Le caporal Francisco Javier Soria Toledo est mort le 28 janvier 2015 au Liban, dans le secteur des fermes de Cheeba. Il assurait, comme de nombreux soldats des armées européennes depuis plusieurs décennies, la « sécurité » du territoire déstabilisé comme la région par l’entité sioniste. Ils sont actuellement 10 274 sur place.
Situés aux confins du Liban et de la Syrie, ce petit territoire a été envahi par l’État criminel d’Israël 1967 ; appartenant au Liban au temps du mandat français, il était ensuite passé sous domination syrienne après la Seconde Guerre mondiale. L’État juif l’avait occupé en même temps que le plateau du Golan.
Depuis, Israël s’en est servi régulièrement comme d’une base arrière pour commettre des crimes dans la région. Ce fut le cas à nouveau ce 28 janvier. Quelques jours plus tôt, le 18 janvier, l’État criminel avait assassiné un général iranien luttant contre les terroristes de l’État islamique dans un bombardement, ainsi que plusieurs membres du Parti d’Allah (Hezbollah) libanais.
En représailles après ces crimes, le 28 janvier, des combattants du Hezbollah, appartenant à la Brigade des martyrs d’el-Quneitra, avait éliminés deux criminels de Tsahah.
C’est aux casques bleus alors que, sciemment, les tueurs d’Israël ont fait payer le prix d’une situation dont l’entité sioniste est seule et totale responsable. Les témoignages des autres soldats espagnols sont accablants. Collectés par l’État-major de l’armée hispanique, ils démontrent que les tueurs juifs ont méthodiquement visé les bâtiments de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), ajustant peu à peu leurs tirs, jusqu’à faire exploser le bâtiment où se trouvait Francisco Javier Soria Toledo.
« À chaque fois, ils [les tueurs de “Tsahal”] corrigeaient la trajectoire, depuis la localité de Majidiye jusqu’à la position 4-28 »,
a précisé le caporal Ivan Lopez Sanchez, évoquant la position où se trouvait Francisco Javier Soria Toledo.
« Ils corrigent la trajectoire vers la position »,
confirme le sergent Julio Javier Garcia.
Les terroristes ont utilisé des bombes à fragmentation et tout type de munition, y compris de l’artillerie lourde. Ils ne pouvaient donc ignorer qu’ils allaient tuer, d’autant moins que tout montre qu’ils ont méthodiquement réglé leurs tirs sur les positions des casques bleus. Au total, les militaires juifs ont tiré 118 obus d’artillerie, 90 grenades de mortier et cinq projectiles de blindés.
Le caporal Francisco Javier Soria Toledo avait 36 ans. Il allait être père pour la première fois quand l’État criminel d’Israël l’a condamné à mort parce qu’il était un soldat de la paix.