L’histoire du Beaujolais nouveau débute le 11 mars 1951, avec l’évolution des règlements sur la vente des vin de cette année. En effet l’arrêté paru dans le journal officiel ce jour-là précise que « les producteurs n’étaient autorisés à faire sortir de leurs chais les vins de la récolte 1951 bénéficiant de l’appellation d’origine contrôlée qu’à dater du 15 décembre 1951 ». Mais les vignerons du Beaujolais s’insurgent contre cette règlementation, ils veulent vendre leur production plus tôt.
Ainsi en 1951, l’Union viticole du Beaujolais demande la possibilité de vendre ses vins « en primeur », avant la date du 15 décembre.
Demande acceptée le 13 novembre 1951, avec la parution d’une note administrative précisant les conditions « dans lesquelles certains vins à appellation contrôlée peuvent être commercialisés dès maintenant sans attendre le déblocage général du 15 décembre prochain ».
Le « Beaujolais Nouveau » était né. C’est depuis 1985 que la cuvée arrive tous les troisièmes jeudi du mois de novembre à minuit.
À consommer pour aider nos amis les vignerons français – et avec modération !
Et il a encore fallu voir article se terminer sur les mots « avec modération »…
C’est comme ça que vous allez faire la révolution nationaliste ?
De temps en temps il faut voir plus loin que le bout de son nez.
C’est la loi Barzach, préfiguratrice de la loi Evin, qui a rendu obligatoire en 1987 la mention d’un conseil de modération dans les publicités. Le lobby de l’alcool s’y est plié en adoptant la formule « Sachez apprécier et consommer avec modération ». Quand en 1991 la loi Evin a rendu obligatoire l’avertissement sanitaire « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé », le lobby de l’alcool a cherché comment contrer dans les publicités cette information sur le risque lié à la consommation d’alcool. Il a ajouté à l’avertissement sanitaire sur le danger de l’alcool le conseil « A consommer avec modération » pour en atténuer la portée. Si les alcooliers acceptent d’ajouter une mention non obligatoire, on comprend bien qu’il s’agit de protéger ainsi leur intérêt et leur activité. Comme auparavant « Sachez apprécier… », « A consommer avec modération » exprime une invitation implicite à consommer de l’alcool, et la modération devient un habillage séduisant destiné à cacher la vérité : on consomme les boissons alcooliques avant tout pour l’effet agréable et grisant de l’alcool.
Au fil du temps, la formule « à consommer avec modération » est devenue un rituel sans signification véritable, qui accompagne tout échange sur la consommation d’alcool, en général avec un clin d’oeil, un sourire entendu ou un rire de connivence.
A voir leur communicants utiliser moultes angliscismes,
https://www.beaujolais.com/3-univers/nouveau-by-beaujolais/
je ne suis pas certains que vider des litres de piquette aidera au rayonnement de la langue française
à défaut d’engraisser de gras vignerons qui produisent un vin tout aussi synthétique que l’anglo-saxon.
de toute façon perso, comme les celtes et les germains je préfère la blonde au gros rouge qui tache.
Je ne sais pas ce qui est nouveau dans ce Beaujolais, que je trouve à la limite du hors jeu et du buvable…