Monsieur le Ministre,
Lors de l’émission politique de France 2, le 15 février dernier, vous avez évoqué, en dialoguant avec Madame Fatiha Agag Boudjahlat, professeur d’histoire et géographie, le problème posé par les élèves qui contestent un enseignement comme l’idée que la terre tourne autour du soleil. Il ne faudrait pas affirmer, entend-on dire, la supériorité de la science sur la croyance des élèves, mais en même temps « dire l’inverse ». La pratique de la laïcité n’est pas chose facile.
Nous nous attendions à ce que vous abordiez également le rejet dans certaines classes de la version officielle de l’histoire présentant la « shoah » comme une réalité irréfragable. Vous ne vous risquâtes pas sur ce terrain périlleux alors qu’il vous eut suffi, comme dans le cas de la rotondité de la terre d’inviter les élèves à examiner les faits et que, ainsi que le recommande Descartes, de « ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle » , d’en venir donc à la certitude, au-delà de toute contestation, que le prétendu holocauste n’est qu’une vue de l’esprit, une manipulation grotesque née d’une rumeur (que d’ailleurs aucun des chefs de guerre du camp des vainqueurs de la deuxième guerre mondiale n’a pris au sérieux). Dans un cas les données scientifiques, des siècles d’observation, de calculs et de réflexion démontrent rigoureusement le fonctionnement du système solaire, dans l’autre les travaux de mille révisionnistes parmi lesquels le Professeur Faurisson, devenu une célébrité mondiale, démontent point par point les arguments, qui n’en sont point, des tenants de la thèse de l’extermination par des moyens dantesques d’un groupe ethnique bien défini.
En votre qualité de Ministre de l’Education, comment pouvez-vous encore tolérer que soit évoqué un événement historique n’ayant aucun fondement scientifique ou logique. Votre interlocuteur à un moment de l’émission fut l’un de vos prédécesseurs. Il sembla face à vous distribuer bons et mauvais points. A l’occasion des rencontres de Blois, il y a quelques années, je lui tins le même discours proche de celui que je tiens aujourd’hui m’étonnant qu’aucun historien révisionniste n’ait été invité. Il me répondit par courrier, en substance, qu’il allait veiller désormais à ce que l’enseignement de la shoah soit développé dans tous les établissements dépendant de son ministère…. Le fait qu’il soit Juif, donc prisonnier d’un dogme, joue-t-il un rôle dans cette décision surprenante ? Etant Président de l’Institut du monde arabe par ailleurs nous pourrions penser qu’il se dresse contre l’opinion de la communauté islamique à ce propos. Nous avons quelque mal à suivre. En tout cas il semble parfois que la « religion de la shoah » se soit substituée sous nos cieux au principes de la République fondés sur les vertus cartésiennes et non sur les émotions du Crif, sorte de « cabinet noir » de la République !
Le problème de la fictive shoah est hélas à placer au centre de toute approche historique et de toute réflexion philosophique. Il importe de revenir à la raison. Serez-vous le Ministre du Renouveau dans ce domaine ? Nous en exprimons l’espoir. Nombreux seront les professeurs d’histoire enfin libres de se ranger derrière l’objectivité et de stimuler l’esprit critique !
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.
Jacques Vecker, docteur en études germaniques, 17 février 2018
« Libre expression », Château de Vaugran, 30480, St Paul la Coste