L’État islamique détruit (aussi) l’histoire et la mémoire des peuples

En Europe, l’occupant, au nom de sa mémoire et du « vivre ensemble », dévalorise tout ce qui fait la grandeur de notre civilisation, interdit l’expression de l’art européen et opprime les peuples, leur et, au contraire, valorise le non-art contemporain, la vulgarité, qui sont des expressions très efficaces pour détruire l’art.

En Irak, l’État islamique n’agit pas aussi sournoisement : c’est à coup de masse et de marteau-piqueur que les islamistes malades détruisent les musées et les sites anciens. Pour choquer l’opinion publique, après la mise en scène de décapitations, après les hommes brûlés vifs, après les enfants commentant des attentats suicides, les criminels de l’ÉI cherchent, tels des producteurs de série hollywoodienne, de nouveaux moyens pour faire parler d’eux.

Dans une vidéo diffusée ces dernières heures, le groupe criminel montre une attaque contre le musée de Mossoul ; les images montrent de graves destructions, laissant présager la destruction de toutes les pièces présentes dans le musée. Ces combattants – étrangers dans leur grande majorité – mènent également une offensive contre un site archéologique identifié comme étant celui de Ninive et qui est également dévasté.

Les actes de l’État islamique rappellent les crimes commis lors de la Révolution bourgeoise de 1789, durant laquelle la vie n’avait aucune valeur et au cours de laquelle d’innombrables biens historiques ont été irrémédiablement détruits, ceux commis par les rouges en Espagne durant les années 1920 et 1930 ou par les criminels juifs en Europe depuis 1940, ayant conduit non seulement à l’assassinat de centaines de milliers d’Européens, mais encore à la destruction de nombreux monuments, mais aussi de sépultures.

Les nihilistes islamistes ne sont finalement que des copieurs du nihilisme occidental, détruisant les mémoires séculaires des peuples, imposant une idéologie mortifère au nom de laquelle ils massacrent des milliers de personnes, utilisant le sensationnalisme pour stupéfier les foules, mais aussi la propagande mensongère, exactement comme les régimes libéraux qu’ils prétendent combattre.