Depuis plusieurs semaines, la situation est très tendue dans le secteur de Bethléem – le lieu de naissance du Christ, assassiné par le peuple juif. L’État criminel d’Israël tente, sur ces terres qu’il occupe illégalement depuis 1947, d’y construire un mur infranchissable. Il s’agit moins de se protéger contre les actions de la résistance palestinienne contre l’occupation que de détruire les terres agricoles, d’expulser des dizaines de milliers d’habitants et de montrer que le gouvernement de l’entité sioniste se permet tout, au mépris de toutes les lois et de toute morale. Cette opération permet de voler encore plus de terre aux Palestiniens, puisque son tracé se situe à 85 % sur les terres palestiniennes “officielles”. Enfin, elle conduit à l’extension et à la création de nouvelles implantations de colonies illégales, habitées par des extrémistes religieux ne vivant, comme l’ensemble de cette entité, qu’avec l’argent notamment racketté aux Européens depuis 1945 au prétexte de la prétendue “Shoah”.
Tout particulièrement, l’action de l’État criminel dans ce secteur a mobilisé les Palestiniens, car l’occupant veut faire passer son mur de manière à séparer un monastère et un couvent des Salésiens.
Dimanche, après la messe, une nouvelle fois, les Palestiniens ont organisé une manifestation pacifique pour défendre leur droit. Des représentants de l’Église, des officiels, des habitants, des militants contre l’occupation juive palestiniens et étrangers ont marché à Beit Jala, où Israël a fait arracher de nombreux oliviers, parfois pluricentenaires, et où les soldats de l’armée criminelle ont déjà commis des actes de violence ces derniers jours.
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Une fois encore, les sicaires juifs ont empêché la manifestation pacifique, postant des tireurs d’élite sur les toits, tirant des grenades lacrymogènes et des grenades assourdissantes, alors que les croyants chantaient des cantiques et disaient des prières. Deux manifestants ont été arrêtés par les troupes d’occupation.
« Cette terre nous appartient, quoi qu’ils fassent, quoi que leurs tribunaux en disent, cette terre nous appartient et nous reviendra un jour. Vous êtes les plus forts avec vos armes, mais vous n’êtes pas les plus forts quand il s’agit d’humanité »,
a lancé aux tueurs de Tsahal l’ancien patriarche latin de Jérusalem Michel Sabbah.
« La chute de ce mur basé sur la séparation et le racisme, trois fois plus long et deux fois plus haut que le mur de Berlin »,
a de son côté déclaré un représentant de l’État palestinien.