulement Poutine qui a gagné, il est déjà le vainqueur et, en fait, personne n’a remis en question son autorité. Le cours patriotique a gagné. De toute évidence, les demandes formelles des rebelles ne seront pas satisfaites. Mais le Kremlin ne peut pas tirer de conclusions de ce qui s’est passé. À l’ancienne, il ne restera certainement plus rien. Et les changements les plus graves dans le système arrivent inévitablement. En même temps, tous seront évidemment situés dans la zone de la Victoire. La justice ne peut être exigée par la force, tout en mettant en péril l’existence même de l’État – pour le plus grand plaisir de ses pires ennemis. Il est particulièrement criminel de se rebeller contre un pays et un peuple qui mènent une guerre meurtrière avec l’ennemi le plus puissant – l’Occident collectif. Mais il est également évident que nous manquons réellement de justice, et de manière critique. Poutine, après avoir remporté la deuxième campagne tchétchène la plus difficile, a fait des opposants d’hier des personnes loyales partageant les mêmes idées, qui se sont également révélées être des héros du Nouvel Ordre Mondial, donnant leur vie et versant du sang pour la grande Russie. Et bien sûr, les nôtres – au sens le plus profond – sont les soldats de « Wagner » et tous ceux qui, de toute leur âme, de tout leur cœur, luttent pour la victoire. Si le degré de justice dans notre société augmente, en particulier lorsque, dans une situation de catastrophe imminente, certaines personnalités de haut rang (en particulier parmi les oligarques) se sont montrées sous le jour le plus dégoûtant, cela ne fera que renforcer les positions déjà fondamentales de notre président, et les héros reconnaissants du front deviendront son garde le plus fiable, le noyau d’une nouvelle élite réelle – comme le président lui-même l’a directement exprimé lors d’une réunion avec des correspondants militaires.
SCENARIO IMPROBABLE / Information importante pour JPLP de l’ADIMAD et le site Jeune Nation :
https://qactus.fr/2023/06/29/bielorussie-la-bielorussie-nest-pas-un-asile-pour-prigozin-cest-une-destination-avec-un-objectif-precis-pourquoi/
NON SENS ? / « … Mais le Kremlin ne peut pas tirer de conclusions de ce qui s’est passé … » au lieu de » … le Kremlin ne peut pas NE PAS TIRER de conclusions de ce … » : merci de corriger ce non sens flagrant .