Tels des singes, les parents et amis des lycéens et étudiants grimpent aux fenêtres pour transmettre des documents contenant les réponses aux sujets, tantôt avec l’aide d’un policier qui se laisse facilement corrompre, tantôt en finissant encadrés par des groupes de policiers faisant le travail pour lequel ils sont payés par l’État au moyen des impôts collectés.
Ces scènes se doublent d’une absence de surveillance dans les salles de classe pendant les épreuves et des larmes à la sortie – pour ceux qui n’ont pas pu frauder ?
Peut-être, du temps des colonies, régnait-il un ordre différent ?
En tout cas, il est dès lors peu étonnant que l’Inde produise autant d’« ingénieurs » – estimés à 700.000 par an ! – qui, soit remplacent les Allemands en Allemagne et les Français en France, soit attirent là-bas les laboratoires de recherche et services des oligarques en mal de gains financiers par l’emploi d’une main-d’œuvre qualifiée, très nombreuse – évaluée à 70 millions de personnes ! –, moins coûteuse qu’en Europe, mais également « diplômée » au rabais.
Pendant ce temps, l’école en France est détruite, les élèves sortant bien souvent déjà en difficulté du primaire, quand « le collège aggrave la difficulté scolaire », constat repris jusqu’à leur propre ministre Najat Belkacem.